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Thiviers : Exposition du 8 mai 1945 (partie 3)
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Limoges : Musée de la Résistance - Exposition "les imprimeurs clandestines" jusqu'au 29 août 2016
La Ville de Limoges et le musée de la Résistance présentent jusqu'au 29 août 2016 l’exposition Les imprimeurs clandestins - Photographies par Robert Doisneau.
Le musée de la Résistance de Limoges reçoit l’exposition conçue par le musée de la Résistance Nationale de Champigny-sur-Marne et les Ateliers Doisneau sur les imprimeurs clandestins et illustrée par des photographies du célèbre photographe Robert Doisneau.
À travers la présentation de cette exposition, la Ville de Limoges a souhaité ouvrir une page d’histoire relativement inconnue dans notre région. Ainsi, le public découvrira pour la première fois de nombreux tracts et journaux clandestins originaux, tous issus des réserves du musée de la Résistance de Limoges et de prêts locaux.
À travers la présentation de cette exposition, la Ville de Limoges a souhaité ouvrir une page d’histoire relativement inconnue dans notre région. Ainsi, le public découvrira pour la première fois de nombreux tracts et journaux clandestins originaux, tous issus des réserves du musée de la Résistance de Limoges et de prêts locaux.
Cette exposition est aussi l’occasion d’approfondir la recherche historique, de faire sortir de l’oubli le parcours d’imprimeurs locaux et de retracer leurs activités.
À l’été 1940, il était en effet impossible à un esprit libre de s’exprimer et d’écrire. La censure, la propagande, la pénurie de papier et d’encre s’installèrent en zone non occupée comme en zone occupée. Pour contourner ces difficultés, des hommes et des femmes firent preuve d’ingéniosité pour informer et transmettre une parole libre.
L’exposition sur les imprimeurs clandestins illustrée par les photographies de Robert Doisneau montre également le parcours de onze imprimeurs de la région parisienne. Elle présente aussi, grâce aux prêts de Jean-Paul Cathala - créateur du théâtre Avant-Quart - des ouvrages d’éditions clandestines et des portraits d’imprimeurs de la région limousine : Etienne Rivet à Limoges, René Fabrègue à Saint-Yrieix et Martial Pascaud à Saint-Junien.Grâce à deux bénévoles du Moulin du Gôt, les visiteurs pourront également découvrir la reconstitution d’un atelier d’imprimeur ainsi que des témoignages et se faire une réelle idée des difficultés rencontrées et des risques encourus à l’époque. À travers les oeuvres du célèbre photographe, le musée de la Résistance invite les visiteurs à suivre des hommes et des femmes qui avaient ouvert un nouveau front : celui de l’intelligence en guerre.
Musée de la Résistance
7 Rue Neuve Saint-Etienne, 87000 Limoges
Ouvert tous les jours sauf le mardi:
- du 15 septembre au 14 juin de 9 h 30 à 17 h (sauf le dimanche : 13 h 30 - 17 h)
- du 15 juin au 14 septembre de 10 h à 18 h
Entrée : 4 euros
tarif réduit : 2 euros (pour les groupes à partir de 10, les mécènes de la Ville de Limoges,
les membres des Amis du musée des Beaux-Arts et du FRAC)
Gratuit pour les moins de 25 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux,
les personnes handicapées, les anciens combattants, les membres des Amis du musée de la Résistance,
les membres de l’ICOM, les enseignants et les journalistes.
Gratuit le 1e dimanche du mois
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Javerlhac - Les ouvrages sur le 24 juillet 1944
Le 24 juillet 1944, une forte colonne de miliciens et d'allemands (environ 400 hommes) venant d'Angoulême veulent reprendre Nontron. Ils attaquent à 7h15 du matin la barricade de Varaignes gardée par le groupe Manu de l'A.S. Dordogne Nord/Brigade Rac. Cinq maquisards, dont le Lieutenant Manu sont tués.
Le groupe a contenu l'ennemi à l'entrée de Javerlhac jusqu'à l'arrivée de la Section Spéciale de Sabotage venue en hâte du Puycharnaud. Après plus de dix heures de combat l'ennemi renforcé par les bicots y perdent 56 hommes et repart pour Angoulême en laissant ses morts sur le terrain.
Chaque 24 juillet l'Amicale de la Résistance Javerlhac - Marthon organise une cérémonie pour commémorer l'été tragique de 1944. Les hommages aux cinq victimes du 24 juillet 1944 et les hommages à Roger Laville tué le 6 juillet 1944 et Robert Henry Marchadier tué le 25 juillet 1944 débutent à 10h à la maisonnette de Biée près de Souffrignac sur la D75 et se terminent à 12 h au monument aux morts de Javerlhac.
La cérémonie annuelle doit beaucoup à l'énergie d'un homme, Marcel Belly ancien réfractaire et chef de groupe F.M. 2ème Cie brigade Rac. Il a raconté l'histoire du combat de Javerlhac et d'autres événements dans une brochure intitulée Histoire simple et vraie de la 2ème compagnie brigade Rac.
Cette année la cérémonie se poursuivra à 11 h 30 à Jommelières pour l'inauguaration d'une plaque commémorant la creation du groupe Manu et de la 2 ème Compagnie Brigade RAC.
Il y a quelques ouvrages concernant ce jour tragique de 1944 :
Nous les Terroristes : Journal de la Section Spéciale de Sabotage (livre deuxième) par Marc Leproux édité en 1947
La Brigade Rac : Armée Secrète Dordogne-Nord par Capitaine Fred édité en 1977
1944 - 1945 Histoire simple et vraie de la 2ème Compagnie Brigade Rac : Javerlhac - Marthon Témoignages recueillis par Marcel Belly, Ancien réfractaire, chef de groupe F.M. - 2ème Cie - Brigade Rac édité en 2001
Les Saboteurs de l‘Ombre et de la Lumière un film réalisé par Marie Nancy en 2015 (lien)
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Thiviers - La Brigade Rac - juin 1944
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac
Nos remerciements à Pierre Yves Couturier qui a eu la gentillesse de nous faire partager quelques photos prises à la remise du 1er drapeau de la Brigade Rac en juin 1944 devant la gare de Thiviers.
Les légendes écrit par main sont de son grand-père Pierre Couturier "Pierrot", ancien de la brigade Rac.
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Chabanais le 1er août 1944 : articles de presse de 1945
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire, Évènement
Voici deux articles de La liberté en armes - Quotidien des Charentes de juillet 1945 concernant l'anniversaire des combats de Chabanais et Exideuil-sur-Vienne en Charente.
Cette année la commémoration de la bataille de Chabanais aura lieu le 31 juillet 2016.
Rassemblement place Colbert 11 h 15 sous la présidence de monsieur le Sous Préfet de Confolens.
La stèle de Bredin à Chabanais se trouve à l'extrémité de la rue du 1er août 1944 à l'endroit où furent découverts les sept corps et porte l'inscription :
Ici furent massacrés
7 volontaires F.F.I. F.T.P.F.
Chabanais ville martyre
Les sept maquisards tués au Brédin sont :
Voici deux articles de La liberté en armes - Quotidien des Charentes de juillet 1945 concernant l'anniversaire des combats de Chabanais et Exideuil-sur-Vienne en Charente.
Cette année la commémoration de la bataille de Chabanais aura lieu le 31 juillet 2016.
Rassemblement place Colbert 11 h 15 sous la présidence de monsieur le Sous Préfet de Confolens.
Lundi 23 juillet 1945 |
Samedi 28 juillet 1945 |
La stèle de Bredin à Chabanais se trouve à l'extrémité de la rue du 1er août 1944 à l'endroit où furent découverts les sept corps et porte l'inscription :
Ici furent massacrés
7 volontaires F.F.I. F.T.P.F.
Chabanais ville martyre
Aux victimes des hitlériens
Les sept maquisards tués au Brédin sont :
Fernand Boisseau, 19 ans, de Saint-Laurent-de-Belzagot (Charente)
Roger Kerber, 22 ans (Alsacien)
Maurice Labrousse, 20 ans, de Rivières (Charente)
René Philips, 24 ans, de Rochechouart (Haute Vienne)
Jean Winterstein, 23 ans, (Alsacien)
Justin Mortier, 19 ans, de Genouillac (Charente)
Un inconnu, affreusement mutilé, peut-être un nommé "Larcher", selon Jean Dupuis
Il y a également une plaque près du pont à la mémoire de Maurice Faurisson, un jeune étudiant en Médecine. Inaugurée le 1er août 2002 en présence des deux soeurs de Maurice Faurisson, son frère Nono Faurisson, Louis Pallard et Jean Dupuis.
Il y a également une plaque près du pont à la mémoire de Maurice Faurisson, un jeune étudiant en Médecine. Inaugurée le 1er août 2002 en présence des deux soeurs de Maurice Faurisson, son frère Nono Faurisson, Louis Pallard et Jean Dupuis.
« Les Chemins de la Mémoire » dans le secteur de Chabanais
réalisé par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance (ANACR) Comité de Chabanais (lien)
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Aixe-sur-Vienne : cérémonies commemoratives du 17 et 18 août 1944
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Thiviers 28 août 1977 : photo des anciens de la brigade Rac et leurs familles
Une belle photo du 28 août 1977 prise après l’inauguration du mémorial de la Brigade RAC qui se trouve au rond-point Saint-Roch à THIVIERS et érigé en hommages aux 252 camarades morts pour la France.
(Photo de la collection de la famille Couturier) |
Des gros plans :
1977 : Inauguration du mémorial de la Brigade RAC - photos et discours (lien)
Photos du mémorial de la Brigade RAC - avril 2016 (lien)
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Angoulême - Exposition : Les Charentais sous les bombes 1940 - 1944
Exposition : Les Charentais sous les bombes
L’Espace Mémoriel de la Résistance et de la Déportation
L'exposition presénte les premiers bombardements à Saint-Laurent-de-Cognac-Jarnouzeau le 16 septembre 1943, le bombardement à Châteaubernard le 31 décembre 1943 sur la base aérienne, le bombardement de la Poudrerie à Angoulême le 20 mars 1944 et les bombardements d'Angoulême du 15 juin et du 14 août 1944.
On découvre l'histoire de Herbert Brill, un navigateur sur un bombardier américain qui s'est crashé à Montendre, récupéré par la Résistance charentaise et la Section Spéciale de Sabotage de Jacques Nancy.
Herbert Brill a participé avec des sabotages et des combats, notamment le 24 juillet 1944 à Javerlhac avec la S.S.S. et la brigade Rac. Cinq semaines plus tard, le 31 août, Herbert Brill et ses camarades participent à la libération d'Angoulême.
Le 4 septembre, sur un terrain d'aviation improvisé aux environs de Limoges, Herbert Brill et une quarantaine d'autres américains récupérés dans les prisons d'Angoulême et dans plusieurs maquis montent à bord de deux dakotas pour être ramenés en Angleterre.
A l'heure de la retraite, Herbert Brill n'a qu'une seul idée - revenir en France. Avec son épouse Millicent, il acheté une maison à Nontron profitant du séjour pour rencontrer ses amis de la Résistance, participer aux cérémonies commémoratives des combats de Javerlhac et d'Angoulême.
Dans la salle réservée a l'exposition permanent une aile de bombardier B-17 allié tombé à Jauldes en 1944 et récupérée par Serge Epardeau, 65 ans, habitant de Jauldes est désormais exposée au musée.
L’Espace Mémoriel de la Résistance et de la Déportation
34 rue de Genève
16000 Angoulême
16000 Angoulême
L'exposition presénte les premiers bombardements à Saint-Laurent-de-Cognac-Jarnouzeau le 16 septembre 1943, le bombardement à Châteaubernard le 31 décembre 1943 sur la base aérienne, le bombardement de la Poudrerie à Angoulême le 20 mars 1944 et les bombardements d'Angoulême du 15 juin et du 14 août 1944.
Place Victor Hugo après le bombardement du 15 juin 1944 |
On découvre l'histoire de Herbert Brill, un navigateur sur un bombardier américain qui s'est crashé à Montendre, récupéré par la Résistance charentaise et la Section Spéciale de Sabotage de Jacques Nancy.
Herbert Brill a participé avec des sabotages et des combats, notamment le 24 juillet 1944 à Javerlhac avec la S.S.S. et la brigade Rac. Cinq semaines plus tard, le 31 août, Herbert Brill et ses camarades participent à la libération d'Angoulême.
Le 4 septembre, sur un terrain d'aviation improvisé aux environs de Limoges, Herbert Brill et une quarantaine d'autres américains récupérés dans les prisons d'Angoulême et dans plusieurs maquis montent à bord de deux dakotas pour être ramenés en Angleterre.
A l'heure de la retraite, Herbert Brill n'a qu'une seul idée - revenir en France. Avec son épouse Millicent, il acheté une maison à Nontron profitant du séjour pour rencontrer ses amis de la Résistance, participer aux cérémonies commémoratives des combats de Javerlhac et d'Angoulême.
Dans la salle réservée a l'exposition permanent une aile de bombardier B-17 allié tombé à Jauldes en 1944 et récupérée par Serge Epardeau, 65 ans, habitant de Jauldes est désormais exposée au musée.
Exposition visible jusqu'au 15 septembre 2016
Ouvert les samedis, entrée gratuite, visites sur réservation pour les groupes et les scolaires.
Dans le musée cinq thématiques permettent d’aborder la période 39-45 de manière très accessible : l’occupation, la répression, la déportation, la résistance et la libération.
L’Espace Mémoriel de la Résistance et de la Déportation, réalisé sous la direction du service du Patrimoine du Département, est géré par la Direction des Archives départementales qui est chargée de collecter, conserver, classer et valoriser les collections de ce fonds.
Pour tout renseignement et réservation, vous pouvez contacter les Archives départementales au 05 16 09 50 11.
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Jauldes (Charente) le 19 juin 1944 : La stèle des aviateurs américains (lien)
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Angoulême : les bombardements des 15 juin et 14 août 1944 (lien)
Herbert Brill : Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2005 (lien)
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Patrice Rolli - Du sang et des larmes : Mussidan - 11 juin 1944
Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livre
Le nouveau livre de l'historien originaire de Mussidan Patrice Rolli « Du sang et des larmes » est désormais disponible dans les librairies et maisons de la presse de Dordogne. Vous trouverez ci-dessous une présentation du livre
L’ouvrage est encore disponible en souscription jusqu’au 20 août 2016 au tarif de 22 euros au lieu de 25 (avec distribution gratuite en Dordogne)
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P.C. de la brigade Rac 1944/1945 à Saint-Porchaire : Château de la Roche Courbon
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac
Voici quelques photos de l'hiver 1944/1945 du P.C. de la brigade Rac au château de la Roche Courbon à Saint Porchaire (Charente-Maritime).
Le P.C. a été installé à Saint Porchaire du 8 septembre 1944 au printemps 1945.
Les photos sont de la collection de Pierre-Yves Couturier et les légendes par main sont de son grand-père Pierre Couturier "Pierrot".
Lieutenant Couturier (Pierrot), Lieutenant-colonel Rac, capitaine Crété devant le P.C. Rac à St.Porchaire |
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Ribérac - Monument des fusillés de 1944
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire
Le monument érigé au square Raymond Darène, à Ribérac, commémore le martyr de toutes les victimes du canton. Il a éte inauguré le 26 mars 1944 au deuxième anniversaire des fusillés du 26 mars 1944 et se trouve de l'autre côté de la route (avenue du 26 R.I.) du Centre des Finances Publiques.
Deux extraits de La Terreur en Dordogne édité en 1944 :
Le 26 mars 1944, vers 4 heures, la division « Brehmer », composée d'Allemands, de Géorgiens et autre assassins, envahit la ville et la région de Ribérac.
Sont but : une opération de police contre le Maquis de la Double, région fort boisée située au sud de Ribérac, entre cette ville, Mussidan et Montpon.
La division ne trouve pas de « maquisards » ni de « terroristes », mais elle s'acharne sur la population paisible et sans défense : incendies, pillages, arrestations, viols, assassinats.
L'action de cette chaude journée de printemps débute par un vaste incendie de forêts de pins, allumé dès 10 heures, sur 50 kilomètres, au moyen d'obus incendiaires.
Les scènes de pillages, de viols, se déroulent dans toute la région.
Le 22 juillet 1944, vers 15 heures, un camion monté par huit Allemands est attaqué, dans la ville de Ribérac, par un groupe de F.F.I. Un soldat allemand edt tué.
Les autres se retranchent aux environs de la gendarmerie, arrêtent plusieurs otages et envoient chercher du renfort à St-Aulaye, dans l'intention de mettre le feu à Ribérac.
Le Maire fait remorquer le camion allemand vers Saint-Aulaye, mais le renfort rencontré en route se dirige sur Ribérac, assassine deux paisibles habitants, tire des coups de feu dans les devantures et emmène deux otages.
Le Maire et les otages seront relâchés après quatre jours de détention à la prison d'Angoulême.
Le 26 mars 1944, vers 4 heures, la division « Brehmer », composée d'Allemands, de Géorgiens et autre assassins, envahit la ville et la région de Ribérac.
Sont but : une opération de police contre le Maquis de la Double, région fort boisée située au sud de Ribérac, entre cette ville, Mussidan et Montpon.
La division ne trouve pas de « maquisards » ni de « terroristes », mais elle s'acharne sur la population paisible et sans défense : incendies, pillages, arrestations, viols, assassinats.
L'action de cette chaude journée de printemps débute par un vaste incendie de forêts de pins, allumé dès 10 heures, sur 50 kilomètres, au moyen d'obus incendiaires.
Les scènes de pillages, de viols, se déroulent dans toute la région.
Le 22 juillet 1944, vers 15 heures, un camion monté par huit Allemands est attaqué, dans la ville de Ribérac, par un groupe de F.F.I. Un soldat allemand edt tué.
Les autres se retranchent aux environs de la gendarmerie, arrêtent plusieurs otages et envoient chercher du renfort à St-Aulaye, dans l'intention de mettre le feu à Ribérac.
Le Maire fait remorquer le camion allemand vers Saint-Aulaye, mais le renfort rencontré en route se dirige sur Ribérac, assassine deux paisibles habitants, tire des coups de feu dans les devantures et emmène deux otages.
Le Maire et les otages seront relâchés après quatre jours de détention à la prison d'Angoulême.
ALLEMANS
26 mars 1944 :
Antoine LAFEYE, 40 ans. Exécuté avec jean-Léon Dupeyrat. Leurs corps seront brûlés dans l'incendie de la ferme de " La Boucherie "
VILLETOUREIX
René CHEMINADE
René CHEMINADE
VANXAINS
26 mars 1944 :
SIORAC DE RIBERAC
Roland CALVI, fusillé à Riberac en été 1944, pour aide à la Résistance
SAINT SULPICE DE ROUMAGNAC
26 mars 1944 :
Albert SAUVET (SAUMET), 43 ans, occupé à l'arrachage des topinambours dans un champ situé au lieu-dit " Planches ". Les Allemands tirent sur lui sans sommation sans motif.
Albert SAUVET (SAUMET), 43 ans, occupé à l'arrachage des topinambours dans un champ situé au lieu-dit " Planches ". Les Allemands tirent sur lui sans sommation sans motif.
Quatre habitants de la commune furent arrêtés par les Nazis et assassinés quelques heures plus tard, pour complicité avec les résistants
Roger BARRAT, 30 ans
Marcel BARRAT, 20 ans
Henri DURANTHON, 23 ans
Henri GILAUDE, 40 ans, cultivateur
SAINT MARTIN DE RIBERAC
26 mars 1944 :
Les Allemands arrêtent et assassinent lâchement, sous prétexte qu'ils aidaient la Résistance :
Robert DUBOIS, 25 ans, garagiste
RIBERAC
Maurice DUMONTEIL, 47 ans, charcutier à Ribérac. Arrêté pour aide aux maquis et fusillé à La Jemaye le 26 mars 1944
Nestor DUCHEZ, 38 ans, garagiste à Ribérac. Fusillé par les SS à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la Résistance, le 26 mars 1944
Nestor DUCHEZ, 38 ans, garagiste à Ribérac. Fusillé par les SS à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la Résistance, le 26 mars 1944
Gabriel RASPIENGEAS, 62 ans, fusillé à St-Martin-de-Ribérac le 26 mars 1944, pour aide à la Résistance
Gilbert DOSILE, 45 ans, garagiste à Ribérac, abattu par les SS le 26 mars 1944
Gilbert DOSILE, 45 ans, garagiste à Ribérac, abattu par les SS le 26 mars 1944
Jean-Léon DUPEYRAT, 42 ans, luthier, abritait chez lui à Allemans des réfractaires au S.T.O. Il sera exécuté avec Antoine LAFAYE et leurs corps seront brûlés dans l'incendie de la ferme de " La Boucherie " le 26 mars 1944
Marc HAGUENAUER, 64 ans, furent arrêtes et fusillés à Ribérac le 22 juillet 1944, pour aide à la Résistance
Jean-Alexandre BOUCHET tué par les Allemands sans motif le 22 juillet 1944
Jean-Alexandre BOUCHET tué par les Allemands sans motif le 22 juillet 1944
FESTALEMPS
27 juillet 1944 :
Marcel MATHIEU, d'Allemans, trouva la mort avec 28 camarades au cours du combat de Lepinasse à St-Germain-du-Salembre, qui opposa des groupes F.T.P. et A.S. aux troupes allemandes.
Marcel MATHIEU, d'Allemans, trouva la mort avec 28 camarades au cours du combat de Lepinasse à St-Germain-du-Salembre, qui opposa des groupes F.T.P. et A.S. aux troupes allemandes.
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Les Années Noires : Angoulême 1940-1944 - un album de bande dessinées par Le Troisième Homme
Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livre
Les Années Noires : Angoulême 1940-1944 est edité par Le Troisième Homme, une jeune maison d’édition angoumoisine née en septembre 2014.
Six dessinateurs ont participé au projet - Eric Wantiez, Fawzi, Thierry Leprévost, Alexeï & Oburie, Julien Maffre, Nathalie Ferlut.
En cinq histoires, Les Années Noires raconte les heures sombres d'Angoulême sous l'occupation allemande.
Liberté
L'histoire de plus de 300 gens du voyage enfermés de 1940 à 1946 au camp angoumoisin des Alliers
L'histoire de la rafle de 387 Juifs de la région d'Angoulême le 8 octobre 1942 et déportés au camp de la mort d'Auschwitz
Il y a un cahier documentation de 16 pages au fin de l'album - Au coeur des années noires : un dossier réalisé par Gérard Discour et Alain Porte.
A lire et à relire.
Les Années Noires : Angoulême 1940-1944 est edité par Le Troisième Homme, une jeune maison d’édition angoumoisine née en septembre 2014.
Six dessinateurs ont participé au projet - Eric Wantiez, Fawzi, Thierry Leprévost, Alexeï & Oburie, Julien Maffre, Nathalie Ferlut.
L'ouvrage est disponible dans les librairies et maisons de la presse de Charente et deux tirages seront disponibles : une version courante à 19,00€ et une version limitée numérotée et signée à 38,00€. Il y a plus d'info sur Facebook (lien)
En cinq histoires, Les Années Noires raconte les heures sombres d'Angoulême sous l'occupation allemande.
Liberté
L'histoire de plus de 300 gens du voyage enfermés de 1940 à 1946 au camp angoumoisin des Alliers
Feu de paille
L'histoire de Gontran Labregère, le premier résistant fusillé de Charente en 1941
L'histoire de Gontran Labregère, le premier résistant fusillé de Charente en 1941
Le convoi des 927
Le premier train de déportation parti d'Angoulême avec 927 républicains espagnols vers le camp de concentration nazi de Mauthausen le 20 août 1940
Le premier train de déportation parti d'Angoulême avec 927 républicains espagnols vers le camp de concentration nazi de Mauthausen le 20 août 1940
Un homme libre
L'histoire de René Chabasse - jeune héros de la Résistance abattu par les Allemands le 21 février 1944 près de la Place Victor-Hugo
La rafle L'histoire de René Chabasse - jeune héros de la Résistance abattu par les Allemands le 21 février 1944 près de la Place Victor-Hugo
L'histoire de la rafle de 387 Juifs de la région d'Angoulême le 8 octobre 1942 et déportés au camp de la mort d'Auschwitz
Il y a un cahier documentation de 16 pages au fin de l'album - Au coeur des années noires : un dossier réalisé par Gérard Discour et Alain Porte.
A lire et à relire.
Voici l'introduction de l'ouvrage :
Dans le courant de l'année 2013, Gérard Balinziala, membre (très) actif de l'association du Festival International de la Bande Dessinée, arrive à l'atelier du Marquis et y trouve Jean-Luc Loyer en pleine conversation avec Mr Svensen, co-auteur avec Gérard Benguigui d'un livre sur la rafle des juifs à Angoulême. La conversation tourne autour du dernier album de Jean-Luc, Sang noir, qui raconte la catastrophe de Courrières, la grande tragédie minière du nord de la France. Et c'est là qu'au fil de la discussion germe l'idée de faire un album de bande dessinée sur les années noires d'Angoulême, car la ville a connu son lot de tragédies, au travers du sort que les nazis ont réservé aux gens de voyage, aux républicains espagnols, aux juifs ainsi qu'aux résistants de notre région.
Jean-Luc y réfléchit, en parle à Éric Wantiez. Celui-ci ébauche un scénario pour traiter les événements de cette période. Une première planche d'essai, reproduite ci-dessous, est réalisée par Jean-Luc. De son côté, Gerard Balinziala parle du projet autour de lui et fédère plusieurs associations : celle du FIBD bien sûr, l'Association des Espagnols de Charente, l'Association Juive d'Angoulême et de la Charente et l'Association des Gens du Voyage Centre Social Les Alliers. Chacun apporte skn témoignage, animée par un devoir de mémoire nécessaire à la mise en lumière d'événements peu ou pas connus. Le scénario de l'album se précise, il sera composé de cinq histoires. Après plusieurs essais de dessinateurs, c'est finalement Fawzi, Thierry Leprévost, Alexeï & Oburie, Julien Maffre et Nathalie Ferlut qui vont faire preuve de talent et de sensibilité pour traduire en image ces histoires.
En 2014, les éditions Le Troisième Homme ont vu le jour, et c'est tout naturellement que nous nous sommes proposés avec beaucoup d'envie pour éditer cet album et en faire le beau livre possible.
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Vaison-la-Romaine (84) le 4 septembre 2016 : commémoration de la libération du canton
Même après plus de 70 ans passés la mémoire de la résistance doit se perpétuer pour que les jeunes génération sache que nos ancêtres ont été des libérateur de notre pays qui ont ramener grâce a leur courage leur volonté de croire à la vrai France et non à la France honteuse de la collaboration .
C’est grâce à la résistance de tous que les valeurs de la république de Liberté, Égalité, Fraternité sont encore de nos jours.
Nous vous invitons à venir avec votre porte drapeaux pour la libération du canton de Vaison-La-Romaine.
Amicale des Anciens Combattants de la Résistance de Vaison-La-Romaine
Deuxième journée rencontre
Dimanche 04 Septembre 2016
Entre les membres des diverses associations d’anciens combattants résistants et leurs amis.
10 h 30 Rendez-vous Place François Cevert (parking espace culturel de Vaison),
11 h Moment de recueillement à la stèle de la Sainte Croix,
Au monument du Souvenir des Combats du 26 Mars 1944,
A la Ferme Chastel,
A la Grotte du Crestet,
Puis arrêt à Puymèras,
Pour finir par Faucon.
Arrivé au Domaine du Faucon Doré, 92 Chemin du Jas, 84110 Faucon, l’apéritif sera offert par les hôtes, suivi d’un repas convivial :
Emincés de Taureau à la provençale et ses pommes vapeur,
Fromage,
Dessert,
Café.
La participation sera de 16€ par personne et de 9€ pour les moins de 10 ans.
Réservation pour le repas avant le 29 Août 2016 auprès du Président au :
04-90-36-19-05 ou 06-86-92-39-66
maquis.vasio@gmail.com
Nous profiterons de ce moment pour échanger avec les résistants présents des événements qu’ils ont vécu.
Toute personne ayant des documents relatifs à cette époque peuvent les amener et un moment d'échange sera fait autour de cette période.
Nous comptons sur votre présence à cette journée, afin que la flamme de la résistance ne s’éteigne jamais.
Amicalement. Le Président,
ANDRE Michel.
Sur la plaque de la stèle on peut lire l'inscription suivante:
"A la mémoire des Patriotes tombés pour la France le 25 mars 1944:
GONDRAND Jacques Albert 18 ans
CAILLET Gabriel Jean Louis 22 ansJAYET Emile Irenée 37 ans
et à la mémoire de deux prisonniers déportés et disparus lors de l'attaque du camp
DEFUIDE Georges 20 ans
REYNAUD Eugène 40 ans"A lire également :
2014 : Commémorations du 70ème anniversaire des combats de Vaison-la-Romaine et du Crestet (Blog des CVR de Vaucluse et des Départements limitrophe (lien)
La mémoire gravée VAISON LA ROMAINE (Site de l'ANACR comité départemental du Vaucluse (lien)
La Gazette Locale (2014) - Libération de Vaison : Emouvante commémoration de 1944 (lien)
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Angoulême - Monument de la Déportation et la stèle à la mémoire de républicains espagnols déportés
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire
Voici des photos prises devant de la gare d'Angoulême du monument de la déportation et la stèle à la mémoire des 927 républicains espagnols refugiés en Charente et déportés vers le camp de concentration nazi de Mauthhausen (Autriche). Les photos sont de juillet 2016 après le nouvel aménagement du quartier de la gare.
Voici des photos prises devant de la gare d'Angoulême du monument de la déportation et la stèle à la mémoire des 927 républicains espagnols refugiés en Charente et déportés vers le camp de concentration nazi de Mauthhausen (Autriche). Les photos sont de juillet 2016 après le nouvel aménagement du quartier de la gare.
Le monument a été inauguré le 6 novembre 1966 et érigé sous l’impulsion de l’association départementale des déportés, internés et familles de disparus (ADIF de la Charente).
La dernière oeuvre de René Pajot - bas-relief d'une Déportée et un Deporté enchaînés comme ils l'étaient au moment où ils passèrent peut-être pour la dernière fois le seuil de la gare voisine.
René Pajot était né le 24 octobre 1885 à Paris. Ses parents étaient charentais : son père de Verteuil et sa mère d'Angoulême où lui-même grandira. Il venait d'avoir 81 ans.
Plaques de bronze (fondues par la DCN de Ruelle) portant chacune le nom de l'un de camps de concentration
A côté du monument se trouve une stèle inaugurée en 2008 en mémoire des 927 républicains espagnols déportés vers Mauthausen depuis la gare d'Angoulême le 20 août 1940.
490 hommes et enfants de plus de 13 ans seront dirigés sur le camp de concentration, seuls 73 en sont revenus. Les femmes et les enfants seront rendues le premier septembre après 12 jours de voyage en Espagne et livrés au régime franquiste.
Sur la stèle on peut lire l'inscription suivante:
"Le 20 août 1940, le premier train de la déportation de la seconde guerre mondiale est parti de cette gare d’Angoulême vers le camp d’extermination de Mauthausen avec 927 républicains espagnols. La plupart seront exterminés, véritable crime contre l’humanité. N’oublions pas.
El 20 de agosto de 1940, salío de esta estació de Angulema hacia el campo de exterminio de mauthausen el primer tren de deportados de la segundo guerra mundial. En él iban 927 republicanos españoles. La mayoría során exterminados en un verdadero crimen contra la humanidad.
No les olvidemos"
Depuis 1954, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation se tient le dernier dimanche d’avril.
A lire également :
Une liste (incomplète) du convoi de 927 (lien)
Les Années Noires - Angoulême 1940 - 1944 (lien)
L'hommage aux morts et aux survivants - Angoulême avril 2016 (lien)
René Pajot par Jacques Delorière - article d'Etudes Charentaises No. 10 Octobre / Novembre / Decembre 1968 (lien)
No les olvidemos"
Depuis 1954, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation se tient le dernier dimanche d’avril.
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Aixe sur Vienne : photos et allocations de la commémoration de la bataille d'Aixe-sur-Vienne 17 et 18 août 1944
Nos remerciements à Alexandre Bremaud qui a eu la gentillesse de nous faire partager quelques photos et les allocutions de la cérémonie du 17 août 2016 à Aixe sur Vienne et l'inauguration de la rue Eugène PINTE.
COMMEMORATION DE LA BATAILLE D'AIXE SUR VIENNE
17 ET 18 AOÛT 1944
Comité ANACR de la Hte Vienne
17 août 2016 – Aixe sur Vienne
Alexandre BREMAUD
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les autorités civils et militaires
Mesdames et Messieurs
Très tôt dans le secteur Ouest de la Haute-Vienne, des femmes et des hommes vont réagir à la défaite de la France. Création d'une garde civile à St-Laurent-sur-Gorre, Camouflage d'armes à St-Auvent, rassemblements de volontaires à Cussac, formation de maquis à Séreilhac, centre de résistance à Aixe-sur-Vienne - La Gaubertie, ...
Luttant contre le nazisme et ses sympathisants, qu'ils soient allemand ou français, des résistants ont osé croire en la victoire.
L'union réussie de l'AS-ORA par le colonel de Grancey et la bonne coopération avec les FT permettront au secteur Ouest une relative efficacité.
En août 1944, le maquis contrôle le secteur. La pression commence à se faire sentir autour de Limoges, mais l'occupant allemand refuse de capituler.
Le 17 août tôt le matin, un détachement du corp franc du 2ème bataillon ORA parvient dans Limoges à réaliser un coup de main et à dérober quelques 4.000 litres d'essence à l'ennemi au profit des véhicules de la résistance. Au cours de cette opération, un accrochage a lieu au niveau de la rue François Perrin dans Limoges. Quatre résistants du corp franc y laisseront la vie : Albert Chirol, Pierre Aymard, Bernard Rouault, Marcel Charrier.
C'est cette même journée que la garnison allemande a choisi de sortir en force de Limoges, et rompre l'étau FFI en empruntant l'ancienne route d'Aixe.
Le commandant de secteur Pinte, fait barrer la route et va commander les différentes unités rassemblées sur le secteur. Le Mas des Landes devient un lieu de combat intense. Les trois mouvements FTP AS et ORA vont y contenir les forces allemandes, lui infligeant de lourdes pertes.
Adrien Chabaud et Paul Javelaud y laisseront la vie.
La Vienne est un obstacle naturel pour l'ennemi. Les ponts, en particulier d'Aixe et de la Gabie devront soit être protégés, soit sauter pour interdire le franchissement du cours d'eau. En fin de soirée, les allemands progressent en direction d'Aixe. Une journée de combat leur aura été nécessaire pour progresser de 5 km.
Les maquisards font évacuer des habitants d'Aixe, en particulier pour la nuit.
Les allemands commettront des exactions. Alors que quelques temps auparavant, la famille Pichenaud fut dénoncée puis déportée, plusieurs familles de résistants habitant Aixe seront inquiétées les 17 et 18 août, mais échapperont en général à l'arrestation. Sur renseignement de miliciens, les allemands se rendront au domicile de Georges Joyeux, camionneur au service de la Résistance dont la maison servait de rendez vous. Ses deux camions y seront incendiés. Livré par des collaborateurs et miliciens aux allemands, Joseph Aberide, garagiste servant de cache régulière aux maquisards verra son garage, son outillage et onze véhicules incendiés par l'ennemi.
Le 18 août, les allemands contenus dans Aixe ne réussissent pas à s'en dégager, et finiront par reculer et retourner dans Limoges.
Au cours de ces deux jours de combats, les résistants Marcel Collet, Pierre Meriguet, Edgard Marchat, Roger Muntzer, Christophe Rougier et Albert Parrat perdront la vie.
Le 18 août au soir, Marcel Pinte décède accidentellement tué par le départ d'une arme automatique d'un maquisard. Ce sera la fin de deux journées de combat que l'on appellera "bataille d'Aixe sur Vienne" que nous commémorons aujourd’hui.
"La plus belle sépulture des morts, c'est la mémoire des vivants." A dit André Malraux
L'ANACR, Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance défend la mémoire de ses camarades, et rappelle les éléments fondateurs du Conseil National de la Résistance pour lesquels les résistants ont combattus.
La mémoire de la résistance, faite d’héroïsme comme de douleur doit servir notre vigilance pour que l’objet de leur engagement voir de leur sacrifice ne se perde.
Ce que nous leur devons aujourd’hui n’est jamais définitivement acquis.
CEREMONIE D'INAUGURATION DE LA RUE EUGENE PINTE
17 août 2016
Allocution retraçant l'engagement résistant d'Eugène Pinte
Marc Pinte, Alexandre Brémaud
Monsieur le Maire d'Aixe sur Vienne ;
Madame la député de la Haute-Vienne ;
Mesdames, Messieurs les autorités civils, militaires et religieuses ;
Mesdames, Messieurs les représentants des ordres nationaux, d'associations d'anciens combattants, d'associations patriotiques et mémorielles ;
Mesdames, Messieurs les portes drapeaux ;
Mesdames, Messieurs les anciens combattants, victimes et rescapés ;
Mesdames, Messieurs,
Nous allons vous donner lecture de quelques étapes du parcours d'engagement du Chef de Bataillon Pinte. A travers lui, c'est aussi des centaines de résistantes et résistants, pour certains restés dans l'ombre, que nous souhaitons associer durant cet hommage.
Eugène Alfred Armand Pinte est né le 23 juillet 1902 à Neuville sous Montreuil dans le Pas-de- Calais.
Passé par l’École des enfants de Troupe, il suit l'École militaire préparatoire de Montreuil sur mer. Au grès de diverses affectations dont l’Orient, sous les ordres du Maréchal Lyautey, il regagne la France pour servir à Metz au 151 ème sous les ordres du Maréchal de Lattre de Tassigny.
Il participe à la bataille de France, puis aux étapes de la 7 ème armée commandée par le Général Giraud puis par le Général Frère, au cours desquelles il sera cité à l’ordre du régiment par le général BLIN, directeur des étapes de la 7ème armée : "sous de violents bombardements a assuré le regroupement des isolés ; et a par son sang froid et son calme gardé son personnel et son matériel au cours de la retraite de l'Oise à la Vienne".
Arrivé à Limoges, dès juillet 1940, il répond à l’appel du Général de Gaulle pour mettre en place la résistance armée (futures FFC / FFI). Il mène alors une très audacieuse compagne de propagande à l’encontre du régime de Vichy. Son patriotisme et son autorité lui permirent de convaincre des officiers de poursuivre le combat et de croire en la victoire.
Sa famille le rejoint en décembre 1940, et se loge à La Gaubertie près d’Aixe-sur-Vienne qui devient le centre « stratégique » de la résistance du secteur Ouest Haute-Vienne.
Sa fonction d’officier de l’armée, va lui permettre de circuler librement et consacrer tout son temps à l’organisation de la résistance, son supérieur, le Commandant Dominguon couvrant ses absences.
En contact avec des officiers et des amis de Limoges des réseaux de confiance naissent.
Il rassemble des groupes de volontaires à l’idée de résister dans les villages de Sereilhac, St Laurent, St Auvent, St Mathieu, Cussac, Chalus.
Il mobilise également sa famille. Son épouse Paule et leurs enfants, Régine, Eugène, Pierrot, Paul et Marcel participent activement aux missions qu'il leur confie.
En décembre 1941 il organise ses groupes de résistants du secteur ouest de Limoges et un noyau - Corps franc - de recruteurs, camoufleurs... (fort d'une quarantaine d'agents).
A Cognac le froid - St Auvent, c’est avec le concours de l’abbé Hélias qu’il organise la résistance dans ses paroisses. Du notaire au peintre en passant par le cultivateur, différentes personnes vont venir porter leur concours à des réseaux naissants.
En contact avec Rousselier, Paquette et Riviere, il va organiser l'O.R.A., sous le nom de code d'ATHOS.
L'ORA se constitue essentiellement autour d'officiers de l'armée d'armistice qui s’étaient déjà rapprochés les uns des autres fin 40 de façon plus ou moins organisée, parmi lesquels le commandant Tittremann, qui deviendra chef du secteur sud et le commandant Mutin qui, s'occupera de l'aviation.
L’ORA s’appuie sur des officiers dont les lieutenants Lène, Cunibile et le Capitaine Parouty, pour effectuer le recrutement d’anciens militaires selon leurs spécialités. Le lieutenant Texeraud mettra ainsi en contact avec le Commandant Pinte le sous-lieutenant Lagarde, qui sera chargé d’effectuer des relevés topographiques sur le département pour de futurs atterrissages et parachutages.
Début 1943, il est membre de l’Etat Major Régional 5 , commandant de secteur O.R.A. et du maquis AS d'Aixe sur Vienne.
Il assure l'organisation matérielle du secteur ouest de Limoges : camouflage d'effets, d'armes, d’explosifs, de vivres. Établissement de faux papiers, faux certificats.
Il fait de son habitation un centre de transit des résistants. Résistants de passage, parachutistes, personnes recherchées par la Gestapo, trouvent refuge à la Gaubertie.
L'équipe COPA – « Centre des Opérations de Parachutages et d’Atterrissages » de la Haute-Vienne et les courriers se rassemblent à la Gaubertie, à raison de deux à trois fois par semaine.
Il prépare le terrain de parachutage qui aura pour nom de code "VERRUE", à proximité de la Gaubertie. Plusieurs parachutages venus de Londres, contenant armes, munitions, et du matériel médical parviennent ainsi aux forces du maquis.
Plusieurs messages seront utilisés par radio Londres pour annoncer les parachutages de la Gaubertie : « Le myosotis sera toujours notre fleur préférée » et « Maria est une femme ».
La Gaubertie sert de point de relais pour les jeunes voulant entrer dans le maquis, particulièrement nombreux après l'instauration du STO. M. Moreau venait alors chaque soir à la Gaubertie chercher ces jeunes et les emmener de nuit au maquis de Cussac.
Au début de l’année 1944, le Commandant Pinte a accueilli durant plus de deux mois et à plusieurs reprises, un agent, radio-parachutiste anglais dit "Marcel", qui maintenait une liaison avec Londres chaque nuit, et avait sa chambre de chiffrement et déchiffrement à la Gaubertie.
Alors que les opérations de libération se précisent, en mars 1944, s'installe à la Gaubertie le PC du colonel de L'O.R.A. : le Colonel PAQUETTE, qui restera sur le secteur jusqu’à la libération d’Aixe et Limoges.
En mai les forces constituées s’organisent en 5 cantons et les maquisards ainsi organisés occupent et contrôlent l’Ouest de la Haute Vienne. Son corps franc est alors chargé de la protection et l’exécution des missions.
En relation avec DELAGE et ANTOINE, début juillet le Commandant Pinte constitue à Cussac un bataillon (AS) bien armé, formé et équipé.
Pour mener à bien les préparatifs de la libération du territoire, comme commandant du secteur Ouest Haute Vienne, il est en relation étroite avec RAC et FRED de la Dordogne, BERNARD de la Charente, CONSTANT, GARDES et le Délégué Militaire Régional.
Début août 1944, le Commandant Pinte met également sur pied le 2ème bataillon ORA. Ce bataillon s’appui sur le maquis de l’adjudant Fernandez stationné à Sereilhac. Il en confie le commandement au chef d’escadron de Praingy.
Le 17 août 1944, le commandant Pinte et les groupements FFI qu’il commande ont mené pendant 2 jours des combats violents contre l’occupant nazi ainsi que les miliciens qui les soutenaient et qui tentaient de s’extraire de Limoges encerclé. Cette "bataille" d'Aixe-sur-Vienne a porté un coup sévère à l’ennemi le forçant à battre en retraite, ce qui a certainement facilité la capitulation des troupes allemandes occupant Limoges, 3 jours plus tard.
Après la Bataille d’Aixe-sur- Vienne, un parachutage de 4 forteresses vint livrer des armes et munitions supplémentaires. Lors de la distribution des armes aux unités FFI, le fils du commandant Pinte, Marcel Pinte, âgé alors de 6 ans et demi, a été accidentellement tué par une rafale de mitraillette.
Très touché par la disparition de son fils le 19 août 1944, le commandant ne changea pas les plans et il poursuivit avec ses troupes l’encerclement de Limoges, sous les ordres du lieutenant colonel Guingouin, chef FFI de la Haute-Vienne.
Le 21 août au matin, eurent lieu les obsèques de Marcel Pinte, en présence des principaux chefs FFI. Le soir même, le Commandant Pinte entre dans Limoges, à la tête du 1 er de l’ORA, accompagné de son adjoint le lieutenant MATTEI. La ville fut libérée le soir même.
La libération progressive du pays se poursuivant, un nouveau parachutage eu lieu pour continuer d’équiper de nouveaux volontaires. Les bataillons furent remilitarisés à Sereilhac et partirent sur la poche de St Nazaire et la poche de Colmar. Les toiles de parachute furent alors de couleur noire, en signe de deuil à l’égard de la disparition de Marcel Pinte, le jeune fils du commandant Pinte.
En 1945, le commandant Pinte fut fait Chevalier de la Légion d’Honneur sur proposition du Lieutenant Colonel Titremann, Médaillé de la Résistance par le chef des services de la France Combattante, Cité à l’Ordre de la Brigade, avec attribution de la Croix de Guerre avec étoile de bronze, par le Colonnel Rousselier dit Rivier.
Après une vie d’engagement au service de la France sur différents théâtre d’opération (Afrique, proche Orient et Europe) usé par la guerre, le deuil et la maladie il disparait le 13 octobre 1951 à l’âge de 49 ans ici même à Aixe sur Vienne.
L'histoire que nous avons tracée dépasse le souvenir d'une famille, et après ce temps de commémoration, c'est maintenant notre assemblée ainsi qu'une commune qui en sont les dépositaires.
Nous souhaitons remercier la municipalité ainsi que toutes les personnes qui ont participé au bon déroulement de cette cérémonie.
Merci aux différentes délégations présentes et aux portes drapeaux de prendre part à cette manifestation.
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25 août 1944 : Embuscade des Arnauds près de Ruelle sur Touvre (Charente)
Ci-dessous un extrait de la publication trimestrielle Les Cahiers d'Histoire de Ruelle - No. 2 (juin 1983) : Ruelle sous l'occupation - la Résistance par Guy Hontarrède editée par la Commission d'Histoire de l'Université Populaire de Ruelle.
Guy Hontarrède (Saint-Quentin-de-Chalais 1928 - ) est historien de la résistance charentaise et l’auteur de travaux sur la Seconde Guerre mondiale, l’Occupation et la Résistance en Charente :
- Ami entends-tu ? (Université Populaire de Ruelle, 1987),
- Les soldats dans nos campagnes (UP Ruelle,1993),
- Municipalités charentaises dans la tourmente (UP Ruelle,1990),
- La Charente dans la seconde guerre mondiale (Éditions Le croît vif, 2004).
L'extrait concerne l'embascude sur la route nationale Angoulême-Limoges RN141 le 25 août 1944 aux Arnauds à l'est de Ruelle par l'A.S. Letheuil. Le groupe, originaire de Marthon a été basé dans la forêt de Bois-Blanc au sud de Mornac (lien)
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Découvrir le patrimoine et l'histoire de Fontaines en Dordogne - le 3 septembre 2016
Cette année le club Histoire de La Tour Blanche et des environs va vous faire découvrir le patrimoine et l'histoire du village de Fontaines dans la commune de Champagne et Fontaines le Samedi 3 septembre.
Rendez-vous à 8h 30 sur le parking de Fontaines, départ à 8h 45.
L'affiche ci-dessous vous donne (presque) toutes les informations, mais pour ne pas la surcharger nous n'avons pas mis le menu du repas.
Le voici donc:
Buffet d'entrées
-Miroir de terrines maison: pâté en croute pistache, pâté de campagne
-Miroir de charcuteries: Jambon blanc, jambon cru, rosette
-Salade à la lyonnaise, salade niçoise, carottes râpées
Plat chaud: Rouelle de volaille sur sauce forestière avec gratin de pomme de terre et légumes de saison
Assiette de Brie sur salade mêlée
Entremet maison aux fruits
1/4 de vin rouge ou rosé, Café
Prix du repas 18€ : Inscrivez-vous s'il vous plaît avant le Mardi 30 Aout, soit par courriel soit en tel aux N° suivants
Danielle: 0553909704 ou Gaby: 0553906341
Le repas aura lieu dans la salle des fêtes de Champagne, vous y serez accueillis par l'historien Patrice Rolli qui vous commentera l'exposition qu'il a réalisé pour la bibliothèque de Verteillac sur la ligne de démarcation en Dordogne, et qui dédicacera ses ouvrages les plus récents.
D'autre part, comme pour les autres années il y aura une ou deux voitures pour transporter aux points de présentation du patrimoine les personnes en difficultés motrices, et pour ceux qui ne se sentent pas la force de faire la boucle de 8,7 km nous allons mettre en place un retour en voiture à partir du point ultime des visites c'est à dire à la Richardie .
Vous pouvez faire la promenade sans participer au repas: La promenade est gratuite, elle sera commentée par Mrs Michel Vergnaud et François Giroux
Au plaisir de vous retrouver le 3 septembre à Fontaines
Petite histoire de la Ligerie - les parents de Charles de Gaulle ont acheté le vieux manoir situé juste au nord du village de Fontaine en 1900. Ils ont vendus le manoir en juin 1920 après plusieurs vacances.
Voici un extrait de correspondances de 1918, entre Charles de Gaulle, prisonnier en Allemagne, et ses parents à la Ligerie: "Ma bien chère Maman, je suis fort heureux de vous savoir actuellement à la Ligerie notamment parce que je pense que Papa (âgé de 70 ans) va pouvoir y trouver le repos dont il a besoin.. J'espère du moins que vous pouvez vous promener aux environs de votre maison et dans votre parc que vous avez dû trouver quelque peu embroussaillé. Ecrivez-moi ce que sont devenus les Rougier, Lemonix, Sudret, Dumas et leur fils..." "J'espère que la chère Ligerie continue de vous être hospitalière, mon bon cher Papa. Pour Maman, je crains que les trop fréquentes excursions matinales à Champagne ne la fatiguent un peu..."
A lire également :
Le Club histoire de la Tour Blanche et des environs (lien)
Du Sang et des Larmes par Patrice Rolli (lien)
Les vacances en Dordogne du petit Charles de Gaulle (lien)
L'histoire de la Ligerie (lien)
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Henri Gambade nous a quitté
Rédigé par Alan dans la rubrique Hommage et recueillement
Nous avons la très grande tristesse de vous annoncer la disparition de Henri Gambade le 26 juin 2016 âgé de 96 ans.
Chevalier de la Légion d'honneur, ancien combattant, résistant de la première heure et président de l'ANACR de Saint Céré. Il a fondé le 1er maquis du Lot aux Luzettes près de Sousceyrac, en 1943, après avoir fait partie du groupe de Résistance Michelet à Brive. Il a participé à de nombreux sabotages et à la libération de Brive, Cahors et Toulouse.
Henri Gambade en 1944 |
Henri Gambade et sa Légion d'honneur |
Henri Gambade : Une vie bien remplie - article de la magazine Cère et Dordogne (No. 98 Hiver 2014) page 20 à 27 (lien)
La Résistance en Quercy par Henri Gambade (lien)
Henri Gambade : le centenaire de la Grande Guerre, un devoir (lien)
Une grande leçon d'histoire pour les collégiens (lien)
Henri Gambade : le centenaire de la Grande Guerre, un devoir (lien)
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Anniversaire de la Libération de la Charente
Rédigé par Alan dans la rubrique Libération, Lieu de mémoire
Pres d'un millier de Résistants Charentais furent tués, arrêtés, torturés déportés ou fusillés. Tel est le bilan tragique de cette lutte contre les troupes allemandes d'occupation.
Pres d'un millier de Résistants Charentais furent tués, arrêtés, torturés déportés ou fusillés. Tel est le bilan tragique de cette lutte contre les troupes allemandes d'occupation.
L'idée d'élever un Mémorial de la Résistance et de la Déportation vint au Colonel A. Chabanne et les membres du Maquis Bir'Hacheim dès la Libération de la Charente. Il parvint au but qu'il s'était fixé grâce à l'appui d'un certain nombre d'amis et d'un comité très actif. L'emplacement de la colline de Chasseneuil fut retenu face à la région qui abrita le maquis.
Le monument, inauguré le 21 octobre 1951 par le président Vincent Auriol, est situé à 30 km d'Oradour-sur-Glane, sur la D27 près de la route de Limoges à Angoulême sur un terrain donné par Edouard Pascaud, maire de Chasseneuil et par son fils Guy Pascaud.
Ce monument d'une hauteur de 21 m, d'un poids total 2000 tonnes est relié à la route de Saint-Mary à Chasseneuil par un escalier de 87 marches. Les bas-reliefs en pierre dure de Vilhonneur évoquent l'oppression allemande, le martyr des fusillés et des deportés, la naissance et la vie difficile de la résistance civile et militaire.
Le monument, inauguré le 21 octobre 1951 par le président Vincent Auriol, est situé à 30 km d'Oradour-sur-Glane, sur la D27 près de la route de Limoges à Angoulême sur un terrain donné par Edouard Pascaud, maire de Chasseneuil et par son fils Guy Pascaud.
Carte postale édité en 1964 par l'Amicale Philatélique de l'Université Populaire de Ruelle
pour l'occasion du 20ème anniversaire de la Libération.
A lire également :
Chasseneuil : photos de l'exposition du Mémorial de la Résistance - Juin 2015 (lien)
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Angoulême - Espace mémoriel : expo photos du Circuit des Remparts en 1939
Pascale Lévêque, le responsable de l'Espace mémoriel de la Résistance et de la Déportation profitera du Circuit des Remparts à Angoulême et des journées du patrimoine ce weekend pour proposer une expo photos d'une trentaine de clichés sur la première édition du Circuit des Remparts en 1939 ainsi que des éditions de l'immédiat après-guerre.
L'expo sera visible samedi 17 septembre de 14h à 18h et dimanche 18 septembre de 10h à 18h sans interruption.
L'entrée est gratuite.
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