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Bonnes fêtes de fin d'année

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Chers lecteurs et lectrices,

Nous vous souhaitons de passer d'excellentes fêtes familiales, un joyeux Noël et une bonne et heureuse année 2016.

Une petite histoire pour Noël -

Le seul l'unique Georges Lautrette : réveillon de Noël 1943 (lien)





Montlieu-la-Garde : commémoration du 31 décembre 1943 au monument des américains

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Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésÉvènementLieu de mémoire

Le 31 décembre 1943 un Liberator B-24 du 8ème USAAF basé à Wendling dans le Norfolk au cours d'une mission est attaqué par des chasseurs allemands et tombé près de Montlieu-la-Garde en Charente Maritime. L'explosion de l'avion a lieu en plein vol et huit des dix membres de l'équipage ont peri, l'autre deux ont été pu sauter à temps en parachute. L'un des parachutistes a été mitraillé et tué par un chasseur allemand durant sa descente et l'autre S/Sgt Anthony F. Malavasic attirrissent au sud du hameau de "Chez Guérin", commune de Montlieu-la-Garde. Mitraillé durante sa descent il est rapidement fait prisonnier par les allemands.

Chaque 31 décembre, une cérémonie en souvenir du neuf aviateurs américains s'est deroulée au monument des américains de Montlieu-la-Garde, situé au lieu-dit Chez Bonnet, en présence des autorities civiles et militaires, associations d'ancien combattants et du Souvenir Français de Montlieu-la-Garde. Egalement une gerbe est deposée sur la tombe d'une victime civile Yvonne Bourdejeau au petit cemitière de Saint-Vivien. Mme Bourdejeau a été une habitante d'une ferme, au lieu-dit "Chez Chadeau" et brulée mortellement par des projections d'essence enflammée de l'avion.

L'équipage du Liberator B24 :
  • 1st Lt Thomas R. McKee   -   Pilote
  • 2nd Lt Thomas G. Walker   -   Copilote
  • 2nd Lt Robert S. Dinsmore   -   Navigateur
  • 2nd Lt Lee Simons   -   Bombardier
  • T/Sgt Thomas C. Morrison   -   Radio
  • T/Sgt Ward M. Sackal   -   Mécanicien-Mitrailleur tourelle supérieure
  • S/Sgt Richard E. Painter   -   Mitrailleur tourelle ventrale
  • S/Sgt Horace G. Murphy,  jr   -   Mitrailleur latéral droit
  • S/Sgt Marion E. Nuzum   -   Mitrailleur latéral gauche
  • S/Sgt Anthony F. Malavasic   -   Mitrailleur tourelle de queue



31 décembre 2003 - 60ème anniversaire au monument de Montlieu-la-Garde
 De gauche à droite : Herbert Brill  (Navigateur du B-17 tomb
é à Expiremont le 31 décembre 1943),
Norbert Lorentz (Navigateur du B-17 tombé à Corme Royal le 31 décembre 1943), Coleman Goldstein (Pilote du B17 tombé à Expiremont)         (Photo Bernard Ballanger)


Dans l'ouvrage de Christian Genet, Jacques Leroux et Bernard Ballanger "Les deux Charentes sous les bombes 1940-1945", il y a un chapitre dedié au dix bombardiers du 8ème USAAF abattus le 31 décembre 1943 dans le sud-ouest.


Herbert Brill - An American in the Charente and Dordogne Résistance (lien/link)
Herbert Brill - Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2005 (lien)


2003 : 60th anniversary of USAAF mission no. 171 : SW France 31st December 1943

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Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésÉvènementLieu de mémoire

To commemorate the 60th anniversary of the USAAF mission over the South West with the loss of 19 B-17s and 6 B-24s with many of their crew killed or taken as prisoners of war, three veterans, Coleman Goldstein, Herbert Brill (92nd BG) and Norbert Laurentz (94th BG) returned to the region for the yearly ceremony held on 31st December at the Monument des Américains at Chez Bonnet, Montlieu-la-Garde in the Charente Maritime.

The following article was written by Millicent Brill (the wife of Herbert Brill) in 2004 and published in the spring edition of the Air Forces Escape and Evasion Society communication.






Herbert Brill - An American in the Charente and Dordogne Résistance (lien/link)
Herbert Brill - Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2005 (lien)

L'histoire d'un aviateur américain caché chez les Nadeau près de Gémozac pendant huit mois en 1944

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Rédigé par Alan

La mission de l'USAAF du 31 décembre 1943 qui regroupait 447 avions ne fut pas comme on l'espérait « la tournée du laitier » car les conditions météo étaient très dégradées et 25 appareils furent perdus. Une centaine d'aviateurs ne rentrèrent pas ce jour-là, nombreux furent tués, d'autres prisonniers et quelques-uns réussirent à regagner l'Angleterre grâce à l'aide de la résistance.


(Photo Kari Wilcox Foster)
L'un des aviateurs américains Lt Robert Wilcox a sauté de son avion et fait la rencontre, en pleine nuit d'un jeune homme, Frédéric Nadeau, qui le prend sous sa protection et l'amène au domicile de ses parents à Saint-Simon-de-Pelouaille, près de Gémozac. Robert Wilcox rester et vivre chez ces agriculteurs, cachés dans leur maison durant huit mois jusqu'à libération de Gémozac le 9 septembre 1944.

Le 19 décembre 2015 la petite fille de Robert Wilcox, Kari Wilcox Foster est venue des Etats-Unis pour une cérémonie d'hommage à la famille Nadeau. Voici deux liens à l'histoire :

"Saint-Simon-de-Pellouaille (17) : l'hommage à une famille de résistants Poitou-Charentes"(lien)

Facebook page de Kari Wilcox Foster "The Milk Run Story" (lien)


1977 : de gauche à droite Edouard Nadeau, sa femme Léona et Robert Wilcox
(Photo famille Wilcox)

Royan : cérémonies commémoratives - mardi 5 janvier 2016

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireÉvènement

Cérémonies commémoratives du bombardement de Royan du 5 janvier 1945

Mardi 5 janvier 2016

9h30 : Rassemblement à l'entrée principale du cimetière des Tilleuls, boulevard Georges Clemenceau et formation d'un cortège qui se rendra près des tombes des victimes du bombardement, puis au carré des victimes civiles, pour des dépôts de gerbes.

11h : Saint-Palais-sur-Mer, messe à la Chapelle des aviateurs

11h30 : Cérémonie au cimetière de Courlay et d'un vin d'honneur à l'hôtel de ville.

18h : Messe à l'église de Saint Georges de Didonne près de Royan




Le bombardement de Royan du 5 janvier 1945 (lien)

Lieutenant-Colonel Rodolphe Cézard dit « Rac » né il y a 100 ans

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Rédigé par Alan dans la rubrique PortraitBrigade Rac

Nous voudrions commémorer la vie du Lieutenant-Colonel Rodolphe Cézard dit « Rac » fondateur de la brigade Rac né il y a 100 ans à Hayange, petit bourg voisin de Metz (Moselle) le 3 janvier 1916.

Texte de proposition pour la Croix de la Libération pour Rodolphe Cézard :

Après d'être évadé de Lorraine en 1941 et avoir servi dans l'Armée d'Armistice jusqu'en novembre 1942, s'est, dès décembre 1942, imposé comme Chef de grande valeur dans l'Armée Secrète en Dordogne. Recherché par les polices allemandes et vichyssoises, a s'y déjouer toutes leurs tentatives.
Poussé par une foi ardente, une intelligence claire et vive, une volonté tenace, est parvenu à recruter, organiser, armer des effectifs importants de volontaires, auxquels il a su insuffler l'ardeur patriotique et le courage réfléchi qui l'animaient lui-même.
A conçu, dirigé, réalisé, dès juillet 1943 et jusqu'au 6 juin 1944, et avec plein succès de nombreuses opérations de guerilla contre l'ennemi. Puis à partir du 6 juin 1944, groupant alors sous ses ordres plus de 5 000 hommes, devenus la Brigade Rac, a libéré toute la zone nord de la Dordogne, puis sans désemparer, les villes de Périgueux, Angoulême, Jarnac, Cognac, Saintes, Rochefort sur Mer et a enfin commencé l'investissement du camp retranché de Royan dès septembre 1944.
Le 1er décembre 1944, toujours sous son commandement, a reconstitué le 50ème Régiment d'infanterie, qu'il a organisé complètement et conduit brillamment en avril 1945 dans les opérations de Libération de Royan et de l'île d'Oléron.
Magnifique exemple de volonté, de courage calme, de vertus morales et patriotiques bien françaises. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Quatre Citations.
Le 18 septembre 1944 : l'aérodrome de Cognac
Devant le front de la 12e Compagnie de la Brigade Rac, De Gaulle serre la main de Rac
Lieutenant-Colonel Rac - "L'âme de la Résistance française en Dordogne-Nord" (Charles de Gaulle)


La Brigade Rac : souvenir de la soirée du 19 décembre 1944 à Saintes

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLe coin du collectionneur

Programme souvenir d'une soirée artistique présentée par la Brigade Rac le 19 décembre 1944 au Gallia de Saintes.
Le spectacle a été présenté et commenté par le Sous-Lieutenant de la brigade et l'Aspirant Olivier Proust.






A lire également :

Saintes : commémoration de la Libération de la ville par la Brigade Rac (lien)
Le Rac déchaîné (lien)

Robert "Peck" Wilcox : un aviateur américain tombé du ciel le 31 décembre 1943

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Rédigé par Alan dans la rubrique Hommage et recueillementLes Alliés

The following is the amazing story of an American airman Robert "Peck" Wilcox who bailed out along with nine of his fellow crew members during a mission over the South West of France on 31st December 1943 when their B-17 Flying Fortress "Iron Ass" was hit by flak. All parachuted safely inbetween Royan and Saujon in the Charente Maritime but seven of the crew were picked up by the Germans and taken prisoner while three managed to evade capture. 


The crew of "Iron Ass"
From left to right : Robert Wilcox, Harold Freeman, Marvin Bender, William Grupp.
Kneeling : Lawrence Anderson, Francis Rollins, Robert Plumkett (replaced by Levi Collins for 31st December mission,
Francis Anderson, Harold Long and Veikko Koski.

More than 450 planes took part in the mission to bomb German held airfields at Bordeaux, Cognac and St. Jean d'Angely and an aircraft engine factory on the outskirts of Paris. 25 of the planes came down due to enemy attack and bad weather with the loss of life of many of the airmen. Some who were able to bail out were taken prisoner and an equal number managed to evade capture with the aid of French patriots. Robert Wilcox, aged 27, was one of them and landed in marshes near Saint-Martin 10 kms from Saujon. He was first helped by Louis and Jeanne Delpech a family who lived near Saujon, then a second family Edouard and Léona Nadeau and their 23 year old son Frédéric who at incredible risk looked after Robert in their farmhouse near Gémozac for more than eight months until the area was liberated by the FFI Dordogne/ Charente in the second week of September 1944.


Lt Robert B. Wilcox in October 1943
Robert Wilcox was a bombardier with the 351st Bomb Group based at Polebrook, Lincolnshire and what follows (in italics) is his own story in his own words and first published in 1979 in the Eighth Air Force Research Group journal. 
We are very grateful to Robert Wilcox's grand daughter Kari Wilcox Foster for sharing the story and photos with us. I have added a few additional pieces of information in brackets [ ] sourced from "Les deux Charentes sous les bombes" by Bernard Ballanger, Christian Genet and Jacques Leroux, the American Air Museum in Britain website, contribution by Edouard Renière and an article written in 1999 by Bernard Ballanger in Le Journal des Combattants from Michel Souris' blog : Culture - Histoire - Société - Saintes.


"The Milk Run"


The story begins in a barracks room shared by Lts. Al Behrend, Bombardier; Harold Freeman, Navigator; and Robert "Peck" Wilcox, Bombardier at Polebrook Air Base, near Oundle, Lincolnshire on December 31st 1943.

I sat bolt upright in my bunk, the sergeant with his G.I. flashlight was awakening crews. He says, "Lt. Wilcox, Lt. Freeman, breakfast is being served, briefing at 1230 hours". I shook my head trying to clear the cobwebs and get awake. My gosh, I hadn't been in the "sack" very long. Just got back from Peterborough about midnight and had been on a mission over Germany the day before. Hadn't hardly figured on another mission today but oh well, get these missions over with and get back to the States. Only twenty to go as I had qualified for my Air Medal the previous day. We met Bender and Grupp, our pilot and co-pilot, at the mess hall and had our bacon and eggs with plenty of coffee and not much talk. About everyone figured we would "sit down" on this last day of the year and almost everyone was planning on a New Year's Eve Party. I know Andy, our engineer, Harold Long, assistant engineer, and I were looking forward to going back to Peterborough for a gala New Year's Eve.
In the briefing room was another surprise. A lot of high brass was there in their flying clothes and the briefing officer told us "we're going on a milk run". We're going to bomb the docks at Bordeaux, France. We'll be flying over water most of the way down at 12,000; you won't have to wear oxygen masks all the time and won't have the heavy flak suits until we get ready to go in over the target area. If the target should be socked in by clouds we'll come back and hit the secondary target, the airport at Cognac, France. Major Blaylock of the 510th Squadron will lead the mission. Colonel Hatcher, the group C.O., will be in the lead plane. We were to fly No. 2 position right off the wing of Major Blaylock. After briefing we caught our truck out to out plane, stopping en route to get our 50 calibre machine guns. At the plane everything went well only Plunkett, our ball turret gunner wasn't with us. He had been grounded by medics because of a bad cold. his replacement was Collins, who had several missions under his belt and both Andy and Long says he's O.K.
The trip went well. It was good to do without flak so heavy you could get out and walk on it. We made our turn and went in over France and sure enough the Bordeaux area was covered with a thick cloud cover and we headed for Cognac. It wouldn't take too long to get there because Cognac is only about 75 or 80 miles from Bordeaux. The formation was in good shape and was pulled in close. There was some scattered clouds but no flak and no fighters. Up ahead I saw our target. Already the lead bombardier was sighting in on it and on we flew. I wondered why we weren't doing any evasive action. We were closing fast and all of a sudden all Hell broke loose. The lead plane was a victim of a direct hit. Our plane was hit, the air was turbulent, a big hole had been blasted in the nose. I had dropped our bombs but no one had a chance to look down. Planes seemed to be going down all over. The formation was shot to pieces I would say. We had an engine on fire and I remember asking Collins about the damage and about the fire. We made a circle all by ourselves and we were all alone. I mean "ALL" alone. What was left of the formation had headed for England but we all were of the same opinion that we had lost several B-17's over the target area from some intense anti-aircraft fire.
Then it was Bender over the intercom. He said we will be unable to make it back to England. We are too far from Switzerland to go there and the plane may explode at any time so he gives orders to bale out. No one questioned it. I went out the bomb bays after Freeman and Andy. I almost pulled the handle too quick. My chute opened and almost caught on the tail but it cleared and I swung back and forth. I was sick at my stomach. Finally I quit swinging and I counted the nine other parachutes in the sky. I figured Bender's crew all made it out.
Looking down I could see grasslands, a small village and ditches filled with water. I thought I was going to land in a creek, I spilled some air from my chute, hit the ground sort of hard, butt first. I had seen people running toward my line of decent. I slipped out of my parachute and started running as fast as I could into a field of swamp grass. The grass was probably three feet tall and it was my salvation. I ran for a long way and fell flat and laid there for several hours. People came through this field but never found me. I don't know if they were friend or foe, meaning French or German. I only know I was scared. I was a long way from home and I wasn't going to be in Peterborough for any New Year's Eve party.

[There would be no New Year's Eve party on the 31st December 1943 for more than 250 airmen who had taken part in the mission. Some had been killed in action, were missing in action or made prisoners of war. On 15th January 1944 Robert's parents received news from the War Department in Washington that their son was missing in action since 31st December 1943. They would not know his fate until September 1944.]

Robert continues :
I lay flat in the tall grass all afternoon. I figured it was 1330 hours when we were shot down. I didn't raise up until darkness has settled. I had the most lonesome feeling. Where was the rest of the crew? I wished for Long or Andy. I knew our squadron losses were heavy and I wondered how many more were in the same situation I was in. I opened up my escape kit. It contained a map I couldn't read, pictures for a passport, a lot of French money, and some pills to purify water. I headed south across fields and ditches. Walking in fleece lined flying boots with electric lined boots on the inside wasn't easy. When I came to roads I crossed them rather than walk down them because I heard cars or trucks and I figured they were German patrols hunting downed American flyers. Sometime in the night I came close to a house and I heard people talking loud. I think they were celebrating New Year's Eve and that they were French but I dared not to go up to the door.
This place I had picked to stop was a small distillery. Besides making wine they distilled it further and made cognac. Upon hearing this in later years some of my old Infantry buddies said, "Trust "Peck" to pick a place like that to hole up".

[The distillery was 5 kms from Saujon in the direction towards Saintes. Its owners were Louis and Jeanne Delpech. Robert decided to sleep in one of their barns. When he woke he noticed Mr. Delpech in the garden chopping wood and allowed himself to be seen. He asked Robert if he was American and then signalled him to wait there and went indoors to fetch his wife.]

The lady brought me food, a hot soup, and it made me feel much better. We could not converse, even in sign language. Finally, the man went away and later came back with a woman who could speak English. She was a school teacher. I told her I needed civilian clothes, a passport, and a map that I could read that would lead me to Spain. She told me they would get me clothes and a map but it would be impossible to get me a passport, even if I did have my pictures with me. She also said I would have to leave very soon because of so many Germans in the area. She said I must go in to the interior of France, that I was too close to the coast, and she said it would be very difficult for me to get to Spain. She said they had no contact with the underground to pass me on, but would do all they could for me. They brought a few more people to see me but none could speak English. My French language lessons began here though. They taught me cochon was hog, chien was dog, boches was Germans who they hated intensely. They asked where I was from. First I said Illinois. This did not register. Then I said Chicago and they said Al Capone and made a sound like a machine gun. We all laughed. I couldn't tell them I was a small town boy from 200 miles south of Chicago and had only been there once in my life for a short visit to the World's Fair back in 1934.
Later in the afternoon they brought me civilian clothes. I changed my flying clothes for French civilian attire complete with a beret. The man who was splitting wood gave me his French pointed slippers. They were a little tight and my feet were already sore. This was a heck of a gift though. Remember these people had been at war about four years already and I'm sure this was the only pair of shoes he had besides a pair of wooden shoes he clomped about in.
When darkness arrived the man and woman took me to a road and headed me in the direction of the interior of France. We shook hands. They hugged me and kissed me on both cheeks and I was off. They had fixed me a knapsack full of sandwiches and a bottle of wine. They had sewn my dog tags into the lining of the coat I was wearing.

[The land around the Delpech's distillery was heavily mined by the Germans and in 1944 one of their sons aged only 14 years stepped on a mine and died of his injuries. In 1946 Robert was able to contact the Delpech family to thank them for their help.]
I walked but my spirits were low. If I heard any cars I hid. If I heard any bicyclists I hid. Late that night a young man on a bicycle came up behind me so quickly that I was unable to jump off the road and hide. He got off his bicycle and started talking to me. I did not understand. He asked "American"? I answered "oui". He gave me a squeeze and motioned for me to come along. We walked a couple of miles at least and came to a small village. He went up to a door and knocked and spoke softly, "Papa". Quickly Papa came to the door and words were quickly exchanged and we went inside. His mother dressed and came out into the kitchen. Papa, Mama and their son talked of parachutes and Americans. These were the only words I could understand. Mama went to a cupboard and brought out a roast chicken, loaf of bread and Papa fetched a bottle of wine. I knew I was in good hands. After eating they showed me a bedroom with two huge beds in it. One was their son's and they motioned for me to sleep in the other.

[The family were Edouard and Léona Nadeau and their son, aged 23 was Frédéric. They lived in a farmhouse at Bénigousse in the commune of Saint-Simon-de-Pellouaille near Gémozac.]

It had been a long time since I had been in a bed and I slept like a baby. The next morning when I awoke the son was already up and dressed. They brought me water to wash on a wash stand in the bedroom and after a good morning greeting from all three Mama brought me my breakfast-hot milk toast.
Photo of Robert Wilcox from an article in the
Blue Mound Herald and Review
I wondered what the future held in store for me. We couldn't carry on a conversation except by sign language but they got the message across to me that I must stay and rest for a few days because my feet were a mass of blisters from the flying boots and then from a pair of too tight French shoes. Mama gave me a pair of cloth house slippers to wear and motioned that I should stay in the bedroom. They would visit me frequently though with smiles and friendly gestures. I was never scared or mistrusted them one iota. In a day or so Frédéric, the son, went to town and came back with a razor, toothbrush, toothpaste, and a little French-American dictionary. Now my education really began. In the evenings after they had done all their chores, which included milking the cows, feeding the chickens and turkeys, slopping the hog, gathering wood for the fireplace in the kitchen, we would sit in front of the fireplace and talk. This would be after supper. I ate all my meals in Frédéric's and my bedroom with a door shut in between so if any visitors came they would only see the three table settings at the kitchen table. They didn't want to take a chance on anybody knowing they were hiding an American aviator. There were Germans around and sometimes they went down the street or road past Mama and Papa's house. There was on Collaborator family in the village. Oh, how they hated this "Collaborateur" as they called them. They hated the Germans (Boches) too. I learned Papa had been in th French Navy in World War I and then in the early part of World War II he had volunteered and had been taken prisoner by the Germans when they overran France. This was up in northern France. He, along with hundreds of others, had been kept prisioner in a barbed wire prison camp with many guards around it and had only bread and water to eat. No wonder he hated the Boches with a passion.
With much laughing and fun we used the dictionary and learned to count in French and many other words. I finally made them understand that I wanted to go to Spain or that I would like to be passed on to the underground and to be helped out of France. They told me they didn't know of any connections to pass me on and they would say it was too far and too cold for me to go to Spain. Tears would come into Mama's eyes and they would talk of the American Invasion to come. One day Papa came back to the house from cutting wood, Mama had taken the cow to pasture. Papa told me they wanted me to wait for the invasion. This was January. How long would I have to wait?
The days got longer. Time passed very slowly. I studied my dictionary and learned to read French newspapers and magazines which were German propaganda. They had a radio and in the daytime when they would all leave they would lock me in the house but tell me I could listen to the radio but to keep it turned very low so no one would hear it on the outside. They didn't have to warn me. I would sit with my ear practically in the radio. I listened to the B.B.C. (British Broadcasting Company). I would hear the English version, then listen to it in French and once in a while I would listen to axis Sally from Berlin. One day I remember she played "White Christmas" and said "You American G.I.'s will never make it home".
The days passed into weeks, the weeks into months. Winter passed, Spring came and my French family was so busy farming I wished I would help them. Papa had a yoke of oxen as did all the others in the village. One family had a big fine horse. The house and barn was all one unit. The cows were kept in the back part, right behind my bedroom, and I could hear them hitting the stone walls as they ate hay from their hay bunks at night. This was where I always went to the toilet back in the cattle barn. I could see out from my bedroom windows. There was a lace curtain over them but I could see very good and I knew everybody on sight in the village but no one knew me.
One of my worries was hair cuts. My G.I. hair cut got long and Mama cut my hair. It wasn't short enough to suit me but it was very short by today's standards.
The food was good. Mama could take an onion and a little broth and make the most delicious soups. They were great gardeners and in early summer we had all kinds of fresh vegetables.
On the sixth of June I had the radio on that morning and heard of the Allied Invasion. Papa and Frédéric were out in the vineyards cultivating and Mama had taken the cows out to pasture as she did twice daily. When she came back I told her of the invasion and she was so happy as was Papa and Frédéric when they came in for dinner. They said now before long "Bob" (as they always called me) will be free. This was not to be. For a long time our troops were locked in a bitter struggle in the Pas de Calais area, when they broke out they went east and when the Seventh Army invaded in the Marseilles area they went north and here I was down in south-western France and no way to join either outfit. I had arrived in the winter. Spring had come and gone and Summer was waning. Already it was September.
On the morning of September 9th, 1944, Frédéric said he was going to Gémozac on his bicycle. He had heard of some F.F.I. (French Forces of Interior) down there who had been fighting the Germans. We knew there was still quite a concentration of German troops over at Royan, France, on the coast. Anyway Frédéric went to Gémozac and shortly a big car pulled up out in front of Mama and Papa's house. It was Frédéric and a man from the F.F.I. and from that moment on I was a free man. The villagers came running and Mama was introducing me to all of them as her American son "Bob" and I was calling them all by name which they could not understand how I knew their names. Then Frédéric, the F.F.I. officer and I loaded into the car and went to Gémozac and word had got out about the American coming to the town and it seemed like a hundred people or more were out to get a sight of the American. They took me to a barber shop and got a fine hair cut and some good smelling French hair tonic. We had dinner with the city fathers. There was much toasting and vive la France and vive la America. Then after dinner we marched to the tomb of the Unknown Soldier (Soldat Inconnu) and I laid a wreath of flowers at the tomb.
We went back to Mama and Papa's then and their little village of Bénigousse was still celebrating and all the neighbors were around sampling wine and wondering how they could keep an American hid for almost nine months.
The next morning, 10 September, 1944, I said goodbye to Mama and Papa with many tears being shed. The F.F.I. officer, Frédéric and I left in a big car for Bordeaux. There was burned out German trucks at several places on the route and there were check points at several places all manned by F.F.I. members.
We drove right into Bordeaux and to the Splendide Hotel that had been taken over as quarters for the F.F.I. It had been a fancy hotel but now was in a rundown condition. Here I met my first American soldier. Capt. Austin (that was his last name) and Sgt. Jack Berlin They had been parachuted into France behind the lines to work with the F.F.I., and had many exciting stories to tell. They had lots of money and Sgt. Berlin gave me a big wad of 100 franc French notes.
I stayed around Bordeaux for a few days. Frédéric and I had the same hotel room. He had great hopes that he could return to the United States with me but Capt. Austin told him it would be impossible. So one morning Frédéric and I said our goodbyes and I left with Capt. Austin and a Captain of the Free French Army. We headed across southern France to meet the U.S. Seventh Army. We were driving a big French car with an American flag on one side of it and the French Tricolor flag on the other side.
We stopped in Toulouse France and went to a French Army Depot and I was outfitted with a French Army uniform to replace my civilian clothes. It was complete from cap to hob nail shoes. I still have most of this outfit. A few moth holes but otherwise in good shape.
On September 20th we met army units belonging to the Seventh Army and they directed us to the 12th Tactical Air Command and I reported for duty or orders. The next morning I was on a plane heading for Naples, Italy. After a couple of days there I picked up orders to start my way back to England. I was routed through North Africa staying all night in a barracks they said used to belong to the French Foreign Legion and the next morning caught a plane out of Casablanca to Southern England. I remember seeing the Rock of Gibraltar from the air. We did not fly over Spain but skirted it because Spain was neutral.
After landing at an air base in southern England I was put on a train to London with a sleeper compartment. The English trains were great. Smooth, not like the lurching of our U.S. trains.
I reported to a place all evadees or escapees were required to report at. My story was checked. I was given a new uniform and drew my back pay. I had almost 10 months pay coming, but wisely sent most of it home.
Then I went back to Polebrook to visit old buddies of the 351st. I got off the train in Peterborough and walked down to the Bull Hotel. When I walked in who was the first American I should see but Captain Al Behrends, my old roomie. He was a second lieutenant when I was shot down nine months before. When I got to Polebrook I met Capt. Sterling Mc Cluskey who was now Operations Officer for the 510th Squadron. "Mac" was a 2nd looey when I had left.
While at Polebrook I found out about the remainder of my crew. They said F.E. "Andy" Anderson, my Engineer, had walked out through Spain in one month and Harold Freeman, our Navigator, had followed him out in three months, but that all the other members were prisoners of war. I was very thankful after hearing all of this. It made me appreciate Mama and Papa all the more! What patriots they were. What chances they and their son took in hiding me all that time. If they had been caught they would have been shot.
In about a month I returned to the States. Although I remained in the Air Force I did not have to return to combat duty but took more training.
In 1945 when the War was over I wrote to Mama and Papa in France and had news from them promptly in return. We have kept in touch through all the years. After I married and we had children they have watched our children grow up through pictures we sent them and now they are seeing our grand-children grow up. They never miss a birthday, a Christmas, or a New Year, without sending a card. In 1967, twenty-three years after my experience, I flew back to visit them and had a wonderful visit. Then in 1977 my wife and I came to England on the 8th Air Force Reunion Tour and the second week we went to France to visit Mama, Papa, Frédéric and family. If I live to be one hundred I will never forget them and will always be grateful for the kindness shown me.


Edouard and Léona Nadeau with Robert Wilcox their American son "Bob" in 1977

Soon after the war Robert married June Uhil and they had two children, their son was given Edouard as his middle name. Robert was a farmer and worked as a rural mail carrier in the Blue Mound area until he retired. He died in 1999 at the age of 82 and is buried in his home town of Blue Mound in Illinois alongside his wife who died a few years later in 2003.
Edouard Nadeau died in 1985 aged 86 and his wife Léona died in 1991 aged 92. They are buried in the cemetery at Saint-Simon-de-Pellouaille. Their son Frédéric died in 2013 aged 92.

In November 2015 the Wilcox family received a letter from the Deputy Mayor of Saint-Simon-de-Pellouaille inviting them to a ceremony in honour of the Nadeau family, organised for December 19th by Souvenir français and the Consulat des Etats-Unis. Robert's grand daughter Kari Wilcox Foster accepted the invitation and flew out from the U.S. to attend.


The day began with a service in the village church then the laying of wreaths at the Monument aux Morts with the American and French flags flying. This was followed by the unveiling of plaques at the Nadeau family tombstone in the cemetery and at the their old house at Bénigousse. Both ceremonies were attended by nearly a hundred people including Thomas Wolf from the U.S. Consulate at Bordeaux, the Deputy Mayor of Saint-Simon-de-Pellouaille Claude Lucazeau who had organised the ceremonies and two historians who specialise in Allied air crashes in the South-West of France during the war, Bernard Ballanger and Michel Souris. A youth choir sang the American and French national anthems.
Kari Wilcox and Thomas Wolf took the opportunity to view inside the old house which has hardly changed since the war and empty for some while. Its new owners, M and Mme Dédouche, are in the process of renovating it. 

In the village hall an exhibition displayed the story of Robert Wilcox, his mission and the Nadeau family showing many press articles that have appeared over the years on their story. A fantastic story and an honour to be able to present it here.



The following are some links to articles in the press reporting the events of the ceremonies :

L'aviateur tombé du ciel (lien)
L'acte de bravoure des Nadeau (lien)
L'hommage franco-américain aux Nadeau (lien)
Video : France3 - L'hommage à une famille de résistants (lien)



Conférence : Pègre contre Résistance en Dordogne - Patrice Rolli : 28 janvier 2016 à Périgueux

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementDocument et livre

Dans le cadre du cycle de conférence organisé par les Archives Départementales de la Dordogne, Patrice Rolli interviendra jeudi 28 janvier 2016 sur le thème "Pègre contre Résistance (mars - août 1944)" au Centre Départemental de la Communication, rue St Georges, Périgueux à 18 heures.





A lire également :
La Phalange nord-africaine en Dordogne : Histoire d'une alliance entre la pègre et la Gestapo par Patrice Rolli (lien)

Dans la nuit... la Liberté : Spectacle consacré à la Résistance pendant l'occupation - Trans-sur-Erdre (44)

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementMédia et cinéma

L'association Transmission vous propose sa nouvelle création : Dans la nuit... la Liberté. 

Vous serez plongé pendant près de deux heures dans les années 40, et dans le quotidien de Nantes et d'un village rural. Les 200 acteurs vous feront revivre les événements majeurs qui se sont déroulés dans l'ouest de la France au cours de la seconde guerre mondiale, en période d'occupation. Exécution des 50 otages à Nantes, constitution du maquis de saffré, traques, sabotages, bombardements, déportations... vous serez au coeur du quotidien des citadins et ruraux de l'époque. 

200 acteurs - 2h de spectacle - 7 ha d'aire scénique.



Représentations 2016

26 - 27 - 28 Août
1 - 2 - 3 Septembre
8 - 9 - 10 Septembre
21h30

Trans-sur-Erdre (44)




Vous avez la possibilité de compléter votre soirée avec le repas animé "Libération" (sur réservations uniquement) et ainsi remonter le temps dès 19h. 

L'accès au site du spectacle est possible à partir de 18h30. Le repas débute à 19h. Pour des raisons de sécurité aucun accès à l'aire scénique n'est possible avant le spectacle. L'accès au gradin est possible à partir de 21h - début des représentations à 21h30. 

Pour les personnes qui participent au repas "Années 40", des places groupées sont réservées pour qu'elles puissent pleinement profiter du repas et de l'animation.


Bande-annonce du spectacle 2016 (lien)
Informations et réservations (lien)


Angoulême - Exposition : 1939-1945 : résister par l'art et la littérature en Charente

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Rédigé par Alan dans la rubrique MuséeÉvènement

1939-1945 : résister par l'art et la littérature en Charente 

Du 1er février au 30 avril 2016, vous découvrirez, à l'Espace mémoriel de la Résistance et de la Déportation, une exposition intitulée "Résister par l'art et la littérature", en lien avec le thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation, proposé aux scolaires (lien). Un focus est réalisé sur les Charentais qui ont utilisé l'art et la littérature comme moyen de résister aux Allemands. Du simple graffiti à la caricature en passant par le dessin, des chansons et des poèmes, tous les moyens sont bons pour résister aux Allemands et pour s'exprimer.



Cette exposition s'accompagne d'un dossier pédagogique intitulé 1939-1945 : résister par l'art et la littérature en Charente (lien)

Espace mémoriel de la Résistance et de la Déportation 
34 rue de Genève 
16000 Angoulême 

Visite tout public, libre et gratuite : tous les 1ers samedis de chaque mois de 14h à 18h. 
Visite guidée* du lundi au vendredi pour les groupes et les scolaires. 
(*réservation auprès des Archives départementales, 24 avenue Gambetta à Angoulême, par téléphone au 05 16 09 50 11 ou par mail : archives16@lacharente.fr)


Concours National de la Résistance et de la Déportation 2016
Résister par l'art et la littérature
Document réalisé par Jean-Paul Bedoin, président délégué de l'ANACR en Dordogne (lien)


Hommage à René Chabasse ce dimanche 21 février 2016 à Angoulême

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireÉvènementSection Spéciale de Sabotage


Inauguration d'une stèle en hommage à René Chabasse, héros de la Résistance
Dimanche 21 février 2016 à 17 heures
Angoulême


Le 21 février 1944 René Chabasse, contre l'avis de ses amis Jean Mensignac et Jacques Nancy, décida d’aller à Angoulême chez Berger au 84 boulevard d'Ornant. René a dit "ce sera la dernière fois, mais il faut que je rencontre mes amis pour les prévenir du danger". 


La maison surveillée par la Gestapo, servait de "boîte aux lettres" et de lieu de réunions clandestinesIl est arrêté, mais il réussit à s'échapper à deux reprises avant d’être rattrapé et abattus par les balles allemands au coin de la rue de Périgueux et du boulevard qui porte aujourd'hui son nom. 

René Chabasse
abattu à Angoulême le 21 février 1944
à l'âge de 22 ans

Chaque 21 février une cérémonie déroule à 17 heures avec le dépôt de gerbes à l'endroit même où René Chabasse fut abattu à l'angle de la rue Périgueux et du boulevard René Chabasse devant la plaque qui porte son nom.

Cette année pendant la cérémonie une nouvelle stèle sera inauguréà la mémoire de René Chabasse. La cérémonie est organisée par la Mairie d'Angoulême et Madame Gros-Duruisseau, présidente de l'Association des Déportes, Internés et Familles de Disparus de la Charente.


En savoir plus :

René Chabasse (1921 - 1944) résistant jusqu'au bout (lien)
René Chabasse : 1946 - Inauguration de la plaque commémorative à Angoulême (lien)
Angoulême : Plaque en mémoire de René Chabasse (lien)
Angoulême février 1944 : L'arrestation de la famille Berger (lien)

La cérémonie du Pont Lasveyras 2016 : discours de Nikolina Grimalt

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Rédigé par Alan dans la rubrique Pont LasveyrasA.F.A.V


Discours de Nikolina GRIMALT, présidente de l’A.F.A.V. lors de la commémoration du 72 ème anniversaire du massacre du pont Lasveyras le 16 février 2016.


Amicale des Familles et Amis 
des Victimes du nazisme 
en Limousin et Périgord 
(A.F.A.V.) 
La Mairie 24270 LANOUAILLE 
FRANCE 

Chers Amis, 

Je dis Amis, parce que si nous sommes tous ici aujourd’hui c’est pour témoigner notre amitié aux Familles des victimes de la barbarie nazie et pour honorer la mémoire de ces jeunes gens qui ont donné leur vie pour la France. 

Dans son discours du 16 février 2014, Monsieur Fritz KÖRBER, artisan du jumelage entre le Limousin et la Moyenne Franconie, la première personnalité allemande venue ici, invitée par l’A.F.A.V., a cité le philosophe français Gabriel MARCEL qui a écrit : 

« C’est parce que les morts se taisent que tout recommence depuis le début ». 

Aujourd’hui les Familles des victimes ont décidé de ne plus se taire et de vous présenter leurs proches tués ou faits prisonnier ici même. 

Chers Amis, sachez que derrière les noms gravés sur cette pierre grise et froide il y avait la chaleur d’un foyer, l’amour de parents, le rire des sœurs et frères… il y avait tout simplement LA VIE ! 

Peut-être ces noms ne vous disent rien mais sachez qu’ils représentent toute la jeunesse française qui en 1944 a rejeté l’occupation allemande et la collaboration vichyste: il s’agit de neufs réfractaires de Périgueux, de trois de la Gironde, de deux frères originaires de la Normandie, de six réfractaires de la Haute-Vienne, de dix huit du nord de la Dordogne, de deux réfractaires d’Alsace, d’un réfractaire de la Charente, de l’Indre, de la Corrèze, et des Pyrénées Orientales. 

Malheureusement, l’année prochaine vous trouverez un nouveau nom sur cette stèle : c’est celui de René Charles Alexandre CUMAZZI de Nancy (Meurthe et Moselle). 

Dans divers documents il est mentionné soit 12, soit 13 ou même 14 déportés. Jusqu'à il y a 15 jours l’A.F.A.V. n’avait identifié que 12 déportés. Depuis, nous avons retrouvé dans les Archives des Tribunaux Militaires au Blanc dans l’Indre le répertoire des entrées et sorties des prisonniers, passés par 1 le siège de la Gestapo, impasse Tivoli à Limoges. Dans ce répertoire figurent les noms de 13 arrêtés au Pont Lasveyras y compris celui de René CUMMAZI. 

De Limoges, René CUMMAZI est parti pour Compiègne et ensuite pour Mauthausen le 22 mars 1944 en même temps et dans le même train N° I.191 que René LAGUIONNIE, Léon Jean PROMY et Jean REMY. Ils sont arrivés le 25 mars dans un état d’épuisement tel que René CUMMAZI est décédé le lendemain, c'est-à-dire le 26 mars 1944. 

René CUMMAZI a été déclaré « Mort pour la France » et son nom sera rapidement inscrit sur cette stèle. 

Les Familles veillent sur la mémoire de leurs morts mais aussi sur la mémoire des Familles disparues à jamais après l’assassinat de leur fils : Il s’agit de la Famille de Paul BITARD, de Jacques DUBOUÉ, de Raymond GRANGER, de Max MADRONET, d’Henri PEYRAMAURE…

Sachez aussi que la mère de Maurice Damis a perdu la raison après l’assassinat, ici, de son fils le 16 février 1944 et l’exécution de son mari, sorti acheter le pain le 12 juin de cette même année au village des Piles ! 

Sachez aussi que la mère de Max Madronnet a perdu la raison après s’être rendue au camp de Mauthausen pour chercher son fils ! 

Sachez aussi que la mère d’André Dupuy, épuisée par le chagrin, n’a pas pu assister à l’enterrement de son fils ! 

Sachez aussi que la mère d’André Bartou ouvrait la porte dès qu’elle entendait un bruit en disant « c’est André qui revient ! » 

Les Familles voudraient profiter aujourd’hui de l’occasion qui leur est donnée pour la première fois de prendre la parole pour remercier les propriétaires limitrophes ayant cédé, pour un franc symbolique, le terrain nécessaire pour la construction des parkings. 

Elles voudraient surtout remercier tous les habitants des localités environnantes, tous ces anonymes, qui ont, en leur temps et malgré le contexte, aidé, nourri, soutenu et soigné leurs proches. 

Nous remercions Monsieur Wilfried KRUG, Consul Général de la République fédérale d’Allemagne à Bordeaux, pour sa présence considérée par les Familles comme un hommage du peuple Allemand à leurs morts. 

Merci ! 

Nikolina GRIMALT 
Présidente de l’A.F.A.V. 

Pont Lasveyras, le 16 février 2016

Jean Lapeyre-Mensignac : la ville de Nontron lui rend hommage

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Rédigé par Alan dans la rubrique Hommage et recueillement

En octobre 2015, quelques mois après sa mort, la ville de Nontron a rendu hommage à Jean Lapeyre-Mensignac, né le 21 mai 1922 à Nontron. Agent P2 dans le réseau Sol, organisateur du B.O.A. - S.A.P. Région B, chargé de mission du B.C.R.A. du général de Gaulle.


Voici un extrait du Bulletin Municipal de la ville de Nontron - Décembre 2015



En savoir plus

Sud Ouest - le 7 janvier 2015 : L'hommage à Jean Lapeyre-Mensignac (lien)


La cérémonie du Pont Lasveyras 2016 : discours de Pierre Thibaud

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Rédigé par Alan dans la rubrique Pont Lasveyras

Discours de Pierre Thibaud, maire-adjoint de Payzac et co-président de l'Amicale des Anciens du Bataillon Violette lors de la commémoration du 72 ème anniversaire du massacre du pont Lasveyras le 16 février 2016.


Le 16 février 1945, une petite troupe d’habitants, quelques enfants, accompagnés des maires de Savignac, Payzac et Beyssenac, se rendirent au moulin du Pont Lasveyras pour déposer quelques fleurs auprès de la croix de Lorraine de fortune plantée sur les lieux du massacre de l’année précédente. Au même moment plus de 5000 combattants issus de cette terre de résistance de Dordogne Nord et du Limousin continuaient la lutte, regroupés au sein du Bataillon Violette, nom de résistant de René Tallet et de la Brigade Rac, Armée Secrète Dordogne-Nord, après d’autres heurts sanglants, d’autres morts, après avoir libéré Périgueux, Angoulème, Cognac, Saintes, avant les opérations de Royan et l’Ile d’Oléron. 

1945. Pour quelques années encore, le chemin vers le moulin se présentait comme il était à l’heure où les maquisards le prirent pour refuge, pensant pour un temps y être à l’abri du pire, comme se sentaient à l’abri les maquis de la forêt de Durestal, à Vergt, ceux du Vercors ou les jeunes étudiants bordelais cachés à la ferme isolée de Richemont près de Bordeaux et qui furent tous fusillés. Les Allemands et les horribles dénonciateurs à leur solde se sont joué de toutes les planques. 

On accédait au moulin par un méchant sentier coincé entre des rocailles et l’Auvézère, sentier couvert de ronces, quasi impénétrable, où seuls se risquaient les animaux domestiques des rares fermes et moulins alentour. Un an après, en 1946, il y a juste 70 ans, se dessina le premier projet de stèle qui fut érigée des mains des anciens résistants aidés bénévolement d’artisans, tel le maçon Fouraud, de Lanouaille, de paysans et soutenus par les communes. Chacun contribua à porter une pierre à la mémoire si vive et si cruelle du moulin que l’on nommait encore « de la papeterie » ou « de la forêt ». La carrière de Dussac offrit des blocs de pierre, véhiculés sur place par la paire de bœufs de la famille Penaud à las Bordas, à Saint-Cyr. Ces volontaires construisirent dans un même devoir mémoriel la stèle de la Sarlandie en souvenir des maquisards FTP exécutés sur place après avoir posé une bombe contre une colonne allemande, le 9 juillet 1944. 

L’amicale des anciens du bataillon Violette, de la brigade RAC et du 50ème RI se forma spontanément au lendemain de la guerre. Les acteurs de ce temps prêtèrent serment de ne jamais oublier les victimes du Pont Lasveyras , de leur porter à jamais l’hommage des survivants et de transmettre leur mission aux générations suivantes. Depuis 70 ans, chaque année, l’amicale, en ce lieu,  a été fidèle à cet engagement. 

Le 16 février 1993, dans ce qui fut hélas son dernier discours de président de l’amicale, le capitaine Charles Sarlandie, rappela que si quelques victimes furent reprises par les familles au lendemain du massacre, une vingtaine subit l’anonymat humiliant d’une fosse commune au cimetière de Payzac, alors que les autorités allemandes à Limoges et le pouvoir de Vichy interdisaient à la population de suivre le cortège funèbre de ceux qu’ils qualifiaient de « terroristes ». Certains furent inhumés par la suite au cimetière militaire de Chasseneuil et furent repris petit à petit par les familles avec le concours du service des Anciens combattants et les services de l’Identité judicaire. Trois corps restèrent longtemps anonymes, non réclamés par les familles. Regroupés en 1960,  ils furent inhumés au nouveau cimetière de Payzac en 1989 dans une concession perpétuelle offerte à l’Amicale la municipalité. Malgré une identification tardive, leur caveau fait aujourd’hui symboliquement figure de tombeau au maquisard inconnu, en hommage à tous ceux qui tombèrent pour la France, seuls, sans noms, loin de leurs familles. 

Dans son discours, le président rappelait qu’il fallut plusieurs années pour que l’amicale, soutenue par les communes d’origine des victimes, réussit à  prendre contact avec l’ensemble de leurs familles et leur fournisse les pièces administratives afin d’assurer leur droit d’ascendant. Chaque victime reçut à titre posthume une citation à l’ordre de l’Armée et la Croix de Guerre. 

Les victimes du Pont Lasveyras, avec celles de Mussidan un mois auparavant, marquèrent en Périgord et Limousin le début d’un printemps et d’un été de sang et d’horreur où les divisons Bremer et Das Reich martyrisèrent aveuglément le pays. Rien qu’en Dordogne, les historiens s’accordent pour compter pour la seconde Guerre 2600 morts, tués ou déportés, dont 1200 juifs, des civils, des maquisards. Au sein de la Brigade Rac et du Bataillon, on a  relevé plus de 260 morts. 

1946 – 2016 - Soixante dix ans après la première stèle en ce lieu, saluons avec le plus grand respect  les derniers témoins et  soyons fidèles au serment de fidélité des anciens maquisards de Rac et de Violette. Faisons tous en sorte, comme le rêvait tout haut Charles Sarlandie, que la mémoire du Cœur rejoigne, sans la trahir, la mémoire de l’Histoire.   

Pierre Thibaud
Moulin du Pont Las Veyras, le 16 février 2016


En savoir plus

Charles Sarlandie (lien)
Nouveau livre de l'AS Dordogne Nord : La Résistance racontée aux jeunes (lien)

Entretien avec Andrée Gros-Duruisseau du magazine Tonus Charente

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Rédigé par Alan dans la rubrique PortraitSection Spéciale de Sabotage

Voici un entretien avec Andrée Gros-Duruisseau du magazine Tonus Charente No.76 octobre 2011 à mars 2012.
Édité par le Conseil Général de la Charente

Andrée Gros-Duruisseau, matricules 43 069 et 3330 

Elle n’a jamais parlé. Fourni aucun nom, ni aucun renseignement. Cela lui vaudra de partir en déportation, une année dans les camps de concentration de Ravensbrück puis de Buchenwald. Andrée Gros-Duruisseau avait 18 ans au moment de son arrestation par la Gestapo, le 15 mars 1944, à la suite d’une dénonciation. Elle survivra à « l’enfer », avec cette obsession en tête : « tenir, pour que les autres sachent que je n’ai pas parlé… »

Aujourd’hui, Andrée Gros-Duruisseau est une alerte et heureuse grand-mère entourée de onze petits-enfants, habitant sur les hauteurs de Ruelle-sur-Touvre. Voilà cinquante ans qu’elle témoigne de son histoire, inlassablement, se rendant chaque jour ou presque dans les écoles ou lycées, accompagnant les jeunes sur les hauts lieux de la seconde guerre mondiale, pour que la mémoire ne se perde pas. 

Une mémoire qu’elle a consignée, de retour, dans un cahier d’écolier offert par son père. Ce cahier, qui lui a servi de « thérapie » et qu’elle a retrouvé un jour jauni et rongé aux coins par les souris dans un grenier, a été publié en 2008. Il est important de le lire. Pour comprendre ; pour ne pas oublier que c’est à des hommes et des femmes comme elle, à leur sacrifice et à leur héroïsme, que nous devons la liberté. 

La ferme des Duruisseau, « les Forêts », sur la commune de Bouëx, se trouvait en zone occupée à quelques lieues de la ligne de démarcation. Aussi est-ce « tout naturellement », dit-elle, que toute la famille est entrée en Résistance. D’abord pour aider les réfugiés, dont de nombreux Juifs, à franchir la ligne. Puis en rejoignant le réseau fondé par René Chabasse, autre enfant du pays. Le grand frère d’Andrée, Edmond, coordonne les opérations de parachutage du Bureau des opérations aériennes (BOA) en Charente. Les parents, Alcide et Augustine, accueillent tous les hôtes de passage, cachent le matériel et les armes. Elle, est nommée agent de liaison, accomplissant d’innombrables allers et retours à bicyclette entre Bouëx et Angoulême, au nez et à la barbe de l’ennemi, pour transmettre les consignes. 

Mais le réseau est infiltré par un indicateur à la solde de l’occupant. Le 9 février 1944, Claude Bonnier, le délégué militaire régional, est arrêté et se suicide. Douze jours plus tard, René Chabasse tombe à son tour ; il tente de s’évader mais est abattu en pleine rue, à Angoulême, à l’âge de 23 ans. Le 15 mars, la ferme des Forêts est encerclée, à l’aube, par la Gestapo. Alcide et Edmond parviennent à s’enfuir sans qu’Andrée le sache. La jeune fille est emmenée pour être interrogée. 

S’ensuivent deux mois de torture et d’isolement au cachot. Puis c’est le départ pour Romainville, Neue Bremm et enfin Ravensbrück. Elle y porte le matricule 43 069 et le triangle rouge des prisonniers politiques avec un « F » pour « française » en son milieu. « Des coups, des cris ; des coups, des cris ; tel est notre quotidien… Mais que nos gardiens ne croient pas qu’ils vont nous faire plier ! » Celles qu’Andrée Duruisseau surnomme ses « deux mamans charentaises », Berthe Noblet et Marcelle Nadaud, périront dans le camp. 

Quelques semaines plus tard, nouveau départ, pour un kommando dépendant de Buchenwald et son usine d’armement. Nouveau matricule, le 3330. Le 14 août 1944, c’est son anniversaire. « J’ai 19 ans et je ne veux pas mourir ! Une seule pensée me console : peutêtre, finalement, ai-je été la seule arrêtée de ma famille ? Peut-être sont-ils libres ? » Les privations, les brutalités, la maladie, les blessures, le froid, le travail épuisant transforment cependant peu à peu Andrée Duruisseau en un fantôme d’elle-même. Les alliés, Russes d’un côté, Américains de l’autre, avancent. Les Allemands reculent, mais ne cèdent pas. Le 14 avril, ils décident de partir vers l’est avec les déportées du kommando. Encore deux semaines de terreur et de marche forcée, pendant lesquelles beaucoup mourront. Enfin, la jeune fille et ses compagnonnes d’infortune sont recueillies par des prisonniers de guerre français et sont sauvées. 

Le 1er juin 1945, c’est le retour en Charente. Entre-temps, Jacques Nancy a pris la relève de Claude Bonnier et a créé la SSS, section spéciale de sabotage, à laquelle Edmond Duruisseau a pris une part active. La France a été libérée. Le village fête le retour d’Andrée. Les résistants viennent la saluer : tous le savent, elle n’a pas parlé.


En savoir plus :

Le Cahier - Temoignage d'Andrée Gros-Duruisseau : resistante et deportée (lien)
L'arrestation d'Andrée Duruisseau le 15 mars 1944 (lien)
Retour des camps de concentration d'Andrée Duruisseau le 1er juin 1945 (lien)
Andrée Gros, figure de la Résistance : Sud Ouest novembre 2015 (lien)
Une leçon d'histoire avec Andrée Gros : Charente Libre juin 2015 (lien)

Raymond Marty « Nénette » ancien de la brigade Rac nous a quitté

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacHommage et recueillement 

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition de Raymond Marty, né le 2 mai 1924 à Nantheuil-de-Thiviers. Ancien combattant de la brigade Rac.



Royan Thiviers

Au nom de la brigade RAC, 
Madame Michèle Cézard, 
fille du Colonel RAC

vous fait part décès de M. Raymond MARTY, 
un proche du Colonel RAC et de sa famille.

Pompes funèbres Dubreuil
ZAE, Labaurie, Eyzerac, Thiviers
tel. 05.53.52.88.30



France Forever / France Quand Même

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Rédigé par Alan dans la rubrique Le coin du collectionneur

I recently found a rather interesting cushion in a shop in the village of Debenham, Suffolk which sells mainly old French pieces of furniture and bric a brac. One of its owner's father was French and had made it over to England during the war and had joined the R.A.F. as a pilot.

It looks like the material used had started out as a silk scarf and then later a back has been added to make it into a cushion cover.



France Forever was founded in 1940 as an association of French men and women living in the United States and of American friends of France, seeking to preserve the age-old comradeship between these two great countries in the cause of freedom and democracy. The organisation was created to support Général de Gaulle and held their first public meeting at the Carnegie Hall in New York on December 20th 1940. 
Its founders were :

  • Major General William G Price, Jr. - commandeur de la Légion d'honneur
  • Oswald Chew - Officier de la Légion d'honneur
  • Emile C. Geyelin - Chevalier de la Légion d'honneur
  • Roger E. Brunschwig - Commandeur de la Légion d'honneur
  • Eugene J. Houdry - Chevalier de la Légion d'honneur
  • Fred G. Hoffherr - Chevalier de la Légion d'honneur
  • Emile G. Henno - Chevalier de la Légion d'honneur
  • Henri L. Laussucq
  • Pierre Quilleret
  • Jacques de Sieyes - Officer de la Légion d'honneur
  • Docteur Albert Simard - Chavalier de la Légion d'honneur

Later the organisation would become affiliated with the French Committee of National Liberation and published a monthly bulletin promoting its ideas, fighting against Nazi propaganda and allowing the true voice of France to be heard in the United States as well as encouraging those in France to resist and play their part in bringing about ultimate victory.


From the cover of a leaflet published by France Forever

France Forever laminated pin owned by Yvonne Klug Redgis,
a Jewish French Resistance member who had been imprisoned in France
(collection : United States Holocaust Memorial Museum)

Join France Forever poster by Henri L. Lassucq

Front cover of monthly bulletin published July 1943
(photo : Fondation de la France Libre)





Yves Guéna, résistant de la première heure nous a quitté

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Rédigé par Alan dans la rubrique Hommage et recueillement


Yves Guéna nous a quitté à l’âge de 93 ans.
Né le 6 juillet 1922, à Saint-Pierre-Quilbignon (ancienne commune de Finistère), ancien des Forces françaises libres, ancien maire de Périgueux, il est décédé ce jeudi matin à Paris.


Roger Ranoux et Yves Guéna en 2002


A lire également :
Sud Ouest (lien)
Le Parisien (lien)

Saint-Michel près d'Angoulême : stèle en mémoire de onze résistants victimes des Allemands

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

La commune de Saint-Michel, près d'Angoulême, a particulièrement souffert de l'occupation allemande. Une stèle située dans le cimetière porte les noms de onze résistants victimes des Allemands.  Parmi eux, Paul Bernard fut fusillé le 5 mai 1943 à la Braconne. Il avait été arrêté le 10 novembre 1942 et torturé à la prison d'Angoulême. Raymond Barrière, René Gallois, Marcel Nepoux, Marc Nepoux furent également fusillés à la Braconne le 5 mai 1943. Les autres moururent en déportation.  Ce sont : Jean Doucet, Marc Doucet, Jean Lajudie, Auguste Sallat, Jean Roussy.

Extrait d'Etudes Charentaises publiées par le Centre Départemental de Documentation et d'Equipement Pédagogiques : No. 8 Avril. Mai. Juin 1968. L'extrait est du chapitre Hommage aux martyrs et victimes de l'occupation allemande en Charente par R. Beillard et P. Clerfeuille.

Monument des Fusillés de la Braconne
Association pour le Souvenir des Fusillés de la Braconne (lien)
Marc et Marcel Nepoux (lien)
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