Quantcast
Channel: La Resistance Francaise
Viewing all 617 articles
Browse latest View live

Les événements de mars 1944 à Brantôme - Témoignage de M. E. Verbauwen

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

En mai j'ai eu le plaisir de rencontre la famille d'Edouard Verbauwen, prisonnier de guerre rapatrié en 1943 et ancien combattant de la 6ème Cie de la Brigade Rac basée dans la région de Saint-Saud-Lacoussière, Miallet et La Coquille.


Merci à la famille de nous avoir fait parvenir quelques photos d'Edouard Verbauwen prises en Allemagne en 1941 et 1942 et un témoignage écrit par lui sur les événements de mars 1944 à Brantôme.



Société Historique et Archéologique du Périgord (lien)
Brantôme le 26 mars 1944 - Photos du monument aux morts (lien)
Représailles en Dordogne du 27 mars 1944 (lien)


Photos de la cérémonie du massacre de Tulle du 9 juin 1944

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

Le , après avoir raflé les hommes de 16 à 6O ans, les SS et des membres du Sipo-SD vouent 12O habitants de Tulle à la pendaison, dont 99 sont effectivement suppliciés. Dans les jours qui suivent, 149 hommes sont déportés à Dachau, où 1O1 perdent la vie.

Un grand merci à Marc Delage pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photos de la commémoration du massacre de Tulle du 9 juin 1944.










Jauldes - Chemin de la mémoire des aviateurs Américains du Channel Express III

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Les Alliés,Maquis Bir Hacheim

Le 19 juin 1944 une forteresse volante du 8ème USAAF au cours de leur 17ème mission tombe près de Jauldes, en Charente.

L'explosion de l'avion a lieu en plein vol et sept membres de l'équipage ont peri, les trois autres avaient pu sauter à temps en parachute et atterrissent dans la campagne charentaise. Ils seront recueillis par des villageois puis par le maquis de Bir'Hacheim.

En mai j'ai eu le plaisir de rencontre, accompagné par Tony, Jackie Brun et le général versaillais Jean-Pierre Faure, un fils et deux filles de deux familles en Charente qu'ont hébergé les trois aviateurs. Le fils d'Emile et Germain Blanchon à Villeboeuf près de Vitrac-Saint-Vincent et les deux filles de Marie-Louise Delage qui à hébergé les trois aviateurs dans une maison vide de son père M. Beau près de Saint-Adjutory.

Les deux filles de Marie-Louise Delage
avec deux photos du pilote William "Bill" Massey
(1944 et 2O18)

La maison de M. Beau à la Petite Maison Neuve 
près de Saint Adjutory (photo de 2O18)

Jean-François Blanchon, fils d'Emile et Germaine Blanchon 
et son épouse Nicole avec la photo de 2O18 du pilote William Massey

Photo de cinq aviateurs Américain en Charente en 1944
(Collection de la famille Blanchon)

Au verso de la photo

Emile Blanchon, pour leur faire plaisir, était allé chercher à Jauldes un petit morceau de l'aile de leur avion. Les trois aviateurs gravèrent sur l'aluminium, avec une pointe, leur noms.

Les trois aviateurs avec un quatrième (deuxième à gauche),
et un maquisard (en bas à droite), au maquis du Chatelars (août 1944)
(Collection de la famille Blanchon)

Inauguration en 1951 du mémorial de la Résistance de Chasseneuil.
Emile Blanchon est présent (2ème à partir de la droite)
(Collection de la famille Blanchon)

L'aileron du B-17 Channel Express III à l'Espace Mémoriel 
d'Angoulême. Offert par l'association Franco-Américain.

Panneau à l'Espace Mémoriel

Chaque 19 juin, une cérémonie en souvenir de des aviateurs américains s'est deroulée à la stèle de Jauldes en présence des autorities civiles et militaires, associations d'ancien combattants et des associations du souvenir Françaises et Américaines

A lire également : 
Jauldes - 19th June 1944 : The story of the crew of B-17 Channel Express III (lien en anglais)

Royan, Occupée, Bombardée, Libérée - une BD par Giro

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livre

Royan - Occupée, Bombardée, Libérée est une très belle bande dessinée historique de Giro sur l’occupation de Royan par les allemands et comment les Royannais vivaient, avec leurs privations et leurs débrouilles, avec les résistants et les conflits, des témoignages de Royannais qui ont vécus cette période. 
La BD est en collaboration avec Yves Delmas historien Royannais reconnu, qui à participer au texte.

Anecdote sur la BD Royan - Occupée, Bombardée, Libérée par Giro :

"Je suis allé voir et surtout écouter plusieurs anciens Royannais et Royannaises qui m'ont raconté quelques détails de leur vie pendant l'occupation allemande. Ces histoires ne seront jamais dans les livres historiques mais elles trouvent place dans cette BD comme le récit du naufrage d'un bateau vers Vallières qui transportait des fûts de rhum et qui donna lieu, à la nuit tombante, à un partage complice de la cargaison entre Royannais et Allemands".


Format 21x29,7 cm
36 pages époustouflantes
Editions 53 et 58
Prix 6€ - en stock ! (lien)



Quelques extraits de la BD :




Jean Robert Lajarthe - 4ème Cie de la Brigade Rac - Saint-Front-la-Rivière

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacPortrait

Nous sommes très reconnaissant à Monique Lajarthe, fille de Jean Robert Lajarthe, qui a eu la gentillesse de partager quelques documents du Service Historique de la Défense à Vincennes concernant son père.

Jean Robert Lajarthe en 1944
Jean Robert Lajarthe, dit "Boiteux" né le 12 août 19O9, a appartenu à la brigade Rac, groupe Canva secteur de Saint-Front-la-Rivière (24) et il a participé à plusieurs combats :

Javerlhac le 24 juillet 1944
Puy de Fourche le 15 août 1944
Périgueux le 19 août 1944
Angoulême le 31 août 1944 (chef de section des grenadiers à Angoulême - 16 hommes).
Investissement et réduction de la poche de Royan de septembre 1944 au 17 avril 1945.
1er octobre 1944 il est nommé sergent adjoint au chef de section des mortier.

Il a continué à servir dans sa formation après la Libération jusqu'au 2O octobre 1944 date à laquelle il a souscrit un engagement volontaire pour la durée de la guerre au sein de la brigade Rac / 5Oe R.I. 
Il est rentré dans ses foyers le 27 Juillet 1945 comme propriétaire d'une exploitation agricole.

s'il réveillait des souvenirs chez quelqu'un Mme Lajarthe serait très heureuse d'en être informée et de prendre contact avec ceux-ci.











 A lire également :

Saint-Front-la-Rivière - Groupe Maquis no.2 de la Brigade Rac (lien)
Le Groupe Roland Canva - Groupe Maquis no.2 de l'A.S. Dordogne-Nord / la Brigade Rac (lien)

L'équipe de foot du 1er Bataillon de la Brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Photo partagée par Marc Delage de l'équipe de football des FFI 1er Bataillon de la Brigade Rac. Son père Paul Delage étant au centre, debout, et Gabriel Dogneton étant à l'extrême droite debout. 

Paul Delage et Gabriel Dogneton ont fait partie de la 4ème Cie de la Brigade Rac secteur Saint-Pardoux-la-Rivière.


Rodolphe Cézard dit Rac avec l'équipe de basket-ball de la brigade Rac
Saintes le 8 octobre 1944




Menton (06) - commémoration de l'Appel du 18 juin 1940

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Évènement

Cette semaine j'ai le plaisir d'assister à la commémoration à Menton (Alpes-Maritimes) de l'Appel historique du 18 juin 194O, premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, discours malheureusement non enregistré.

La cérémonie de la commémoration a été au monument de la Résistance de la place Koenig (rue Saint Michel) dans le vieux Menton en présence des élus de la ville, des autorités civiles et militaires, des associations patriotiques et une foule de Mentonnais. Après les discours et le dépôt de deux gerbes devant le monument c'était avec autant d'émotion qu'a résonné « Le Chant des Partisans » et « La Marseillaise ».









Le monument a été inauguré le 6 décembre 1956 
par le Général d'Armée Koenig, 
monsieur J.P. Moatti préfet des Alpes Maritimes, 
monsieur Jean Médecin président du Conseil Général, 
monsieur Francis Palmero Maire de Montron.



Inscription centrale : « Victorieuse et sereine la Résistance sort de la clandestinité »





Sur le côté droit : « Aux martyrs de la Déportation et de la Résistance »


A droite de la statue, au sol, se trouve une plaque métallique recouvrant une urne contenant des cendres de déportés - Inscription : « Cendres des déportés victimes des camps de la mort XXXe anniversaire 1945-1975 »


Plaque commémorative
Inscription : « In memoriam -La first special service force américano-canadienne libéra Menton le 8 septembre 1944, précédant trois mois de difficiles combats à la frontière franco-italienne pour soutenir le flanc droit des amrées alliées - Au cours de ces opérations pour la Libération du sud de la France, 66 soldats furent tués et plus de 2OO gravement blessés - Ce mémorial leur est dédié en témoignage de reconnaissance et pour ne pas les oublier - First special service 8 mai 1995 »



Autre petite plaque métallique : « L'Association Nationale des Médaillés de la Résistance Française - A nos camarades de combat 194O - Patria Non Immemor - 1945 »


Monument commémoratif pour les déportés, internés et fusillés de Menton 1939 - 1945



A lire également :

La Libération de Menton (lien)
Dans les coulisses de l'Appel du 18 juin (lien)

Javerlhac, Thiviers et Verteillac - cartes postales anciennes

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Le coin du collectionneur

Quelques cartes postales anciennes de l'avenue de la Gare de Javerlhac, l'Eglise de Thiviers et l'entrée du Pays de Verteillac.




Carte postale de 1947

Le 7 et 8 juillet 2018 - Camp de maquis à Durestal en Dordogne

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementDocument et livre



Le 7 et 8 juillet 2O18 de 14h à 18h


Chemin de la mémoire du camp de Résistance de Durestal (près de Cendrieux) en Dordogne.

Visite commentée de ce maquis reconstitué selon des témoignages historiques avec l'association « la mémoire de nos pères »




Le camp se trouve près de la stèle élevée en 199O dédié au maquis de Durestal fondé par Mojzesz Goldman, dit "Mireille », premier chef départemental du maquis AS Dordogne en 1943. Près de 1OOO hommes pouvaient séjourner dans ce lieu situé près d'une source, une veritable "ville dans les bois".

Crée en 1943 au plus profond de la fôret de Cendrieux, le Maquis de Durestal, lieu de mémoire, revit grâce à des passionnés. Les 7 et 8 Juillet, des reconstitutions du camp avec l'association « la mémoire de nos pères » ainsi qu'une visite guidée avec Jean-Paul Bedoin, president de l’ANACR (entre autres) seront proposées. Si vous n'avez pas envie de prendre votre voiture, l'Office de Tourisme a pensé à tout... ils organisons une excursion au départ de Périgueux le samedi 7 juillet à 14h et un retour vers 18h. Tarif : 9€/personne. Renseignements et réservations à l'Office de Tourisme du Grand Périgueux O5 53 53 1O 63

C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons que l'association «  la mémoire de nos pères » vient de faire paraître son premier ouvrage d'une cinquantaine de pages en partenariat avec l'ANACR et le CDM. Ce livre a pour but de présenter le maquis de Durestal à Cendrieux (explications, documents, très nombreuses photos de reconstitution du site). Il retrace également la vie des maquisards du groupe des Sangliers durant la période 43 ainsi que celle des membres du groupe AS Ancel pendant l'été 44.
Cet ouvrage sera vendu au prix de 1O € et disponible à partir du 7 juillet. N'hésitez pas à réserver votre exemplaire.

Vous pouvez contacter l’association via l’adresse email lamemoiredenosperes@gmail.com ou via le facebook de l’association (lien)






Javerlhac - Commémoration du 24 juillet 1944

$
0
0
Rédigé par Laurent dans la rubrique ÉvènementBrigade RacSection Spéciale de Sabotage

Le mardi 24 juillet, nous célèbrerons la commémoration du combat de Javerlhac du 24 juillet 1944.

Partie de nuit d'Angoulème, une colonne d'Allemands et de miliciens forte de 4OO hommes, arrive ce 24 juillet au petit jour au barrage. Face à cette colonne qui se veut punitive, le Groupe Manu composé d'un effectif de 3O hommes, tiendra pendant deux heures et les renforts de la SSS permettra de sauver Javerlhac aprés 1O heures de combat.
Cinq morts seront à déplorer coté résistants, dont Manu ACEBES Lieutenant FFI 2ème Cie Brigade RAC et créateur du Groupe Manu.


Un hommage sera également rendu à Marcel Belly qui nous a quitté cette année.

Journée commémorative avec animations et exposition.

Réservez dés maintenant votre place au repas et partagez svp.

Hector Canva dit « Roland » - A.S. Dordogne-Nord

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacPortrait

Hector Canva dit « Roland » est né le 1er août 1918 à Floringhem, Pas-de-Calais. Sous-officier d'artillerie, chef d'une section, il subit la débâcle de juin 194O. Réfractaire au S.T.O. il gagne le Maquis de l'A.S. au printemps 1943 et poursuit la guerre au sein de la Brigade Rac. 

Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Décédé le 26 octobre 1996 à Saint-Front-la-Rivière (Dordogne) où il a été inhumé.

Voici ce que raconte Hector Canva :   
Hector Canva 

Le 2O mai 1944, je reçois ma convocation pour le S.T.O. Faisant partie de la Résistance depuis un an et demi, je n'ai aucune peine à rencontrer Rac, chef de l'A.S. Dordogne-Nord, et à me mettre à sa disposition. Il me donne le commandement de quatre maquis. Ce sont les groupes de Saint-Front-la-Rivière, Javerlhac, Dournazac et Saint-Paul-la-Roche, au total cent trente hommes environ. II est décidé que la réunion de ces quatre groupes se fera le 5 juin à Saint-Front-sur-Nizonne, ce qui se fait sans incident. Nous nous installons dans les bois entre Brantôme et Bourdeilles, sur la commune de Biras. Deux jours après le débarquement, deux sabotages dans la même journée : coupure de voie ferrée entre Agonac et Château-Lévêque et sabotage du tunnel de Roufelier (ligne Ribérac-Angoulême) qui rend le trafic impossible pendant plusieurs mois.  

Le 1O juin, mouvement sur Saint-Saud et finalement Nontron où le capitaine Boucharel nous installe dans des baraquements route de Piégut. Le 13 juin, mouvement sur Champeau puis retour à Nontron. Le lendemain, je pars à Saint-Saud et je ramène le capitaine Dupuy chargé de former le 1er  Bataillon à Nontron.


Nous sommes très reconnaissant à la famille de Pierre Raymond Clément Froissard pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos. Pierre Froissard a rejoint le groupe Roland Canva à Excideuil le 27 juin 1944. Il a été blessé par balle à la main durant l'embuscade de Mareuil du 19 juillet 1944. Il est resté dans la Brigade Rac jusqu'en 1945 et a participé à la Libération de Périgueux, Angoulême et Royan.


Au dos de la photo d'Hector Canva


Novembre 1945 
Le régiment part demain pour l'Allemagne. Le Colonel Roy se fait photographier avec un groupe d'officiers.
De gauche à droite : Guy Berger, Robert, Lafage, Hector Canva, Dubois, Roland Clée, Pierrot Couturier et René Rispard


« A mon ami Froissard en souvenir des belles heures vécues ensemble » 

Photo ci-dessous de la collection de la famille de Ducourtieux


Photo du Groupe Maquis no.2 :

Le 5ème homme en partant de la gauche, derrière le chien, c'est Roland Canva. Le 9ème : Jean Juge, le 1Oème avec chapeau : Robert Juge (le frère de Jean Juge) 

A lire également :

Robert Juge - Groupe Roland Canva - G.M.2 de la Brigade Rac / 5Oème R.I. (lien)

Jean Robert Lajarthe - Groupe Roland Canva / 4ème Cie de la Brigade Rac - Saint-Front-la-Rivière (lien)


Saintes - Les chemins de mémoire - 29 juillet 2018 : St Vaize, Nieul-les-Saintes, Ecurat

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLes Alliés

Les cérémonie des « Chemins de Mémoire »

29 juillet 2O18

St Vaize, Nieul-les-Saintes, Ecurat

Programme :

9 h : Départ Cours National face au Gallia Théâtre - Saintes (Rendez-vous : 8 h 45)

9 h 3O - Stèle du crash de l'avion des Forces aériennes françaises libres. Route de la croix, St VaizeAvion abattu le 1er février 1945, faisant deux morts, André Prunier et Henri Séverac.

1O h 3O - Stèle du crash de l'avion de l'USAAF à « Rochevent » Nieul-les-Saintes. Avion abattu le 5 janvier 1944 faisant un mort, le capitaine Charles Donald Cole, sans compter Adrien Besson, décédé pour avoir aidé un pilot.

11 h 3O - Stèle du crash de l'avion de la Royal air Force à « Moulin des Fougères » Ecurat - Suivi d'un vin d'honneur à la mairie d'Ecurat.
Avion abattu le 22 juillet 1944, deux aviateurs blessés, Edward Philip Andrew Horrex et Reginald Howard Harrison. 

Pour la première fois la famille de Reginald Harrison assistera à la cérémonie d'Ecurat.




Ecurat le 22 juillet 1944 - Historique de Michel Souris

De Predannack dans le Cornwall au Moulin des Fougères

Depuis septembre 1939 les Allemands occupaient notre territoire national, mais depuis le 6 juin 1944 les alliés avaient déposé leurs armées sur le sol de France, aidés en cela par la résistance nationale. Depuis ce jour les uns comme les autres ont combattu notre tyrannique occupant.

Des aviateurs de la Royal Air Force basés à Predannack avaient pour mission, de manière régulière, de survoler le réseau ferré français et de détruire les trains de l'armée allemande.

C'est ainsi que ce 22 juillet 1944, sept avions « Mosquitos » du 151 squadron sont partis en mission sur la France, deux des appareils avaient notre région comme objectif.

Dans l'un des deux avions se trouvaient le pilote Reginald Howard Harisson, squadron leader et pilote, son coéquipier était Edwin Philip Andrew Horrex, Flying lieutenant et navigateur...

Reginald Harrison et Edwin Horrex
Ainsi, à 18 h OO (Heure anglaise) ces hommes ont décollé de leur base et survolant notre région ils ont mitraillé la gare de Saintes, puis survolant la voie ferrée vers Varzay, ils ont mitraillé et immobilisé un train de troupe, blessant le chauffeur Pierre Darçy.

Après avoir attaqué un autre site ferroviaire, Beillant – St Sever, ils ont fait un autre passage sur la gare de triage SNCF de Saintes. Mais la DCA allemande (Flack) a riposté et c'est ainsi que les artilleurs qui se trouvaient dans la prairie avaient touché un des deux « Mosquitos ».
Commençant alors à fumer et perdant de l'altitude le premier avion s'était dirigé vers Ecurat, alors que l'autre appareil partait dans une autre direction.
Atterrissant en catastrophe au « Moulin des Fougères », les aviateurs avaient quitté rapidement l'appareil en feu, qui brûlait d'autant plus facilement que sa carlingue était en bois. Il était vers les 21 h OO.

Des habitants des hameaux voisins sont venus rapidement sur place pour aider les rescapés, mais, malheureusement, les Allemands et leurs chiens sont aussitôt arrivés sur le site du crash guidés par la fumée de l'incendie de l'avion. Harrison aurait pu se cacher et se sauver mais il n'avait pas voulu abandonner son navigateur Horrex.
Les deux hommes étaient blessés, tant aux jambes qu'au visage. Les habitants du lieu leur avaient déclaré qu'ils ne pouvaient les soigner du fait de la gravité des blessures. Les Allemands avaient alors pris des volontaires parmi leurs hommes pour éloigner les aviateurs de l'avion qui en brûlant provoquait l'explosion des munitions, quelques-unes partaient dangereusement dans l'espace.
Etienne Machefert avait servi d'interprète.

Les deux hommes étaient emmenés en camion allemand à leur hôpital, ils y sont restés jusqu'au 29 juillet. Puis les Allemands avaient emmené leurs prisonniers à l'hôpital de Niort où ils étaient restés 9 jours, pour en fin de compte prendre la direction de l'Allemagne, le 7 août, mais en passant par le sud.
Dans le train qui les transportait, les aviateurs s'étaient vu confier une carte pour s'évader, ceci par un soldat allemand. Mais un officier s'en était aperçu et pour éviter les représailles les Anglais avaient rendu la carte.

En cours de route le train était mitraillé, et 8 jours après leur départ de Niort, Harrisson et Horrex avaient été hospitalisés à l'hôpital Purpan de Toulouse.
Arrivés à Toulouse le 15 août, c'est avec joie que nos aviateurs ont alors appris la libération de la ville par la résistance locale ; ceci le 18 août 1944. Leur « mission » en France était terminée ; en effet ils ont quitté l'hôpital le 3 septembre et dans la nuit du 5 au 6 septembre ils ont abandonné le sol français.

En effet, en rase campagne, un appareil « Hudson » de la Royal Air Force avait pris les Anglais en charge, ainsi que d'autres aviateurs. Ils ont été déposés à l'aéroport de Tempsford au nord de Londres. Dans cette ville ils ont été à nouveau hospitalisés.
Quelques années plus tard Harrisson est revenu au « Moulin des
Fougères », en compagnie d'un aviateur du second avion de la mission du 22 juillet, où il a rencontré, entre autres, les familles Rivière, Filliollaud, Hervé, Colas.

En 1994 une stèle a été élevée à cet endroit, à quelques dizaines de mètres du crash du « Mosquito », en présence de Waddad Horrex, l'épouse du pilote du Mosquito, celui-ci est décédé en 1996.

Un autre équipage du même « squadron 151 » est mort carbonisé sur la gare de Jonzac, le 6 août 1944 (lien). Les aviateurs d'Ecurat et de Jonzac étaient compagnons, mais le destin a frappé plus durement un des équipages. Victimes de leur devoir pour la Liberté et la France.

Châlus (87) le 14 juillet 1944

$
0
0
Rédigé par Alan

Un grand merci à Georges Caron pour avoir eu la gentillesse de partager cette photo du maquis AS Châlus le 14 juillet 1944 prise devant le monument aux morts de Châlus.

Ces maquisards avaient leur camp et planque à Lageyrat et La Gratte commune de Châlus pas loin du terrain de parachutage à GOURINCHAS. Le soir du 14 juillet il y avait un gros  parachutage pour le maquis de Châlus. Message de radio Londres les prévenant: "les petits pois sont verts"...(pour le capitaine "FRED" qui les commandait à cette époque).

Le beau-père de M. Caron a fait partie de l'AS de Châlus et sa belle-mère dit "Chaudot" fait partie de la Résistance également, ses parents recevaient les maquis et des réfractaires le soir pour manger chez eux prés de Champsac. 


Photo datée 14 juillet 1944 au verso

Agenouillés en premier plan, 8 personnes, de gauche à droite: Laroudie André, inconnu, Debord Henri, Legay "Max", "Bertrand", Masveyraud Gabriel, inconnu, Descubes (maire de Châlus et responsable local de "Combat"). Pauliout Louis est derrière, debout, 7ème à partir de la droite.

Voici les noms que M. Caron a trouvé aprés des recherches dans les livres et en interrogeant beaucoup de gens.

Stèle de Coulares (24) en hommage au 28 juin 1944

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire
Photos par Marc Delage

A Coulaures juste avant le pont de Vetz, enjambant la rivière, il y a une stèle en hommage à un groupe FTP qui a fait sauter le pont afin de retarder l’avancée des Allemands vers Excideuil.

Il y a une cérémonie chaque 28 juin en face de la stèle inauguré le 28 juin 2O1O (lien).



Saint-Saud (24) : Discours prononcé le 25 juillet 1954 par l'abbé Georges Julien

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Un grand merci à Guy Mandon pour avoir eu la gentillesse de partager des documents inestimables de la Brigade Rac.

Discours très emouvant prononcé par l'abbé Georges Julien dit Georges Rocal, ancien Aumonier-Chef de la Brigade Rac, à Saint-Saud-Lacoussière, le 25 juillet 1954, pendant la Messe célébré en plein air à l'occasion du 1Oème anniversaire de la Libération de la Dordogne Nord.

Bonne lecture - ça en vaut la peine.







Lettre de Rodolphe Cézard dit Rac à Georges Rocal datée le 27 juillet 1954 -



A lire également :

L'abbé Julien dit Georges Rocal - curé de Saint-Saud-Lacoussière (lien)



Article 0

Photos de la cérémonie d'Ecurat (17) le 29 juillet 2018

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésLieu de mémoire

Un grand merci à Michel Souris pour avoir eu la gentillesse de partager des photos prises à la cérémonie d'Ecurat le 29 juillet 2O18.

Le 22 juillet 1944 un mosquito de la R.A.F abattu à Ecurat, à 6 km de Saintes, faisant deux aviateurs blessés, le navigateur Edward Philip Andrew Horrex et le pilote Reginald Howard Harrison.


Michael Harrison, le fils de Reginald Howard Harrison
devant la stèle érigée à la mémoire d’Edwin Philip Andrew Horrex et de son père, rescapés de leur mission en Saintonge, après le crash de leur Mosquito

 Jonathon Pitt et Sophie Harrison, la petite-fille du pilote Reginald Harrison

SPEECH BY MICHAEL HARRISON - ECURAT 29thJULY 2O18

Monsieur le Maire, Madame la Présidente de la RAF Association Sud-Ouest France, Monsieur Souris, honoured guests, ladies, gentlemen, children and the kind people of Saintonge.

Thank you for letting meparticipate in your annual commemorations. It has been a fairly emotional 7 months since my daughter, Sophie, on her own initiative, took it upon herself to try to find out about my Father’s exploits in World War Two. What a wealth of information she has found leading up to Sophie and me being here for this year’s commemoration.

My father joined the RAF in September 194O when he was taught to fly on a Tiger Moth biplane. In May 1941 he was assessed as “Average – a satisfactory pilot – inclined at times to be forgetful and careless”! In March 1942 he teamed up with a navigator, Sergeant Ted HORREX. They first saw enemy combat in July when they shot down a Dornier with another probably destroyedoff Flamborough Head, north-east England.

In September, his squadron was relocated to RAF Predannack, on the Lizard peninsular Cornwall, where he promptly crashed on landing but was not held responsible. In May 1943 he was classified as an “Above Average” Beaufighter pilot. During this period he destroyed 2 Dorniers and damaged one, as well as damaging 4 trains.

In December 1943 he learned to fly the De Havilland Mosquito which had been introduced in 1941. Originally conceived as an unarmed fast bomber, it turned out to be the most versatile of all wartime RAF aircraft. Made of wood, it was the world’s fastest operational aircraft, until jet engines came in towards the end of the war. It was nicknamed The Wooden Wonder. Although the Spitfire and Hurricane fighters won the Battle of Britain, the Mosquito won the subsequent battle for air supremacy.My Fatherwas also in action over the D-Day landings in Normandy on 5/6 June 1944.

I think that it is very fitting that this year’s commemoration takes place when we celebrate 1OO years since the formation of the RAF in France in 1918. My father’s step-father was a pilot in the First World War. He too was shot down over the trenches in northern France and survived having fortuitously come down on the Allied side of the trenches!

My father said very little about his wartime experiences but did tell me that he was pulled from his burning Mosquito by his navigator, Ted HORREX. I am still trying to find out if Ted has any living relatives so that I can make them aware of these commemorations – so far without success.

My father ended up in Toulouse just as it was being taken back into the control of the French Resistance. He was flown back, according to his Log Book, on 6th September 1944 and landed at RAF Northolt, near London. He was immediately taken to the Nuffield Hospital in Oxford under the care of the famous surgeon, Sir Herbert SEDDON, who eventually performed the longest nerve graft ever undertaken at the time on his left arm. Although he had some use of this arm for rest of his life, it was mostly paralysed.

I never knew that he visited this crash site at the Moulin des Fougères in 1946 until after Sophie’s work uncovering a photograph taken during this visit. I was only 8 years old then and I suppose my father felt I was too young to understand. The strange thing is that although my mother was declared a war-widow and had received her war-widows’ papers, yet in less than 6 weeks, my Father was back in England; all very lucky!

I have brought over my father’s RAF Flying Log Book, which covers his whole career in the RAF, in case you might like to examine it. It includes some photographs of his aircraft firing at enemy aircraft as well as rather gruesome photographs of his nerve graft operation. There is also a telegram from Air Vice-MarshalLEIGH MALLORYcongratulating him on receiving his Distinguished Flying Cross in May 1944;the same medal was also awarded to his navigator, Ted. There is also the docket issued by the Germans on his capture showing that he was wounded.

In addition, there are also letters from Sir Herbert SEDDON,a surgeon, to my Grandfather about my Father’s medical condition and letters from SEDDON requesting my Father to act as a model for him, so that he could show off his work to American surgeons!

I am very much aware that commemorations so often to deal with death. In my father’s case, I think it is more to remember those brave people of Saintonge who often risked their lives to assist wounded or crashed airmen. Having recently read Irène NÉMIROVSKY’S novel,“Suite Française”,I can understand how the indomitable spirit of most French people, the Resistance and Maquis lives on today; very inspiring!

My father went on to continue in the film industry which he started in before the war, for the rest of his working life.Thank you all very much.


Ecurat le 22 juillet 1944 - Historique de Michel Souris

De Predannack dans le Cornwall au Moulin des Fougères

Depuis septembre 1939 les Allemands occupaient notre territoire national, mais depuis le 6 juin 1944 les alliés avaient déposé leurs armées sur le sol de France, aidés en cela par la résistance nationale. Depuis ce jour les uns comme les autres ont combattu notre tyrannique occupant.

Des aviateurs de la Royal Air Force basés à Predannack avaient pour mission, de manière régulière, de survoler le réseau ferré français et de détruire les trains de l'armée allemande.

C'est ainsi que ce 22 juillet 1944, sept avions « Mosquitos » du 151 squadron sont partis en mission sur la France, deux des appareils avaient notre région comme objectif.

Dans l'un des deux avions se trouvaient le pilote Reginald Howard Harisson, squadron leader et pilote, son coéquipier était Edwin Philip Andrew Horrex, Flying lieutenant et navigateur...

Reginald Harrison et Edwin Horrex
Ainsi, à 18 h OO (Heure anglaise) ces hommes ont décollé de leur base et survolant notre région ils ont mitraillé la gare de Saintes, puis survolant la voie ferrée vers Varzay, ils ont mitraillé et immobilisé un train de troupe, blessant le chauffeur Pierre Darçy.

Après avoir attaqué un autre site ferroviaire, Beillant – St Sever, ils ont fait un autre passage sur la gare de triage SNCF de Saintes. Mais la DCA allemande (Flack) a riposté et c'est ainsi que les artilleurs qui se trouvaient dans la prairie avaient touché un des deux « Mosquitos ».
Commençant alors à fumer et perdant de l'altitude le premier avion s'était dirigé vers Ecurat, alors que l'autre appareil partait dans une autre direction.
Atterrissant en catastrophe au « Moulin des Fougères », les aviateurs avaient quitté rapidement l'appareil en feu, qui brûlait d'autant plus facilement que sa carlingue était en bois. Il était vers les 21 h OO.

Des habitants des hameaux voisins sont venus rapidement sur place pour aider les rescapés, mais, malheureusement, les Allemands et leurs chiens sont aussitôt arrivés sur le site du crash guidés par la fumée de l'incendie de l'avion. Harrison aurait pu se cacher et se sauver mais il n'avait pas voulu abandonner son navigateur Horrex.
Les deux hommes étaient blessés, tant aux jambes qu'au visage. Les habitants du lieu leur avaient déclaré qu'ils ne pouvaient les soigner du fait de la gravité des blessures. Les Allemands avaient alors pris des volontaires parmi leurs hommes pour éloigner les aviateurs de l'avion qui en brûlant provoquait l'explosion des munitions, quelques-unes partaient dangereusement dans l'espace.
Etienne Machefert avait servi d'interprète.

Les deux hommes étaient emmenés en camion allemand à leur hôpital, ils y sont restés jusqu'au 29 juillet. Puis les Allemands avaient emmené leurs prisonniers à l'hôpital de Niort où ils étaient restés 9 jours, pour en fin de compte prendre la direction de l'Allemagne, le 7 août, mais en passant par le sud.
Dans le train qui les transportait, les aviateurs s'étaient vu confier une carte pour s'évader, ceci par un soldat allemand. Mais un officier s'en était aperçu et pour éviter les représailles les Anglais avaient rendu la carte.

En cours de route le train était mitraillé, et 8 jours après leur départ de Niort, Harrisson et Horrex avaient été hospitalisés à l'hôpital Purpan de Toulouse.
Arrivés à Toulouse le 15 août, c'est avec joie que nos aviateurs ont alors appris la libération de la ville par la résistance locale ; ceci le 18 août 1944. Leur « mission » en France était terminée ; en effet ils ont quitté l'hôpital le 3 septembre et dans la nuit du 5 au 6 septembre ils ont abandonné le sol français.

En effet, en rase campagne, un appareil « Hudson » de la Royal Air Force avait pris les Anglais en charge, ainsi que d'autres aviateurs. Ils ont été déposés à l'aéroport de Tempsford au nord de Londres. Dans cette ville ils ont été à nouveau hospitalisés.
Quelques années plus tard Harrisson est revenu au « Moulin des
Fougères », en compagnie d'un aviateur du second avion de la mission du 22 juillet, où il a rencontré, entre autres, les familles Rivière, Filliollaud, Hervé, Colas.

En 1994 une stèle a été élevée à cet endroit, à quelques dizaines de mètres du crash du « Mosquito », en présence de Waddad Horrex, l'épouse du pilote du Mosquito, celui-ci est décédé en 1996.

Un autre équipage du même « squadron 151 » est mort carbonisé sur la gare de Jonzac, le 6 août 1944 (lien). Les aviateurs d'Ecurat et de Jonzac étaient compagnons, mais le destin a frappé plus durement un des équipages. Victimes de leur devoir pour la Liberté et la France.

Photos de la commémoration à Royan du 13 juillet 2018

$
0
0
Rédige par Alan dans la rubrique Évènement

Un grand merci à Michèle Cézard pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photos de la commémoration à Royan du 13 juillet.








Javerlhac - photos de la commémoration du 24 juillet 1944

Eyzerac (24) - Stèle à la mémoire de Georges Laroubine de la Brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire
Photos de Marc Delage

Le 9 juillet 1944 une colonne allemande est attaquée par les 9e, 1Oe et 11e compagnies de la Brigade Rac.

La 1Oe compagnie accroche une colonne allemande sur la route Napoléon. La 11e Compagnie et une section de la 9e Compagnie attaquent cette colonne entre Eyzerac et Thiviers. La 11e compagnie a un mort - Georges Laroubine, 39 ans, il est abattu par les Allemands au lieu-dit Le Breuil près d'Eyzerac. 

Une stèle commémorative a été érigée en bordure de la route départementale n° 76 à Lasselle tout près d'Eyzerac, 2OO m environs après le panneau indicateur de Nouzet / Le Breuil direction Thiviers.



Cne de Corgnac sur l'Isle
A la Mémoire 
de Georges Laroubine
victime de la 
barberie nazie
9 Juillet 1944




Extrait de l'ouvrage "Bataillon Violette" par Capitaine Fred

Le 5 juillet, tout le 3e bataillon, à nouveau rassemblé est en dispositif d'interdiction à Corgnac-sur-l'Isle. Il attend quatre jours. Le 9, à l'aurore, la colonne allemande venant d'Excideuil se présente devant les abattis qui barrent la route.

Au moment où les camions commencent à vouloir tirer les arbres avec des câbles, les feux croisés des F.M. de la 1Oe compagnie les font reculer prestement.

L'ennemi prend alors position et attaque par bonds successifs, arrosant au mortier et à la mitrailleuse les emplacements d'où sont parties les rafales. Mais, conformément aux ordres, la 1Oe a déjà décroché pour prendre position plus en arrière. Elle n'a pas une égratignure.

A Eyzerac, la 11e compagnie et une section de la 9e attendent, camouflées, et arrosent à leur tour. Hélas, la 11e se retire avec un mort, Laroubine Georges, et plusieurs blessés malgré toute l'habileté de Lavaud qui commande l'embuscade. Le décrochage n'a pas été facile.

Viewing all 617 articles
Browse latest View live




Latest Images