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Royan - stèlè de la Brigade Rac - cérémonie du 17 avril

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementBrigade Rac

Photo de la stèle de la Brigade RAC (square brigade RAC) aprés la cérémonie de la Libération de la ville de Royan le 17 avril.





Jean Laussucq dit Louis - 6ème Cie de la Brigade Rac - Saint-Saud

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacPortrait



Jean Laussucq

Jean Laussucq
Né le 3 octobre 191O à Soustons (Landes) il fait partie de cette magnifique équipe de Saint-Saud qui permit de constituer le 2ème Bataillon. Evadé d'Allemagne et démobilisé en août 1941 à Annecy (Haute-Savoie), après un bref internement en Suisse, Jean Laussucq (mais on l'appelle toujours Louis), qui n'aime pas l'occupant, vient s'installer avec sa famille à Saint-Saud. Pendant l'été 1942, il fait la connaissance de Jacques Brachet (Jean-Marie) et entre au réseau Buckmaster, avec ses amis René Mallemanche, Colombier, Lavaud, Dubreuil. 

En 1943 le secteur Dordogne-Nord prend tournure et Saint-Saud est l'un de ses principaux bastions. L'équipe devient « Rac » et se met à recruter ce qui sera l'ossature des compagnies. Ils sont une bonne soixantaine au début de 1944, et plus de deux cents le jour du débarquement allié.

Laussucq a beaucoup travaillé pendant ces deux années : il a délivré de fausses pièces d'identité, il a soustrait de nombreux jeunes au S.T.O., il s'est occupé de ravitailler les maquis et il a été, bien sûr, de chaque parachutage. Il se souvient d'ailleurs fort bien des messages « Le saumon est un poisson délicieux » ou « Tu fais une impasse ». Laussucq favorisera la rencontre Rac-Vieugeot.

Le 6 juin Rac et sa famille sont chez Laussucq, un P.C. provisoire où l'on cueille le message annonçant la grande offensive 
« Les sanglots longs des violons de l'automne / Bercent mon coeur d'une langueur monotone... ». Les volontaires de Saint-Saud, Miallet, Abjat, Champs-Romain, Saint-Pardoux ont formé d'excellentes unités qui se sont distinguées tout au long de la campagne pour la Libération.

(Portrait tracé par Rac.)

A lire également :

Saint-Saud-Lacoussière (24) - Capitale du maquis ou l’équipe des copains (lien)

Saint-Saud-Lacoussière - Les souvenirs du Lt Col Rac d'avant le 6 juin 1944 (lien)

Avaiteurs anglais recueillis par la Brigade Rac à Saint-Saud-Lacoussière - l'été 1944 (lien)

Saint-Saud-Lacoussière : Stèle de la 6ème Cie Brigade Rac (lien)

La Presqu'île et de l'île d'Oléron - cérémonies du 30 avril au 1er mai 2018

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement, Brigade Rac


Libération de La Presqu'île et de l'île d'Oléron

du 3O avril au 1er mai 2O18

DÉROULEMENT


LUNDI 3O AVRIL 2O18

CHAILLEVETTE : O9h3O Pont de la Mer 
           
ETAULES : 1Oh3O Monument aux Morts, place de Verdun

ARVERT : 11hOO Stèle Marin Volontaire LACOMBE - Mairie

LA TREMBLADE : 11h3O Stèle LECETRE
             : 12hOO MUS DU LOUP

MARENNES : 15hOO La Cayenne

LE GRAND VILLAGE PLAGE : 17h3O Stèle FUSILIERS MARINS   
                                        
LE GRAND VILLAGE PLAGE : 18hOO Stèle 5O° R.I. – Bataillon VIOLETTE                   

SAINT TROJAN LES BAINS : 18h3O Gatseau Stèle Débarquement                                      

MARDI 1 MAI 2O18

DOLUS D’OLERON : O9hOO La Rémigeasse  Stèle NORMANDIN
C'est à La Rémigeasse qu'au cours d'un ultime accrochage, Marcel Normandin originaire de Bourcefranc, fut tué. Il appartenait à la 7e compagnie du 5Oe R.I. Brigade Rac

SAINT DENIS D’OLERON : 1OhOO Stèle Jean Moulin

BOYARDVILLE : 1Oh45 Bellevue–Fort Royer monument Corps Franc Marin

SAINT PIERRE D'OLERON : 11h3O Stèle de la Résistance (à la mairie)

LA COTINIERE : 12h15 Stèle des Marins péris en mer


Libération de l'Ile d'Oléron (3O avril - 1er mai 1945)

(Extrait tiré du Bulletin de Liaison des Amicales Rac et 5Oème R.I. 
 Numéro 8 - avril 198O)

Ce bastion avancé permettait aux Allemands de surveiller l'estuaire de la Gironde et l'entrée du port de la Rochelle et de couvrir Royan.
En juin 1944, l'Ile comprenait 25 ouvrages bétonnés ; 4km de plages étaient recouverts d'obstacles divers.
Le 1er mai 1945 le nombre de mines posées dépassait 3O OOO. Surtout placées dans l'isthme des Allasins et à et à la pointe nord. La garnison comprenait environ 15OO hommes qui disposaient d'une quarantaine de pièces d'artillerie de calibre égal ou supérieur au 75.
Oléron était placé sous les ordres de l'amiral Schirlirz commandant le camp retranché de La Rochelle.
Comme toute opération amphibie l'attaque de l'Ile posait certains problèmes, notamment :
- le choix des plages de débarquement
- les moyens de franchissement
- l'embarquement des troupes
- la date en fonction de la marée
Après deux exercices d'embarquement ces choix se portèrent sur :
- 3O avril à la marée haute du point du jour
- débarquement sur la plage de la pointe sud de l'Ile (Gatseau)
- moyens civils : barques, remorqueurs, lasses
 moyens militaires : 24 Landing Craft (bâteaux avec arrière rabattable) 3O Ducks    (camions amphibies)
  2 portières construites par le génie.
Sous l'impulsion du Cdt Roland et du Cne Leclerc, les résistants de l'Ile (Corps franc des pêcheurs de la région) devaient mener une action de démoralisation parmi les troupes d'occupation.

La division d'attaque commandée par le Général Marchand comprenait :

- un groupement ouest (Lt Colonel Cézard) : 50ème R.I., Bton de Fusiliers marins de Rochefort, une compagnie du génie, 2 groupes d'artillerie de 75, qui avait pour mission de conquérir une tête de pont à la pointe extrême sud de l'Ile, progresser jusqu'au champ de mines des Allasins, forcer ce passage et progresser sur l'axe Dolus - St. Pierre - St. Denis.
- un groupement est (Lt Colonel Monnet) : 158ème R.I., une compagnie du génie, un groupe d'artillerie de 75, qui avait pour mission de débarquer à la pointe sud dès la création de la tête de pont, sinfiltrer le long de la côte est, s'emparer de St. Trojan, de la pointe d'Ors et du Château, puis progresser en direction de Boyardville.
- un commando du Groupe franc marin Armagnac aux ordres du Capitaine de Corvette Fournier, chargé de débarquer sur la côte ouest, au nord du champ de mines des Allasins.
- d'importants réserves d'infanterie, artillerie, blindés, génie, bombes fusées.
- la flotte de haute-mer
- de puissantes forces américaines
- les Résistants de l'Ile (Capitaine Leclerc)

Le 3O avril 1945 à 6 heures :

Les premiers éléments du 2ème Bton du 50ème R.I. et du Bton de Fusiliers marins débarquent sur la plage de Gatseau. A 7h30, ils tiennent une tête de pont de 2km de profondeur qui va permettre le débarquement des autres unités. Les copieux tirs d'artillerie de l'ennemi ne causent que peu de pertes. A 10h débarquement du 3ème Bton du 50ème R.I. et d'un autre Bton du 158ème R.I. A 15h nos troupes ont atteint une ligne allant de St. Trojan à la Giraudère.
Se situe alors un bombardement massif des défenses ennemies des Allasins par l'aviation et la marine. L'attaque reprend vers 17h.
Fusiliers-marins et 5Oème R.I. enlèvent la forte position des Allassins et atteignent le Trillou à la tombée de la nuit.
A l'est la Pointe d'Ors est occupée à 18h3O, le Château à 2Oh, la Gaconnière à 23h.
Un peloton chenillé du 18ème Chasseurs, pousse une reconnaisance jusqu'à St. Pierre.
Dans la nuit du 3 avril au 1er mai, le Commando Fournier débarque par surprise au sud de Boyardville et progresse en pleine nuit d'est en ouest (il n'avait pas pu débarquer sur la côte ouest en raison de l'état de la mer).


Le 1er mai 1945 à 1O heures :

Le Commando Fournier occupe Dolus et à 14h3O avec l'aide du 18ème Chasseurs, St. Pierre où est fait prisonnier le commandant de l'Ile (Capitaine de Corvette Schaffner) et son EM.
Sur la côte ouest le 3ème Bton du 5Oème R.I. occupe successivement La Rémigeasse et la Cotinière. St. Georges est atteint à 16h3O et la pointe nord à 18h cependantnque le Colonel Durand (Cdt de l'ID) reçoit la reddition sans condition des forces occupantes. Les derniers éléments se rendent à Boyardville. A 22h tout est terminé.

Nos morts

Le 3O avril et le 1er mai 1945 à Oléron

HOUPERT Gaston (Adj. 5ème Cie)
CASSOU Sylvain (2ème cl 6ème Cie)
NORMANDIN Marcel (2ème cl 7ème Cie)
PARINET André (2ème cl 1Oème Cie)
PEDRINI Vincent (2ème cl 1Oème Cie)
MAIGROT Roger (2ème cl 1Oème Cie)
MAILLE Raymond (2ème cl 11ème Cie)
GARREAU Raymond (Cie Cdt 3ème Bton)



Dépôt de fleurs par Rodolphe Cézard "Rac" devant les croix de Vincent Pedrini et de Marcel Normandin au cimetière National de Retaud où cinq combattants de la Brigade Rac y reposent. (Photos A. Muro / collection de Michèle Cézard)


Ci-dessous quelques photos des cérémonies du 31 mai et du 1er mai de 2O12 et de 2O17



Cérémonie du 3O avril 2O12 à la stèle des Alassins à Grand Village situé sur l'île d'Oléron    (Photo Mme Pinon)


Cérémonie du 3O avril 2O12 à la stèle du 5Oième R.I / Brigade Rac : 
plage de Grand Village à l'île d'Oléron

 
Commémoration du 1er mai 2O12 à la stèle En hommage aux résistants Oléronais



Un grand merci à Jérôme Clée pour cette photo prise à la cérémonie de 2O17 à la Rémigeasse de la stèle Normandin

Merles (24) - Photos de la cérémonie du 28 avril 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

Le 28 avril 1944, vers 18 h 3O, une colonne allemande d'une centaine d'hommes cerne les Merles, un hameau d'une vingtaine de maisons de la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas, (soldats allemands du 95e régiment de sécurité, miliciens et membres de la phalange nord-africaine). 


Tous les hommes du village sont arrêtés et enfermés dans un jardin où ils sont obligés de se coucher à terre, sur le ventre. Toutes les maisons sont pillées. Après avoir libéré cinq, ils en ont assassiné dix. Six résistants et quatre habitants du village.

Pierre Boulanger    52 ans

L. Billat (Jean)     21 ans
Marc Combeau       22 ans
François Cholet        3O ans
Marcel Martin        2O ans
Gilbert Moreau (Yves)     19 ans
Pierre Magnés (Magnesse)     3O ans
Manuel Ruffino      2O ans 
Raoul, Jean Tremoulinas      19 ans
André Videau      2O ans

Une stèle à l'entrée du village au carrefour de la RD98 (au bord de la route qui va de Saint-Martin-de-Fressengeas à Saint Jory de Chalais) a été érigée en hommage au massacre du 28 avril 1944.  


Photos de la cérémonie de 2O18 partagées par Marc Delage.





 Il y avait beaucoup de monde, malgré un temps de pluie. 



Devant la grange ou ont été exécuté les 7 résistants et les 3 civils



Discours du maire de St Martin de Fressingeas, le témoignage d' un survivant.

Récit édité quelques jours après le massacre des Merles du 28 avril 1944
par M Tései FLORINDO
Créateur en hommage à ses camarades de ce monument


Souvent j'ai pensé à vous, mes chers camarades des Merles, petit hameau de la Dordogne.
Mes pauvres copains, je vous ai vus pour la dernière fois quelques minutes seulement avant que les mercenaires de la « Phalange Africaine », à la solde des assassins de Berlin, vous massacrent et vous torturent.
C'est le temps qui m'a manqué jusqu'à ce jour pour faire le récit de la « Stroff Expédition » des Merles.
Aujourd'hui, je vais parler de vous pour que chacun sache comment on vous assissina, et comment fut pillé le village.

Il était environ 6 heures du soir le 28 avril 1944. Nous étions entrain de travailler dans un champs, quand nous parvint le bruit d'une première rafale de mitraillette, puis celui d'une fusillade nourrie.
Que faire ? me dis mon vieil ami MAZEAU, qui travaillait avec moi; Fuir ?, impossible on tirait au hasard de toutes parts.
Après de courts instants consacrés à la réflexion on decida de ce rendre tranquillement, « du moins en apparence », chez soi, l'outil sur l'épaule.
En route, on croisa les Boches qui, par hasard, ne nous aperçurent pas.

Nous pensions être sauvés, malheureusement, le village était bel et bien encerclé et, arrivés au seuil de notre maison, nous eûmes la désagréable surprise d'être arrêtés, puis emmenés le long d'un chemin où se trouvaient déjà sept de nos voisins, arrêtés eux aussi.
Cinq d'entre eux avaient le visage couvert de sang ; on les avaient battus pour les faire parler, mais sans succès ; Les bourreaux n'avaient rien pu tirer d'eux.

Pendant qu'une équipe nous gardaient, une autre équipe pillait le village. On entendaient, de tous côtés, des coups de feu.
C'était les bandits d'Hitler qui tuaient à coups de fusils et de mitraillette, poules, lapins, porcs ; d'autres dévalisaient les maisons.
Tout leurs étaient bon : draps, linge de corps « jusqu'aux vêtement d'un bébé de trois ans ».
On a évalué à près d'un million de francs le total des vols commis de la sort en numéraires et en objets.

Leurs besognes achevées, les camions chargés, les sauvages Nazis se rassemblèrent au centre du village.
Là, un officier me libéra ainsi que quatre de mes camarades.
Quelques minutes après, on entendaient le bruit d'une rafale : C'etait les autres qu'on fusillaient, tandis que des lueurs sinistre de l'incendie, s'elevaient vers le ciel ; puis, on entendis le vrombissement des moteurs : Les Assassins s'en allaient.

Ensuite ce fut le silence, un silence de mort, d'instant interrompu par l'écroulement des charpentes consumées ; le barbares avaient incendiée la maison et les batiments de Mme Veuve TREMOULINAS.
Au matin on découvris le cadavre de son fils RAOUL, âgé de 19 ans, criblé de balles et égorgé. A côté de lui six autres corps, presque tous achevés de la meme façon « après la fusillade, l'egorgement ».
Certains portaient une entaille qui, partant de l'oreille atteignait l'épaule et une autre formant croix avec la première. Une sadique avait signé son « travail ».
On découvrit encore un mort dans le jardin, un autre (TARZAN) dans un champs de blé, un troisième dans le bois tout proche ; Dix tués, en tout. Dix innocents massacrés avec férocité, dont six maquis et quatre civils, l'un d'eux père de cinq enfants.

Ces dix innocents n'avaient commis d'autre crime que le rêve de liberer leur patrie.
Le petit Raoul TREMOULINAS revenait de son travail, de même BOULANGER, père de cinq enfants, rentrait des champs. CHOLET François, lui venait de prendre son tour de garde sur la voie, à Thiviers ; De même MAGNES Pierre, qui rentrait de son travail.
Tous on été assassinés sans aucune explication, sans interrogatoire. A la manière des « Fascistes ».

Francis Thibaud et le Commandant Roudy par Jean Gorre

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Rédigé par Alan dans la rubrique Portrait

Monsieur Jean Gorre de Montbron (88 ans) nous a aimablement transmis ces documents afin que nous les publions dans un devoir de mémoire ; nous lui sommes reconnaisant.
Il décrit avec sa sensibilité, ses sentiments, des faits, des personnes qu'il a connus.
Nous retranscrivons sans modifier ses mots, son témoignage.
















L'accrochage de Mouthiers sur Boëme par Jean Gorre

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac






Tous les ans, il y a une cérémonie pour commémorer le 24 Août 1944. Les 3 communes de Mouthiers, Fouquebrune et Torsac se sont associées pour perpétuer cette cérémonie, à tour de rôle :

2O18 - Fouquebrune
2O19 - Torsac
2O2O - Mouthiers

A lire également :

Mouthiers-sur-Boëme : Les héros du 24 août 1944 (lien)

Edgar Saumon - Résistant et organisateur des cérémonies de la Brigade Rac à Torsac et Mouthiers  (lien)


Photos de la cérémonie du 8 mai au Monument aux Américains à Jauldes et Aussac-Vadale

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Rédigé par Alan dans la rubrique  Les AlliésMaquis Bir HacheimLieu de mémoire

Le 19 juin 1944 une forteresse volante du 8ème USAAF au cours de leur 17ème mission tombe près de Jauldes, en Charente.
L'explosion de l'avion a lieu en plein vol et sept membres de l'équipage ont péri, les trois autres avaient pu sauter à temps en parachute et atterrissent dans la campagne charentaise. Ils seront recueillis par des villageois puis par le maquis de Bir'Hacheim.

Voici des Photos de les commémorations du 8 mai au Monument aux Américains, commune de Jauldes et puis sur le lieu du crash, commune d'Aussac-Vadale.














Jauldes - Le 19 juin 1944 : L'histoire de l'équipage du B-17 Channel Express III (lien)



Saint-Pardoux-la-Rivière : Photos de la cérémonie du 8 mai

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Brigade Rac

Tous nos remerciements à Marc Delage pour avoir eu la gentillesse de partager les photos ci-dessous de la commémoration du 8 mai à Saint-Pardoux-la-Rivière.




L' homme au béret vert à la droite du maire, c'est Jean Pierre Gassou, le fils de Léonce Gassou de la Brigade Rac.
Le Maire Maurice Combeau, est le fils de Louis jean Combeau, résistant, blessé au pied, à la bataille de Javerlhac le 24 juillet 1944






La Résistance de Saint-Pardoux-la-Rivière et de Saint-Front-la-Rivière en Dordogne (lien)

Saint-Saud (24) - Photos de la commémoration du 8 mai

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Brigade Rac

Tous nos remerciements à Jean-Pierre Colin pour avoir eu la gentillesse de partager les photos ci-dessous de la commémoration du 8 mai à Saint-Saud-Lacoussière.

Devant le Monument aux Morts


Devant la stèle de la 6ème Cie de la Brigade Rac


Ci-dessous une photo prise lorsque ma visite à Saint-Saud le 1O mai 2O18 en recherche des aviateurs anglais hébergés par la Brigade Rac à Saint Saud pendant l'été 1944

De gauche à droite :
Peter Marks - ancien R.A.F., Jean-Pierre Colin, Alan Latter, Gérard Rialet (gendre de Jean Laussucq - Brigade Rac), André Mauray - président de la C.A.T.M et Prisonniers de Guerre.


A lire également :


Jean Laussucq dit Louis - 6ème Cie de la Brigade Rac - Saint-Saud (lien)

Saint-Saud-Lacoussière (24) - Capitale du maquis ou l’équipe des copains (lien)

Saint-Saud-Lacoussière - Les souvenirs du Lt Col Rac d'avant le 6 juin 1944 (lien)

Avaiteurs anglais recueillis par la Brigade Rac à Saint-Saud-Lacoussière - l'été 1944 (lien)

Saint-Saud-Lacoussière : Stèle de la 6ème Cie Brigade Rac (lien)

Dordogne et Charente : le 8 mai - photos des monuments après les cérémonies de 2018

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Brigade Rac

Cette année l'équipe du blog a participé aux cérémonies du 8 mai au Monument aux Américains près de Jauldes / Aussac-Vadale en Charente mais nous avons prises des photos après les cérémonies de plusieurs monuments en Dordogne et en Charente : Thiviers, Charras, Saint-Martial-Viveyrol, Marthon, Salles-Lavalette, Taponnat, Gouts-Rossignols, Saint-Jean-de-Côle et Saint-Saud-Lacoussière.

Voici des photos :

Thiviers :





Charras :


Saint-Martial-Viveyrol :


Salles-Lavalette :


Taponnat :



Marthon :


Saint-Jean-de-Côle :


Gouts-Rossignols :


Saint-Saud-Lacoussière :



A lire également :

Saint-Saud (24) - Photos de la commémoration du 8 mai (lien)

Photos de la cérémonie du 8 mai au Monument aux Américains à Jauldes et Aussac-Vadale (lien)

Saint-Pardoux-la-Rivière : Photos de la cérémonie du 8 mai (lien)

Patrice Rolli - L'espoir et le chaos : Un Maquis du Périgord dans la Seconde Guerre mondiale

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Rédigé par Patrice Rolli dans la rubrique Document et livre

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon ouvrage L'espoir et le chaos. Un Maquis du Périgord dans la Seconde Guerre mondiale (novembre 1943 - 12 juin 1944), tome 1, qui compte 36 photos et documents.

Les personnes intéressées trouveront un bon de souscription à tarif préférentiel de 22 euros au lieu de 25 valable jusqu'au 25 mai prochain.

Mon ouvrage est en souscription (voir en pièce-jointe) à tarif préférentiel de 22 euros au lieu de 25 jusqu'au 14 décembre compris et, pour la Dordogne, la livraison est gratuite dans les cantons de Mussidan, ainsi que les communes de Ribérac, Montpon, Périgueux et Bergerac (me demander au préalable pour d’autres communes en Dordogne).




Editions l'histoire en partage
Le Périgord dans la Seconde Guerre

Maquis de Thiviers dans les bois de Boudeau - mai 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac
Cette photo a été prise en mai 1944, et fait partie d'une collection de photos prises du groupe de résistants de Thiviers qui étaient cachés dans la forêt de Boudeau près de Saint-Jean-de-Côle.
Aujourd'hui, la forêt de Boudeau a été détruite et à cédé la place à une carrière.



Effectivement, sur cette photo figure Maurice Fleurat-Lessard, il n'était pas résistant car il n'avait que 16 ans en février 1944. Il leur faisait juste une visite ce jour là.

Raymond Fleurat-Lessard le neveu de Maurice Fleurat-Lessard a nous partagé un peu d'histoire du maquis à Boudeau :

Le groupe de maquis de Boudeau se cachait à un ou deux kilomètres de la ferme de mon grand-père à Boudeau. Il est exact que mon grand-père et mon père leur ont parfois offert du vin et de la nourriture. Sans doute aussi un hébergement provisoire par mauvais temps, pendant l'hiver 43/44. Mais à ma connaissance, cela n'a pas été plus loin que ces gestes de solidarité naturelle pour des paysans.

A gauche, avec sa faux sur l’épaule, c’est Maurice Fleurat-Lessard, mon oncle, qui vient porter à boire aux maquisards de la forêt de Boudeau. Né le 26 février 1928, il n’avait que 16 ans lorsque cette photo a été prise début 1944. Il n’était donc pas un maquisard.

Il habitait dans la ferme de Boudeau où il travaillait avec son père, sa soeur Germaine (née en 1923), et son frère Fernand, né le 1O juillet 192O, qui lui était maquisard tout en continuant à travailler la ferme quand il le pouvait.

Fernand (mon père) sera grièvement blessé à Saint Pierre de Côle, dans un accident de voiture,  lors d’un départ pour une mission, le 1O juillet 1944, le jour de ses 24 ans.
Début 1944, Roger Richard, qui avait créé un groupe de résistants près de Savignac, a envoyé des agents pour établir une liaison avec le groupe de Boudeau, notamment Chastaing (Elie Chatelier, qui sera fusillé le 17 août à Périgueux) et Robert Dupuy. (qui épousera Germaine en 1949).

Cet ensemble rejoint en avril le groupe « ROGER ».
Caché dans la « forêt barade » près de Thenon, le groupe « ROGER » a été constitué par Roger Deschamps dès 1943. En février 1944, il compte 44O hommes.
Devenue une formation importante, cette unité exerce une pression constante sur l’ennemi, principalement sur l’axe Périgueux – Brive, le long de la R. N 89 et de la voie ferrée.

Cette unité deviendra le 2éme bataillon de la division Rac.
Ces informations sont issues de l’excellent ouvrage « Résistants du Périgord », de Jean-Jacques Gillot et Michel Maureau, aux Editions Sud Ouest. (édité en 2O11)

Raymond Fleurat-Lessard

A lire également :
A.S. Dordogne Nord dans les bois : mai 1944 (lien)




Marcel BELLY dit « Felicie » nous a quitté à l’âge de 96 ans

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Le 22 mai 2O18

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris les nouvelles que Marcel BELLY dit « Felicie » nous a quitté ce matin à l’âge de 96 ans.

Engagé dès janvier 1941 pour l’Afrique du nord, Marcel sera démobilisé le 8 juillet 1942 à Marseille suite au débarquement anglo-américain.

De retour à javerlhac, il refusera de partir au STO et rentrera au maquis au côté de Manu ACEBES dès avril 1944 (2ème Cie Brigade RAC). Promu Chef de groupe (FM et Mortiers), puis Sergent au 5Oeme RI.

Marcel sera de tous les combats, Chazelles, Javerlhac, Mornac, prise d’Angouleme, Cognac et Saintes et les opérations sur le front de l’atlantique. Démobilisé fin 1945, il reprendra l'entreprise de battage et scierie a javerlhac.

Il aura oeuvré toute sa vie pour perpétuer la mémoire de la Brigade RAC et de ses frères d’armes.

Ses obsèques seront célébrées jeudi 24 mai à 15h à Javerlhac.

Marcel Belly à Marthon le 28 mai 2O16


Michèle Cézard avec René Dupont et Marcel Belly après l'inauguration de la stèle à la Brigade Rac à Périgueux 
le 21 octobre 2O17

27 mai 2018 : Inauguration du Mémorial de la Résistance à Saint-Etienne de Puycorbier (24)

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLieu de mémoire

Dimanche 27 mai à 16 heures sera officiellement inauguré le Mémorial de la Résistance dans la forêt de la Double à Saint-Etienne de Puycorbier (contre la mairie). De nombreuses familles d'anciens maquisards et de déportés sont attendues ainsi qu'Albert Laborie, alias Théo, entré au maquis dans la forêt en février 1944.

Dans ce lieu à la belle architecture et ouvert toute l'année, le public pourra découvrir une cinquantaine de panneaux très illustrés qui relatent l'histoire de ce secteur pendant la dernière guerre ainsi que des aspects moins connus de la vie quotidienne des maquisards.

Nous aurons le plaisir d'accueillir l'association Périgourdine la Mémoire de nos pères qui reconstitue très fidèlement la vie des maquisards en 1944 (habillement, armement, nourriture etc) La création du mémorial s'inscrit dans un projet plus vaste, dont actuellement l'existence d'une véloroute. vous trouverez quelques panneaux dans ce post. (gare de Neuvic, Espinasse à Saint Germain du Salembre, Virolle à Saint Étienne de Puycorbier. Le public est attendu très nombreux.




Thiviers - Mémorial de la Brigade Rac

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

Photos prise en mai 2O18 du mémorial de la Brigade Rac. Monument érigé en août 1977 à la mémoire de ses 252 camarades mort pour la France et la liberté.






Une petite histoire de cette photo et du photographe André Léonard par Rodolphe Cézard dit "Rac".

En 1977, lors de l'inauguration du Mémorial, je le vois encore juché sur une échelle au rond-point de Thiviers. Il attendait, matériel en bandoulière, le moment propice pour "sa" photo, une légère brise qui viendrait déployer les plis du drapeau et un petit cumulus blanc qui apparaîtrait dans le bleu du ciel. Il resta là de longues minutes, mais fut récompensé. Alors il exultait.

Le même jour, il vit s'approcher un vieux paysan qui avait l'air s'interroger sur la présence de ce monument. Il engagea la conversation avec lui, en patois, car grand-père ne s'exprimait pas autrement et André affectionnait ces entretiens qui sentaient bon le terroir. Le vieil homme se découvrait, s'inclina devant la Croix de Lorraine et se recueillit "les braves petits" dit-il en quittant les lieux ! André avait les larmes aux yeux.


Cette photo est reproduite sur la couverture de notre bulletin (Bulletin de Liaison des Amicales Rac et 5Oe R.I.), elle en sera symbole de reconnaissance et de respect pour d'autres générations.


En savoir plus :


Mémorial de la Brigade Rac de Thiviers : maquette et plan de la commande d'origine (lien)

Photos de Thiviers le 13 août 1944.... et aujourd'hui

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Photos de la prise d'armes de la Brigade Rac à Thiviers le 13 août 1944.


Premier défilé des maquisards de Dordogne-Nord devant Rac
Rue Jules Theulier
et aujourd'hui 



Place du Peyriat
et aujourd'hui



Remise du 1er drapeau de la brigade Rac
devant la gare de Thiviers
et aujourd'hui


Un Air Thibérien - un poème par Charlotte Serre

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacDocument et livre


Un poème par Charlotte Serre tiré du numéro 7 du Bulletin de Liaison des Amicales Rac et 5Oe R.I. de janvier 198O.



Photo prise après la guerre, date inconnu,
de l'Eglise Notre Dame à Thiviers
...et aujourd'hui 


Charlotte Serre - résistante et auteur de nombreux poèmes (lien)

John FARMER et Nancy WAKE en route pour le Mont-Mouchet

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Rédigé par Alain GODIGNON

John FARMER et Nancy WAKE en route pour le Mont-Mouchet

Parachutage de la mission « Freelance » dans le département de l’Allier 

Le 15 avril 1944, Émile COULAUDON alias « Gaspard», chef des F.F.I. d’Auvergne (Puy-de-Dôme, Cantal, Allier, Haute-Loire), rencontre à Montluçon (Allier) Maurice SOUTHGATE [1] alias « Philippe , « Hector», chef du réseau « Stationer» du Special Operations Executive (SOE) [2] . Émile COULAUDON est accompagné de Antoine LLORCA alias « Laurent», responsable du matériel au sein du 1er Corps Franc d’Auvergne, et de Jean VILLECHENON alias « Vincent», chef d’un maquis local M.U.R. près de Cosne d’Allier (Allier). La rencontre a lieu chez Mme Odile LHOSPITALIER, 16 rue de Rimard à Montluçon. La discussion porte sur la capacité des maquis d’Auvergne de « Gaspard» à fixer les troupes allemandes pendant les opérations du débarquement. « Gaspard» y expose son plan de création des « réduits d’Auvergne » mais sollicite des armes pour équiper ses hommes ; il escompte quelques 1O OOO hommes sur les quatre départements d’Auvergne. « Philippe» promet de faire le nécessaire pour lui faire parachuter des armes semi-lourdes et des commandos susceptibles d’encadrer ses Corps Francs mais également « de faire venir une mission qui lui fournira tout ce dont il aura besoin» [3]

La nuit du 29 au 3O avril 1944, dans le cadre d’une opération « Carpetbagger», un avion B24-Liberator du 4O6th Bomb Squadron de l’USAAF piloté par le Capt. Harold VAN ZYL est en route pour la mission « Stationer 66 » [4] . L’équipage parachute vers 1h17 à 5 kms au sud-ouest de Cérilly (Allier) [5] , près du lieu-dit Les Chenus, deux agents du SOE de la mission « Freelance» : le Capt. John Hind FARMER alias « Hubert» et le Lieutenant Nancy WAKE alias « Hélène». Le comité de réception sur le terrain est notamment composé du chef de maquis Henri TARDIVAT alias « Tardif». Nancy WAKE atterrit dans une haie épaisse, John FARMER et Henri TARDIVAT sont à sa recherche et, lorsqu’ils virent le parachute puis Nancy WAKE, ce dernier surpris d’avoir face à lui une femme, lui fit le compliment suivant : « J’espère que tous les arbres de France portent d’aussi beaux fruits, cette année» [6]… Cette mission « Freelance» est donc la première aide promise par le major SOUTHGATE. Le radioopérateur de cette mission et troisième équipier du groupe, Denis RAKE alias « Justin», « Denis» n’arrivera en France que le 9 mai 1944 par avion Lysander dans le cadre de l’opération « Mineur» et sera déposé au nord de Loches (Indre-et-Loire) [7] ; il ne rejoindra ses deux collègues que le 15 mai en Auvergne.

Jean VILLECHENON se charge de l’hébergement des deux agents à son domicile à Cosne d’Allier. Le lendemain matin 1er mai 1944, Maurice SOUTHGATE se rend à Cosne d’Allier pour s’entretenir avec les deux agents et connaître les dernières directives de Londres. Ils leur expriment leur souhait de se rendre auprès de « Gaspard ». Maurice SOUTHGATE leur rétorque qu’il ne connaît pas sa localisation mais promet de la leur communiquer dans les jours prochains. Dans l’après-midi, Jean VILLECHENON le raccompagne à Montluçon en voiture et le laisse à l’entrée de la ville. Maurice SOUTHGATE se rend à son QG, rue de Rimard et, quand il sonne à la maison des LHOSPITALIER, la Gestapo est présente et l’arrête. En perquisitionnant l’habitation, la Gestapo va trouver des informations compromettantes : derniers messages décodés, liste de terrains de parachutage, etc...[8] . 

Direction Ayat-sur-Sioule (Puy de Dôme), le refuge de « Laurent»
La nouvelle de l’arrestation de Maurice SOUTHGATE est connue dès le lendemain à Cosne d’Allier. Désormais, pour l’équipe du SOE, comment rejoindre « Gaspard» ? Jean VILLECHENON leur répond qu’il peut les conduire à « Laurent» (Antoine LLORCA) dans le département du Puy de Dôme. Tôt le matin, avec le gazogène de Jean VILLECHENON et accompagné de son épouse, les deux agents du SOE sont conduits à Ayatsur-Sioule (Puy-de-Dôme) en Combrailles au lieu-dit Champeyreux où sont basés « Laurent» et son équipe. Le passage de John FARMER et de Nancy WAKE est resté dans les mémoires ; une photo a immortalisé leur passage devant le PC de « Laurent» au lieu-dit Champeyreux. Une anecdote nous a été confiée par Irène, 97 ans et qui avait donc 23 ans en 1944. Elle se souvient bien du passage de Nancy WAKE. Aux Vergnioux, chez Célestin PINET, les dépendances de la ferme étaient utilisées comme lieu de stockage par les maquisards, ils y entreposaient le fruit de leurs prélèvements autoritaires effectués à Montluçon [9] . Apprenant que Célestin avait du « Quina Soleil », une boisson apéritive alcoolisée à base de Quinquina en vogue à l’époque, Irène accompagnée de son frère Léopold CHABASSIERE [1O] parcourt les quelques centaines de mètres séparant le domicile de ses parents de la ferme de Célestin. Elle y rencontre Nancy WAKE et, chacune d’elles apprécia la douceur de cette boisson apéritive avec les garçons. De retour à la maison familiale, son frère Léopold précéda Irène sur le pas de la porte et dit à ses parents : « Vous allez voir un beau numéro !» en parlant de sa soeur.

L’alcool du « Quina Soleil » avait fait son effet ! Elle dit encore qu’elle fut malade toute la nuit [11] . Dans les jours suivants (la durée du séjour à Ayat-sur-Sioule des deux agents du SOE varient selon les témoignages de trois à huit jours), « Laurent» conduisit John FARMER et Nancy WAKE au château de Ligonès près de Ruynes-en-Margeride (Cantal). Ce ne sera que le 15 mai 1944 qu’ils rencontrèrent « Gaspard». Entre temps, le 7 mai, la mission « Benjouin [12] » avait été parachutée et « Gaspard» avait donc deux équipes distinctes pour l’organisation et l’approvisionnement de ses hommes. Pas trop de deux équipes pour l’importance des réduits à venir. Finalement, « Gaspard» envoya le 2O mai les agents de la mission « Freelance» au réduit de Chaudes-Aigues (Cantal), lieu plus propice à la réception des parachutages importants [13] . 

                                         Alain GODIGNON


[1] Le Major Maurice SOUTHGATE (1913-199O) agent du SOE et chef du réseau Stationer », il a été parachuté pour la première fois en France le 25 janvier 1943. Voir sa biographie sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Southgate 
[2] Le Special Operations Executice (ou SOE) est un service anglais de soutien des mouvements de résistance dans les pays occupés par l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Special_Operations_Executive 
[3] Source : « A nous Auvergne» de Gilles LEVY et Francis CORDET page 172 dont le texte est repris sur le site : http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/2111922 
[4] Sources : http://www.plan-sussex-1944.net/francais/pdf/infiltrations_en_france.pdf - Rapport n°289 du Capt. Van Zyl : http://www.801492.org/Air%20Crew/Van%20Zyl/Van%20Zyl%20MRs.zip 
[5] http:// lesamitiesdelaresistance.fr/lien28/p23-50_la_genese_du_groupe_auvergne.pdf. Erreur de transcription de la coordonnée géographique sur le document ; il faut probablement lire : 46° 35’ NO - 2° 47’ E 
[6] Source : autobiographie de Nancy WAKE « La Gestapo m’appelait la souris blanche» page 8. 
[7] Source : http://www.plan-sussex-1944.net/francais/pdf/infiltrations_en_france.pdf
[8] Selon le livre « A nous Auvergne» de Gilles LEVY et Francis CORDET page 175, la présence de la Gestapo serait la conséquence d’une lettre anonyme dénonçant un réfractaire S.T.O. en cette maison. Maurice SOUTHGATE sera déporté à Buchenwald et libéré le 11 avril 1945 par l’armée américaine. 
[9] Le « Quina Soleil » provenait des magasins généraux de Montluçon. Dans la grange de Célestin PINET fut même stockée une citerne de carburant de 16OOO litres des établissements DESMARAIS de Montluçon, détournée par les résistants le 1er juin et qui échut à LEMPDES (63) avec le convoi de Lucien LEPINE parti des environs de Montluçon pour le mont-Mouchet. Dans la nuit du 4 au 5 juin, ce convoi par suite d’une erreur d’itinéraire se trouva dans une impasse conduisant à un cantonnement de soldats allemands. Source : Hugues CHABASSIERE - Amicale des Anciens Combattants de la Résistance de la zone 13 et livre « A nous Auvergne !» de Gilles LEVY et Francis CORDET page 227. 
[1O] Léopold CHABASSIERE (1924 - 1944) était un jeune résistant très actif du maquis d’Ayat-sur-Sioule dont le chef était Lucien LEPINE « Barbouillé ». Il s’engagea le 3 juillet 1944 dans le 1er Corps Franc d’Auvergne et, lors des combats d’Yzeure (O3), fut blessé puis exécuté le 5 septembre 1944. Source : archives familiales de Hugues CHABASSIERE 
[11] Témoignage de Irène CHABASSIERE.
[12] La mission « Benjouin » était composée du major Freddy CARDOZZO alias « Vecteur » chargé de l’inspection des maquis, du capitaine français Bernard GOUY alias « Médiane, « Chouan » instructeur en armement du lieutenant américain Jacques LEBAIGUE alias « Spirale » chargé de la répartition des armes et du sous-lieutenant français Jean TROLLET alias « Somali », opérateur radio. Source : « A nous Auvergne » de Gilles LEVY et Francis CORDET page 176. 
[13] Source : « A nous Auvergne » de Gilles LEVY et Francis CORDET page 177.

Soyaux (16) : Conferences - Les enfants de la Résistance : 7 - 8 juin 2018

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement

Des conférences auront lieu les 7 et 8 juin à l'espace Matisse à Soyaux, les places étant limitées, il est recommandé de réserver. 

Du 7 avril au 7 septembre 2O18, se tient à l'espace mémoriel de la Résistance et de la Déportation de la Charente, une exposition sur les enfants de la Résistance. J'ai eu l'occasion de visiter l'exposition en mai et voici quelques photos.







L’Espace Mémoriel de la Résistance et de la Déportation
34 rue de Genève 
16OOO Angoulême 


Visite tout public, libre et gratuite : tous les 1ers samedis de chaque mois de 14h à 18h. 
Visite guidée* du lundi au vendredi pour les groupes et les scolaires. 

(*réservation auprès des Archives départementales, 24 avenue Gambetta à Angoulême, par téléphone au O5 16 O9 5O 11 ou par mail : archives16@lacharente.fr)


Bande dessinée - Les enfants de la Résistance (lien)

Royan - Nouveau panneau en mémoire de la Brigade RAC

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Square de la Brigade Rac, Royan

Tous nos remerciements à Michèle Cézard, la fille de Rodolphe Cézard dit "Rac" pour avoir eu la gentillesse de partager cette photo du nouveau panneau en mémoire de la Brigade Rac. 


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