Quantcast
Channel: La Resistance Francaise
Viewing all 631 articles
Browse latest View live

Opération Frankton : Cérémonies du 75ème anniversaire (du 3 au 12 décembre 2017)

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLes AlliésLieu de mémoire



CEREMONIES CELEBRATING THE 75th ANNIVERSARY
OF
OPERATION FRANKTON

Dec 3. 15:00 - 17:30 Salle Jean Gabin, 112 rue Gambetta 17200 ROYAN.
Projection of BBC documentary "The Most Courageous Raid of WWII" by Paddy Ashdown



« Opération Frankton, l'incroyable odyssée » de Christophe Soulard (lien/link)
Dec 5. 12:00 Palais des Congres - Galerie de la Seudre ROYAN.
Opening of the exhibition Frankton.
Dec 7. 10:30 Corniche du Chay ROYAN.
Commemoration at the Frankton Memorial.
Dec 8. 09:30 Hanger 14 Place Frankton Bordeaux.
Ceremony.
Dec 8. 11:30 Château Barton et Guestier, Blanquefort Bordeaux
Ceremony.
Dec 9. 11:00 Le Verdon sur Mer, Point de Grave
Ceremony, Frankton Memorial
Dec 9. 15:00 Memorial by the Estuary, Saint Vivien du Médoc
Ceremony then Vin d'Honneur at the Mairie 16:00 - 16:30.
Dec 10. 11:00 Monument to HMS Tuna, Vendays-Montalivet
Ceremony
Dec 12. Frankton Memorial, Portes Neuves, Braude et St Louis
Ceremony



Bal(l)ades (en) charentaises - Chasseneuil le 7 décembre 2017

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement

Jeudi 7 décembre 2017 à 20h30
Cinéma Vox de Chasseneuil-sur-Bonnieure

Jeudi 7 décembre 2017, 75 ans jour pour jour après le début de l'opération commando Frankton, à l'issue de laquelle les deux seuls britanniques qui survivront à cet exploit ont traversé la Charente et été cachés pendant plus d'un mois en nord-Charente, la fresque musicale "Bal(l)ades (en) charentaises" sera donnée à voir sur les terres de la Résistance charentaise par excellence, à Chasseneuil-sur-Bonnieure.

Haut-lieu de la mémoire française, fief du maquis Bir Hacheim et aboutissement de la route Claude Bonnier (délégué du Général de Gaulle des Charentes aux Pyrénées) qui part des rives du fleuve Charente entre Cognac et Angoulême, la ville de Chasseneuil-sur-Bonnieure est réputée pour son Mémorial de la Résistance, imposante Croix de Lorraine enveloppée du V de la Victoire, silhouette calcaire surgissant de la forêt et faisant face aux bois qui abritèrent les maquisards.

Redonnant vie à cette mémoire qui semble parfois chanceler, les Bal(l)ades (en) charentaises retracent en musique et en images ces moments où la douce et calme Charente, terroir champêtre et spirituel, fut traversée par la tragédie se jouant dans le monde.


"Bal(l)ades (en) charentaises" : une fresque musicale créée par Alain VELUET (auteur-compositeur-interprète) et Jean-Christophe MATHIAS (auteur-photographe), à découvrir Jeudi 7 décembre 2017 à 20h30 au Cinéma Vox de Chasseneuil-sur-Bonnieure. Animation proposée par Cinéveil 16 dans le cadre du Téléthon, avec le soutien du Comité des fêtes et de la Ville de Chasseneuil-sur-Bonnieure.

Tarif unique: 10 euros.

Podcast du "Tapis rouge" sur les Bal(l)ades (en) charentaises sur Radio Diffusion Charentaise (RDC) :



Sven et Pierre Sainderichin - Journalistes de presse, de radio, de télévision ou d'entreprise

$
0
0
Rédigé par Viviane Sainderichin dans la rubrique Brigade RacDocument et livre

Mon père Sven et son frère jumeau, Pierre Sainderichin, nés à Stockholm en 1918, étaient tous deux journalistes de presse, de radio, de télévision ou d’entreprise.



A la fin des années 30, ils sont dans l’équipe dirigeante des « Eclaireurs de France » avec, entre autres Fernand Bouteille. C’est comme ça que mon père, à tout juste 19 ans, a dessiné le faire-part de naissance de Romain Bouteille (créateur du Café de la Gare), fils de Fernand.



Pierre et Sven deviennent rédacteurs en chefs du journal des « Eclaireurs de France ». Ils y écrivent tous deux de nombreux articles et Sven en est également l’un des illustrateurs. 



Avec l’invasion de Paris par les troupes du Reich, les « Eclaireurs de France » sont interdis en zone occupée. Leur siège est alors transféré à Vichy, dans le Pavillon Sévigné, l’hôtel particulier de la femme de Pierre François alors commissaire général des « Eclaireurs de France ». Un certain nombre de sympathisants vont le suivre, dont les frères Sainderichin. Au Pavillon Sévigné, l'équipe nationale des « Eclaireurs de France » se livre à une intense fabrication de fausses cartes de ravitaillement et d’identité et encouragent les jeunes à rejoindre les maquis et la Résistance. C’est sans doute à cette période que mon père dessine une série de 10 cartes postales intitulée « Service Scout » pour illustrer les services des Eclaireurs pendant l’exode. 



C’est donc aussi naturellement qu’ils rejoignent la Résistance, sous le commandement du capitaine Rodolphe Cézard, dit « RAC » qui crée une unité clandestine de la résistance sous le nom de « Brigade RAC » dans le secteur Nord de la Dordogne. C’est mon père qui dessine le logo de la « Brigade RAC », le skye terrier « J’attaque »

Les frères Sainderichin proposent à RAC la maquette d’un journal hebdomadaire qui s’adresserait à la fois au public - tout à fait sevré d’informations, l’absence de courant électrique interdisant même l’écoute de la radio - et aux maquisards.

Le tout premier numéro de « Forces Françaises » parait le 13.08.44. Il est fabriqué à Nontron et est tiré à la main à 3 500 exemplaires et est distribué chez les dépositaires de journaux avec une vielle FORD 19cv à gazoline. La publication hebdomadaire est interrompue les premiers mois de 45, suite à l’interdiction officielle des Journaux d’origine FFI, mais reprend avant la libération, dès le 1er mai 1945 et paraît chaque semaine jusqu’à fin 1946. D’abord diffusé essentiellement en région Dordogne, il prend peu à peu de l’ampleur et devient national en novembre 45 et tiré à 80 000 exemplaires. Son prix lui aussi évolue de 2 francs en 44 à 10 francs en 46 !

On y trouve des signatures plus ou moins illustres : Henri Amouroux (futur patron de « Sud Ouest », puis « France Soir »), Jean Nohain, Jean Lartéguy, Jean Schulher, Michel droit, des futurs sénateurs (comme Jacques Baumel) ou l’ex-représentant du gouvernement polonais …
Pendant l’interruption du début 45, « Forces Françaises » est remplacé par un journal interne à la brigade « RAC » et prend le nom de « RAC déchainé ». 

Les Sainderichin et Jean Nohain, c’est une longue histoire :

Dans les années 30, Jean Nohain, sous le pseudonyme de « Jaboune », crée le journal pour enfant « Benjamin ». J’ai retrouvé des traces prouvant que mon père, alors âgé d’une quinzaine d’années, y a fait ses premières armes d’illustrateur. Pendant la guerre, Jean Nohain rejoint les Forces françaises libres à Londres, et combat ensuite au sein de la 2e division blindée. Il arrive le premier, à la libération de Paris, devant Notre-Dame, sur un char d'assaut. Il écrit des articles dans « Forces Françaises ». Après-guerre, lorsque « Jaboune » produit et anime des émissions de radio pour la jeunesse (RTL), il fait appel à mon père et mon oncle qui deviennent les « jumeaux reporters » dans ses émissions.

Enfin, lorsque l’infatigable et touche-à-tout Jean Nohain se lance dans la télévision, à la fin des années 50, c’est ma mère, Gabrielle Sainderichin qui, après quelques apparitions dans « 36 chandelles », devient l’animatrice de ses émissions pour la jeunesse, avec Gilbert Richard.

En 52, Sven entre chez SIMCA comme journaliste d’entreprise puis directeur des relations publiques (on dirait aujourd’hui : « comme externe » et « comme interne »). Sa production de dessins sera dès lors réservée à sa famille et ses amis. Il a néanmoins utilisé ses talents de dessinateur pour SIMCA en redessinant le logo SIMCA, modernisant ainsi l’Aronde (nom ancien de l’hirondelle).

Pierre, quant à lui, écrira dans de grands journaux. Ayant fini sa carrière comme directeur des services politiques de France-Soir, il participera à de nombreuses émissions de télévision comme journaliste politique, notamment lors des soirées d’élections. Tous deux étaient particulièrement fiers d’avoir été décoré de la médaille de la Résistance.

Viviane Sainderichin



La famille de Sven Sainderichin a donné les originaux de « Forces Françaises » à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine de Nanterre (BDIC). Les 6 premiers numéros de 1944 sont accessibles en ligne sur GALICA, site de la Bibliothèque Nationale de France. 

Numéro 1 - 13 août 1944 (lien)
Numéro 2 - 20 août 1944 (lien)
Edition Spéciale : La Prise de Périgueux - 21 août 1944 (lien)
Numéro 3 - 27 août 1944 (lien)
Numéro 4 - 8 septembre 1944 (lien)
Numéro 5 - 10 septembre 1944 (lien)

La famille a donné également les originaux des dessins EDF aux archives du Val de Marne, où se trouve le « Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire » (PAJEP) . Le PAJEP est en train de faire un travail de recoupement entre les dessins et les numéros imprimés des revus des Eclaireurs de France qu’il possède.


Nouvel ouvrage de Patrice Rolli - Une Brigade Nord-Africaine pour le Reich. Pègre et Gestapo contre Résistance en France (mars - août 1944)

$
0
0
Rédigé par Patrice Rolli dans la rubrique Document et livre

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon ouvrage "Une Brigade Nord-Africaine pour le Reich. Pègre et Gestapo contre Résistance en France (mars - août 1944)".

C’est la première fois qu’est publié un ouvrage complet sur ce sujet encore tabou de nos jours.

Ce livre est une édition additive de mon ouvrage La Phalange Nord-Africaine en Dordogne (2013) qui ne se limite plus à ce département, mais qui englobe tous les secteurs d’interventions de la Brigade Nord-Africaine en France en 1944, soit la Corrèze et la Franche-Comté (en plus du Périgord)

Vous y découvrirez de nombreux documents originaux et complètements inédits issus de fonds d’archives ou de collections privées. Ces documents sont exceptionnels.

Mon ouvrage est en souscription (voir ci-dessous) à tarif préférentiel de 22 euros au lieu de 25 jusqu'au 14 décembre 2017 compris et, pour la Dordogne, la livraison est gratuite dans les cantons de Mussidan, Ribérac, Montpon ainsi que dans les villes de Périgueux et Bergerac (me demander au préalable pour d’autres communes en Dordogne).

Patrice Rolli







Photos de l'exposition par l'association de reconstitution historique "La Mémoire de Nos Pères"

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Le coin du collectionneur


Photos prises par Marc Delage à Périgueux le 25 novembre 2017, à l'occasion du 6ème Salon Régional - Mémoire Résistance Déportation organisé par Périgord Mémoire Histoire. Les photos sont de la collection d'objets et d'armes anglaises et américaines de l'association de reconstitution historique "LA MEMOIRE DE NOS PERES". Merci à Olivier Peny et Norbert Brulaud de l'association pour leur accord de publier ces photos.















A lire également :
Photos de reconstitution en Charente avec l'association "LA MEMOIRE DE NOS PERES" (lien)

Saint-Saud-Lacoussière : Stèle de la 6ème Cie Brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

Photos prises par Marc Delage du monument commémoratif, érigé par l'Amicale de la Brigade Rac, en mémoire des morts de la 6e Compagnie, 2e Bataillon de la Brigade Rac de Saint-Saud ou des environs.
Le monument se trouve sur la Place de la Résistance.


1942 - 1945
Hommage aux Résistants du Nord de la Dordogne


6e Cie RAC
A nos morts pour la France

Jacques Desages, né le 9 août 1924 à Miallet, en Dordogne, mort le 15 août 1944, des suites d'un accident.

Joseph Dubreuil, tombé au siège de Royan.

André Jarry, né le 4 juin 1921 à Jumilhac-le-Grand, en Dordogne, tombé face à la contre-attaque allemande le 17 septembre 1944 à Breuillet, en Charente-Maritime.

Gilbert Jean, né le 20 mai 1917, à Goizet, commune de Saint-Denis-de-Pile, en Gironde.
En juin 1944, il prend le commandement de la 6e Compagnie, lors de la formation du 2e Bataillon.
Le 17 septembre 1944 au Breuil, du coté de Saujon, il sauve une section de la 6ème Compagnie encerclée. Dans diverses occasions il a toujours été un chef exemplaire. Se trouvant à la tête de ses hommes dans les moments les plus critiques, s'exposant personnellement sans se soucier du danger.
De juin à octobre 1944, il mènera la 6ème Compagnie jusqu'à la poche de Royan dans le secteur de Saujon, l'Éguille, le Gua.     
En 1945, il reste au 50e R.I., et en avril, il participe à l'attaque de la poche de Royan et de l'île d'Oléron. Il fait un stage de formation à Vannes en 1946, et en sort capitaine en 1947.
Il trouve une mort glorieuse comme commandant à la tête d'un bataillon de parachutistes le 27 mai 1953 en Indochine.

André Mazière, né le 20 août 1923 à Saint-Saud-Lacoussière, tué en combat au Breuil, en Charente-Maritime le 17 septembre 1944.

Adolphe Mayoux, né le 30 décembre 1900 à Bunzac, en Charente, mort le 29 septembre 1944 au Gua, en Charente-Maritime.

René Arthur Pelletier, né le 1er août 1924 à Champs Romain, en Dordogne, mort le 25 septembre 1944 à Saintes, des suites de blessures reçues sur le front de Royan.

Maurice Vieugeot, fils de Roger Vieugeot commander du 2ème Bataillon de la Brigade Rac. Mort lors de la guerre d'Indochine.


Discours de Rac à l'occasion du 25e anniversaire de la Brigade Rac 

Saint-Saud, 16 août 1969 

Saint-Saud ! Quand les Allemands prononçaient votre nom ils le faisaient avec un certain inquiétude. Pour eux, le petit bourg si accueillant était le P.C. du maquis. S'ils s'étaient mépris sur la puissance de nos armes, ils ne s'étaient pas trompés, certes, quant à la force de votre détermination, à votre immense courage, à votre enthousiasme. Saint-Saud a bien mérité de la Brigade Rac dont nous célébrons aujourd'hui le 25e anniversaire de la formation. Saint-Saud en faisait partie intégrante. Parler maquis, c'était l'y associer. Merci à tous ceux qui ont favorisé ses actions, merci à tous ceux qui ont participé de toutes leurs forces. Nous nous inclinons devant votre sacrifice.
Sachez que le souvenir de vos morts est là, présent à nos mémoires et à nos coeurs.

Extrait du livre "La Brigade Rac" par Capitaine Fred, tiré du chapitre Le deuxième Bataillon Rac

La 6e Compagnie

Deux communes voisines seront concurrement le berceau de cette unité. D'une part Miallet et d'autre part Saint-Saud. A Miallet, Léon Giry, maçon de profession, alias "Bibar", évadé des camps de prisonniers en Allemagne, contacté par Léon Gassou, de Saint-Pardoux-la-Rivière, accepte de sonder les coeurs autour de lui. Dès le 1er juillet 1943, il représente le réseau Jean-Marie et celui du colonel anglais Buckmaster.

Dans ses premiers coups de filet on trouve Emile Carteau, Henri Guillou, Maurice Guillou, Georges Larue, Marcel Larue, Raymond Larue, Pierre Giry, Georges Gaudout, Max Lapeyre, Maurice Boyer, Robert Jouani (qui sera plus tard avec Abel Meredieu dans toutes ses aventures), Marcel Gout, Marcel Deluche, Paul Deluche, Roger Delbarre ; mention spéciale doit être faite des membres de la famille Colombier, Roger puis Georges, pui Henri, puis Jean-Louis ; on s'y perd un peu, car six membres de cette famille seront en même temps sous les armes dans la compagnie.

L'organisation prend une autre tournure quand vient se joindre à l'encadrement le lieutenant Jean, instituteur à Miallet, officier d'infanterie qui a fait ses preuves comme le chef de section dans l'Infanterie coloniale. L'occasion nous sera donnée souvent de parler de ce véritable "animal de guerre" qu'était Jean, redoutable d'audace et de sang-froid, toujours en avant, toujours ardent. Si ardent qu'il devait tomber en courant à l'assaut à la tête de sa compagnie dans la guerre du Viet-Nam. Il y aussi le lieutenant Merle, également instituteur à Miallet, qui sera le très attentif et scrupuleux officier de détails du bataillon, faisant aussi fonction de trésorier.

La première réunion avait eu lieu dans les bois proches en dehors du bourg dans un endroit dit "le Trois-du-Renard" ; ensuite, le groupe bénéficiait d'une aide intelligente de la brigade de gendarmerie qui était bien dans le coup, à telle enseigne que le chef avisait chaque fois qu'il y allait avoir une enquête ; ce n'était pas tellement inutile étant donné la proportion extraordinaire de gens qui se trouvaient en dehors des lois en vigueur ; les uns étaient dws réfugiés clandestins, d'autres des réfractaires au S.T.O., d'autres enfin étaient les permissionnaires qui avaient oublié de reprendre le train, ou des évadés.

A Saint-Saud, il y avait une aussi bonne ancienneté qu'à Miallet. Jean-Marie Brachet avait pu y contacter en particulier Jean Laussucq, qui sera chef de section, René Mallemanche, également chef de section, Louis Lavaud, Joseph Dubreuil, Alexandre Joussely et Dessimoulie. La 6e Compagnie ira cantonner à Gros-Puy, commune d'Abjat.


A lire également :
Saint-Saud-Lacoussière - Capitale du maquis ou l’équipe des copains (lien)

Le "RAC" déchaîné - No.2 - Janvier 1945

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacDocument et livre

Un grand merci à la famille de Sven Sainderichin pour avoir partager avec nous un exemplaire du "RAC" déchaîné, numéro 2 de janvier 1945






A lire également :
Sven et Pierre Sainderichin - Journalistes de presse, de radio, de télévision ou d'entreprise 

Saint-Front-la-Rivière : Groupe Maquis no.2 de la Brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

Un grand merci à Mr Ducourtieux Pierre Maurice, 93 ans, né en 1924, et originaire de Saint-Front-la-Rivière pour avoir la gentillesse de partager des histoires et des photos du groupe De Gaulle. Mr Ducourtieux a fait partie du groupe maquis no.2 de la Brigade Rac. Remerciements également à Marc Delage pour son travail au sujet de la Résistance de Saint-Pardoux-la-Rivière et de Saint-Front-la-Rivière.

Le monument commémoratif est adossé au mur du cimetière de Puy-de-Fourches.




Stèle en mémoire du combat de Puy de Fourches le 15 août 1944. 
Le G.M. 2 de Saint-Front-la-Rivière et la 4ème Compagnie de la Brigade Rac de Saint-Pardoux-la-Rivière en renfort, parmi d'autre compagnies.         ​(Photos : Marc Delage)

Journal de Marche (Le Journal de Robichon) :

15 août - 3e Bataillon marche sur Périgueux ; a son P.C. à Agonac.
Dur engagement de toutes les compagnies ; combats au Toulon et à Puy-de-Fourches.
A Puy-de-Fourches, trois cents Allemands, avec canons, mortiers, mitrailleuses lourdes, repoussent une section de Jean-Marie (Brachet) renforcée du groupe Roland Canva. Le Maquis renforce sa défense à Etanchon et reprend Puy-de-Fourches. La 4e Compagnie en renfort ; l'ennemi se replie avec de lourdes pertes. Le capitaine Kremer prête un camion et prend le commandement. G.M. 1 et G.M. 2 attaquent à La Chabrerie ; pertes allemandes. Micky tente embuscade d'Allemands se repliant sur Château-l'Évêque ; ici trois morts et deux blessés allemands contre un blessé ami.

Cent cinquante Allemands, dont soixante cyclists, escortés de deux automitrailleuses montant vers Puy-de-Fourches, le combat se poursuit jusqu'à 2 heures du matin.

Photo du groupe "De Gaulle"à "grenier" prés de Brantôme - août 1944
  • Forgeron Georges en bas à croupi à gauche, de Champagnac de Belair, mort au combat du Puy-de-Fourches le 15 août 1944.
  • Gorre Marcel 2ème à croupi en partant de la gauche
  • Darfeuille Élie à croupi à droite de Saint-Front-la-Rivière
  • Durieux Albert Peyrou, 1er debout à droite de Saint-Front-la-Rivière
  • Justine, de nationalité géorgienne, évadé des troupes Allemandes, ayant rejoint la Résistance française, 2ème debout en partant de la droite
  • Juge Jean, 3ème debout en partant de la droite, Saint-Front-la-Rivière
  • Chartroule Joseph, 4ème debout en partant de la droite, Saint-Front-la-Rivière
  • Ducourtieux Pierre Maurice, 5ème debout en partant de la droite, né à Dournazac en Ht Vienne et salarié coiffeur à Saint-Pardoux-la-Rivière, habitant Saint-Front-la-Rivière depuis longtemps, encore vivant, 93 ans, grâce à qui nous avons pu identifier ces résistants.
  • Ivan, de nationalité Ukrainienne, évadé des troupes Allemandes, 6ème debout en partant de la droite, ayant rejoint la Résistance française,
  • Juge Robert, 1er debout à gauche, de Saint-Front-la-Rivière
Ce groupe s'appelai : "groupe De Gaulle", crée à Saint-Front-sur-Nizonne, au moment du débarquement alliés de Normandie, a combattu à Puy de Fourche contre les Allemands au coté de maquisards de Saint-Pardoux-la-Rivière et d'autres groupes de l'AS. Ce jour là un combattant de 18 ans se distingua par son courage et sa témérité, il s'appelait, Jean Monmoulineix de St-Pardoux-la-Rivière, avec un fusil mitrailleur, il fit d'énorme dégâts chez l'ennemi. Il failli mourir, une balle traversa son casque sans lui toucher la tète.


​ Madame Chartroule a pris les photos à "moulin Grenier" où il y avait une grotte pour s'abriter, les maquisards n'y sont resté que quelque jours, car à cause des dénonciations, ils était obligé de changer souvent d'endroits, au dire de Mr Ducourtieux. 





















Photo d'un groupe de l'AS de Saint-Pardoux-la-Rivière et de Saint-Front-la-Rivière :
Septembre 1944 à Vouillac à coté de Saujon

En partant de la gauche debout :
  • Juge Robert, Saint-Front-la-Rivière, 1er
  • 2ème ??
  • Juge Jean, frère de Robert, Saint-Front-la-Rivière, 3ème
  • 4ème ??
  • Gorre Marcel, Saint-Front-la-Rivière, 5ème
  • Grandcoin Eugène, Saint-Pardoux-la-Rivière, 6ème
  • 7ème ??
  • Darfeuille Lili, Saint-Front-la-Rivière, 8ème
  • 9ème ??
  • Monmoulineix Maurice, père de Jean (cité dessus), Saint-Pardoux-la-Rivière, 10ème
  • 11ème ??
En bas à croupi en partant de la gauche :
  • Delage Paul à coté du chien, Saint-Pardoux-la-Rivière, 1er
  • Ducourtieux Pierre Maurice, Saint-Front-la-Rivière, 2ème
  • Hardy Marcel, Saint-Front-la-Rivière, 3ème
  • Dogneton Gabriel, Saint-Pardoux-la-Rivière, 4ème
  • Laramé Michel, Saint-Pardoux-la-Rivière, 5ème
  • Hériaut Jean, Saint-Pardoux-la-Rivière, 6ème



Mr Ducourtieuix, nous a permis de photographier sa fourragère où apparais le sigle de la Brigade Rac, et l'appartenance au groupe GM2 de l'AS.



A lire également :


Le Groupe Roland Canva - Groupe Maquis n°2 de la brigade Rac / A.S. Dordogne-Nord (lien)
Jean Monmoulineix dit "Tarzan" de la 4e Cie Brigade RAC - Maquis de Saint-Pardoux-la-Rivière (lien)

Le Maquis Foch - cérémonie au Gué d'Alleré (17) samedi 16 décembre 2017

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLieu de mémoire

Cérémonie du souvenir - Maquis Foch
Samedi 16 décembre 2017 - 10h30 - mairie
A 11h, cérémonie devant la stèle Maquis Foch

Comme tous les ans, il y aura une cérémonie au Gué d'Alleré en l'honneur des hommes du Maquis Foch tombaient lors du combat du 15 décembre 1944.

Un cortège est rassemblé à la mairie avant de prendre, à pied, la direction de la stèle situé sur la D113

La cérémonie est organisée par la commune du Gué d'Alleré et l’association Bir-Hakeim-Foch.




 

Photos : Thomas (du forum
Le Mur de l'Atlantique) (lien)




A lire également :

Le commune se souvient (lien)

Le Maquis Foch (lien)

Noël 1945 : Ici.. Radio Maquis - Un jeu de plateau pour les enfants (et pour les aînés)

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Le coin du collectionneur

ICI.. RADIO MAQUIS - Éditions André France, Saint Étienne (Loire) / Éditions Ploton et Chave, Andrézieux (Loire). (1945)


Le jeu comprend :

Un tableau représentant un pays fantaisiste avec routes, rivière, chemin de fer, dépôt d'essence, fermes, maison dans clôture, un lieu de retraite pour les Maquisards et une caserne pour les Allemands.

Deux séries de jetons pour marquer les places occupées au cours de la partie soit par les Maquisards, soit par les Allemands (jetons bleus pour les maquisards, vert pour les allemands).


Une série de cartes indiquant les ordres de missions :

N° 1 - Réquisitions (malheureusement il me manque cette carte !)
N° 2 - Détruire la gare
N° 3 - Aller chercher essence
N° 4 - Arrêter le camion
N° 5 - Détruire le pont
N° 6 - Détruire le pont
N° 7 - Dynamiter la station électrique
N° 8 - Couper la route
N° 9 - Détruire le pont
N° 10 - S'emparer des messages





Stèle aux fusillés de Merles (24) le 28 avril 1944

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

Le 28 avril 1944, vers 18 h 30, une colonne allemande d'une centaine d'hommes cerne les Merles, un hameau d'une vingtaine de maisons de la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas, (soldats allemands du 95e régiment de sécurité, miliciens et membres de la phalange nord-africaine). 
Tous les hommes du village sont arrêtés et enfermés dans un jardin où ils sont obligés de se coucher à terre, sur le ventre. Toutes les maisons sont pillées. Après avoir libéré cinq, ils en ont assassiné dix. Six résistants et quatre habitants du village.

Pierre Boulanger    52 ans
L. Billat (Jean)     21 ans
Marc Combeau       22 ans
François Cholet        30 ans
Marcel Martin        20 ans
Gilbert Moreau (Yves)     19 ans
Pierre Magnés (Magnesse)     30 ans
Manuel Ruffino      20 ans 
Raoul, Jean Tremoulinas      19 ans
André Videau      20 ans

Une stèle à l'entrée du village au carrefour de la RD98 (au bord de la route qui va de Saint-Martin-de-Fressengeas à Saint Jory de Chalais) a été érigée en hommage au massacre du 28 avril 1944.   Photos partagées par Marc Delage.




Une plaque est apposée sur le mur de la grange aux Merles où a été lieu la tragédie.

Chaque année, à la date anniversaire, il y a une commémoration de la massacre du 28 avril 1944 (lien)

A quelques centaines de mètres du monument des Merles (également au bord de la route qui va de Saint-Martin-de-Fressengeas à Saint Jory de Chalais) il y a une stèle érigée en mémoire d'André Robert, dit Nougarède, entre dans la Résistance en 1942, abattu par les Allemands et la Milice le 29 octobre 1943.


Les Aumôniers de la Brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Nous sommes très reconnaissant à Alain de la Tousche, le fils de René de la Tousche "Richard Thouville" de la mission Alexander / Brigade Rac, pour avoir eu la gentillesse de confier à nous près de 150 photos de l'A.S Dordogne-Nord / Brigade Rac / 50e R.I. prises par André Léonard, photographe de la Brigade Rac, de mai 1944 à mai 1945.

La collection de photos comprend :
34 photos de l'A.S. Dordogne-Nord prises dans les bois de Boudeau et de Dalat printemps 1944.
37 photos de la prise d'armes de la Brigade Rac sur la Place du Peyrat à Thiviers le 13 août 1944.
32 photos de la visite par le général de Gaulle à Cognac et à Saintes le 18 septembre 1944.

Confié à nous également est le tampon de l'Aumônier de la Brigade Rac. Ce tampon et ces photos ont été confié à René de la Tousche en 1991 après la mort de l'abbé Louis Dupin de Saint-Cyr (à droite sur la photo ci-dessous).



Thiviers le 13 août 1944





Des petites histoires de Noël 1943

$
0
0
Rédigé par Alan et Tony

Chers lecteurs et lectrices

Nous vous souhaitons de passer d'excellentes fêtes familiales, un joyeux Noël et une bonne et heureuse année 2018 ainsi qu'à celles et ceux qui vous sont chers.


Des petites histoires de Noël

Chez Lautrette : Réveillon de Noël 1943

« Tac, tac... » ... « Tac, tac... », c’était sa façon de passer inaperçu quand Georges Lautrette « Eric » traversait Thiviers après le couvre‑feu, chaussé de ses gros sabots, sans lesquels il risquait toujours le « faux‑pas ».

Faites très attention, disait‑il, les Feldgendarmes patrouillent dans le patelin ; il ne s’agit pas de se faire repérer.

Il allait et venait, ainsi, pour voir Pierre, Paul ou Jacques, avec lesquels il prétendait avoir convenu d’importants entretiens.

Personne ne sut jamais où il se dirigeait et ce qu’il allait y faire. Il avait une manière à lui de s’engager et de se tirer d’affaire que nous ne pouvions comprendre ; celle du « terroir » sans aucun doute.

Sa grande satisfaction était de rentrer avec un « cadeau ». Quand il avait réussi un « coup », son visage s’illuminait, il s’esclaffait ; encore une bonne blague faite à l’occupant. Dans son garage de la route de Limoges et dans sa réserve située de l’autre côté de la voie ferrée il commit les pires « infractions » au régime. II avait une superbe réplique : T’inquiète..., ce qui devait suffire à vous rassurer.

Rac (Rodolphe Cézard), sa femme (Raquette) et Tom (Jean Nicard) se souviennent fort bien de ce réveillon de Noël 1943 où Andrée Lautrette avait mis les petits plats dans les grands, pour la famille et quelques amis.

Georges Lautrette
A l’apéritif, lait de Montbazillac (que Georges allait chercher par petits barricous au nez et à la barbe des Allemands), le maître de maison donna des signes évidents d’impatience; il se trémoussait sur son siège, regardait sa montre, se grattait la tête... puis il se leva, descendit l’escalier, tira le rideau du garage, et l’on entendit la Simca prendre la route.

Où va‑t‑il encore ? ‑ On verra bien ; et l’assistance fit semblant d’oublier son absence.

Une heure plus tard, alors que les convives venaient d’attaquer le foie gras maison, Georges se faufila en silence et reprit sa place à table. Mais qu’as‑tu fait ?... on dirait que tu as le hoquet ? ‑ Ce, ce... ce n’est rien, une course urgente.

Nous étions à la fois sceptiques et inquiets : Mais encore ? Rac lui demanda un tête‑à‑tête de quelques instants : Alors? d’où viens‑tu ? ‑ Je viens... je viens de faire sauter la scierie de Corgnac. ‑ Tout seul ? ‑ Bien sûr !

Il but une gorgée, le hoquet se passa et la fête prit dès lors l’allure d’une victoire.

Il était bon et généreux, prêt à accomplir toutes les missions qui pouvaient se présenter. Il s’acquittait de ces tâches avec humour. Je crois même que, dans les moments les plus difficiles, il trouvait le temps pour rire, car il voyait les choses simples, très simplement, un atout majeur, qu’il n’est aisé de s’approprier.

Il avait tout offert à Rac, son amitié, son temps, sa famille, son foyer, sa situation. Il n'avait pas hésité à mettre sa parenté largement a contribution (à doueyras, aux Farges).

Il représente pour Rac, l’ami, le vrai, et la Résistance dans sa signification la plus sincère.


Chez la famille Duruisseau : L'arrivée d'un Anglais 

(D'après le récit de René Rispard, de Guy Berger et le témoignage du capitaine Jacques et de la famille Duruisseau.)

Jeudi 23 décembre 1943

Au début de la deuxième quinzaine de décembre un télégramme annonce à Jean-Louis (René Chabasse) l'arrivée d'un Anglais en gare d'Angoulême. Pasteur (Guy Berger) est chargé de l'accueillir : « Je m'attends, écrit-il, à recevoir un jeune homme et c'est un petit vieux tout décharné, malade, usé, qui debarque, conduit par une inconnue de Paris. Je suis quelque peu surpris et je l'emmène au Quéroy par le train. Comble de malheur il ne peut monter à bicyclette et je reste avec lui dans un bistrot en attendant le Batteur (Edmond Duruisseau), parti à la recherche d'une moto pour l'emmener. Nous buvons un viandox bien chaud ; des boches entrent. Mon client me regarde inquiet et je cligne de l'oeil pour le rassurer.
31 mars 1944 : dans le Forêt de Bois-Blanc 
près de Mornac


Le père Duruisseau, prévenu de l'arrivée d'un Anglais, l'attend avec fébrilité. Trompé sur son aspect et croyant avoir affaire à un compatriote, il lui offre un siège au coin de la cheminée et entame avec lui une conversation en français. Naturellement le père Duruisseau en fait tous les frais ; le monologue se poursuit un certain temps et l'interlocuteur prononce enfin quelques paroles... en anglais. Le père Duruisseau en reste bouche bée ; il est complètement abasourdi pendant quelques instants. Soudain il réalise qu'il a devant lui un hôte etranger et qu'il ne l'a pas reçu avec assez de chaleur et de politesses. Brusquement il se redresse et salue cérémonieusement ce « citoyen de la libre Angleterre » qui'il ne se représentait pas comme cela. Pourvu qu'il ne s'imagine pas que tous les habitants d'outre-Manche sont aussi mal fichus !

Cet Anglais, Michael Patrick Mcpartland (surnommé Mitchell), officier de la marine marchande britannique avait été blessé et fait prisonnier. Il était parvenu à s'évader du Val-de-Grâce (hôpital militaire de Paris) avec la complicité de la soeur infirmière. Le pauvre diable était bien mal en point ; à 42 ans, il avait l'air d'un vieillard. Il avait eu la mâchoire brisée à coups de crosse et les doigts déformés par un sejour prolongé dans l'eau de l'Océan Atlantique, n'avaient plus s'ongles. Après l'escale à l' « hotel Duruisseau » il est acheminé sur le refuge de Matignon par Blaireau (René Rispard), promu hôte du visiteur.

Nous partons tard pour Matignon, avec un impressionnant matériel de cuisine. Il fait très froid et c'est en sueur que nous arrivons enfin au milieu des bois à notre domicile où une flambée egaieun peula pièce sombre meublée de deux lits. Dans le logement contigu habite un pauvre vieux dont la femme, complètement folle, suffit à rompre la monotonie du secteur. Parfois en pleine nuit, elle se met à taper sur ma porte avec un marteau et à chanter à tue-tête au grand effroi de Mitchell. »

« Le soir de Noël, Mitchell étant mal en point j'ai (écrit René Rispard) fait prévenir le Dr Bigois, Résistant expulsé de la Rochelle, demeurant à Sers. Il est venu en vélo au « Ranch » , c'est le nom que nous avons donné à notre refuge. Ce soir-là nous avons fait un bon réveillon, grâce aux talents culinaires du Batteur. Mitchell, dont l'indisposition était due surtout aux trop grandes libations de la journée, fit lui aussi honneur au menu pendant que la radio nous dispensait des flots de musique.

Soudain on entend un discours en Anglais. Mitchell se dresse au garde à vous.
« Qu'y a-t-il Mitchell ? »
Il nous fait signe de nous lever :
« Le King message Christmas, Britanniques troupes. »
Il ne se remet à table que lorsque le roi a terminé son discours.



La Section Spéciale de Sabotage du Capitaine Jacques Nancy - Partie 4

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage

Document réalisé pour le Musée de la Résistance et de la Déportation à Angoulême par l'Amicale de la Section Spéciale de Sabotage.


Allocution du Capitaine Jacques Nancy à ses hommes la veille de son départ de la Compagnie au Petit-Moiré, le Dimanche 6 août 1945.





A lire également :

Partie 1 (lien)
Partie 2 (lien)
Partie 3 (lien)
Monument de la Section Spéciale de Sabotage au Chêne Vert commune de Grassac (lien)
René Chabasse (1921 - 1944) résistant jusqu'au bout (lien)
L'arrestation d'Andrée Duruisseau le 15 mars 1944 (lien)
Film sur Jacques Nancy : photos du tournage (lien)
Musée de la Résistance : Ferme Duruisseaud (lien)


La Section Spéciale de Sabotage du Capitaine Jacques Nancy - Partie 3

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage

Document réalisé pour le Musée de la Résistance et de la Déportation à Angoulême par l'Amicale de la Section Spéciale de Sabotage.


Historique succint de la formation de la Section Spéciale de Sabotage 
du Capitaine Jacques Nancy







A lire également :

Partie 1 (lien)
Partie 2 (lien)
Partie 4 (lien)
Mémorial Claude Bonnier "Hypoténuse" - Angeac-sur-Charente (lien)
Le premier contact entre Jacques Nancy et la Brigade Rac (lien)
Stèles commémorant la bataille de Javerlhac du 24 juillet 1944 (lien)


La Section Spéciale de Sabotage du Capitaine Jacques Nancy - Partie 2

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage

Document réalisé pour le Musée de la Résistance et de la Déportation à Angoulême par l'Amicale de la Section Spéciale de Sabotage.


Capitaine Jacques Nancy





A lire également :

Partie 1 (lien)
Partie 3 (lien)
Partie 4 (lien)
Hommage à Jacques Nancy le 10 juillet 2017 - cérémonie au Mémorial de Chasseneuil (lien)

La Section Spéciale de Sabotage du Capitaine Jacques Nancy - Partie 1

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage

Document réalisé pour le Musée de la Résistance et de la Déportation à Angoulême par l'Amicale de la Section Spéciale de Sabotage.









A lire également :

Partie 2 (lien)
Partie 3 (lien)
Partie 4 (lien)
Bulletin de l'Amicale S.S.S. de Jacques Nancy : Numéro 1 - février 1946 (lien)

Cérémonie du 31 août 1944 à Montlieu-la-Garde (17) : Hommage à neuf aviateurs américains

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésÉvènementLieu de mémoire

Le 31 décembre 1943 un Liberator B-24 du 8ème USAAF basé à Wendling dans le Norfolk au cours d'une mission est attaqué par des chasseurs allemands et tombé près de du village "Chez Bonnet", au sud de Montlieu-la-Garde en Charente Maritime. L'explosion de l'avion a lieu en plein vol et huit des dix membres de l'équipage ont peri, l'autre deux ont été pu sauter à temps en parachute. L'un des parachutistes a été mitraillé et tué par un chasseur allemand durant sa descente et l'autre S/Sgt Anthony F. Malavasic attirrissent au sud du hameau de "Chez Guérin", commune de Montlieu-la-Garde. Mitraillé durante sa descent il est rapidement fait prisonnier par les allemands.

Ce bombardier de l’US Air Force a fait partie d'une mission d’endommager les défenses allemandes, le Mur de l’Atlantique, pour préparer le Débarquement en Normandie. 25 équipages ont été abattus au cours de cette importante mission de la 8ème USAAF le 31 décembre 1943, dix dans le sud-ouest de la France.

Chaque 31 décembre, une cérémonie en souvenir du neuf aviateurs américains de l’équipage du B-24 s'est deroulée au monument des américains de Montlieu-la-Garde, situé au lieu-dit Chez Bonnet, en présence des autorities civiles et militaires, associations d'ancien combattants et du Souvenir Français de Montlieu-la-Garde. Egalement une gerbe est deposée sur la tombe d'une victime civile Yvonne Bourdejeau au petit cemitière de Saint-Vivien. Mme Bourdejeau a été une habitante d'une ferme, au lieu-dit "Chez Chadeau" et brulée mortellement par des projections d'essence enflammée de l'avion.

L'équipage du Liberator B24 :
  • 1st Lt Thomas R. McKee   -   Pilote
  • 2nd Lt Thomas G. Walker   -   Copilote
  • 2nd Lt Robert S. Dinsmore   -   Navigateur
  • 2nd Lt Lee Simons   -   Bombardier
  • T/Sgt Thomas C. Morrison   -   Radio
  • T/Sgt Ward M. Sackal   -   Mécanicien-Mitrailleur tourelle supérieure
  • S/Sgt Richard E. Painter   -   Mitrailleur tourelle ventrale
  • S/Sgt Horace G. Murphy,  jr   -   Mitrailleur latéral droit
  • S/Sgt Marion E. Nuzum   -   Mitrailleur latéral gauche
  • S/Sgt Anthony F. Malavasic   -   Mitrailleur tourelle de queue
31 décembre 2003 - 60ème anniversaire au monument de Montlieu-la-Garde
De gauche à droite : (Herbert Brill (Navigateur du B-17 tombé à Expiremont le 31 décembre 1943), Norbert Lorentz (Navigateur du B-17 tombé à Corme Royal le 31 décembre 1943), Coleman Goldstein (Pilote du B-17 tombé à Expiremont)           (Photo Bernard Ballanger)

Dans l'ouvrage de Christian Genet, Jacques Leroux et Bernard Ballanger "Les deux Charentes sous les bombes 1940-1945", il y a un chapitre dedié au dix bombardiers du 8ème USAAF abattus le 31 décembre 1943 dans le sud-ouest.

A lire également :


Hommage au capitaine Edward Boykin - Brie, Charente-Maritime (lien)
Robert "Peck" Wilcox : un aviateur américain tombé du ciel le 31 décembre 1943 (en anglais) (lien)
L'histoire de Robert "Peck" Wilcox, un aviateur américain caché chez les Nadeau près de Gémozac pendant huit mois en 1944 (lien)
Herbert Brill - An American in the Charente and Dordogne Résistance (lien)
Herbert Brill : Remise de la Légion d'Honneur - Grassac le 16 juillet 2005 (lien)
446th BG - B-24 crash near Marcillac on 31st December 1943 (lien)
L'histoire de Roger Ladépêche qui a aidé plusieurs aviateurs américains au cours de leur évasions (lien)
8th USAAF - 31st December 1943 : mission no. 171 - South West France (lien)

Photos de la cérémonie de Montlieu-la-Garde le 31 décembre 2017

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésÉvènementLieu de mémoire

74ème anniversaire du mission n° 171 du 8ème USAAF du 31 décembre 1943.


Comme chaque 31 décembre, une cérémonie en souvenir du neuf aviateurs américains de l’équipage du B-24 s'est deroulée au monument des américains de Montlieu-la-Garde, situé au lieu-dit Chez Bonnet.


L'équipage du Liberator B-24 :
  • 1st Lt Thomas R. McKee - Pilote       Mort
  • 2nd Lt Thomas G. Walker - Copilote        Mort
  • 2nd Lt Robert S. Dinsmore - Navigateur         Mort
  • 2nd Lt Lee Simons - Bombardier         Mort
  • T/Sgt Thomas C. Morrison - Radio          Mort
  • T/Sgt Ward M. Sackal - Mécanicien-Mitrailleur tourelle supérieure         Mort
  • S/Sgt Richard E. Painter - Mitrailleur tourelle ventrale          Mort
  • S/Sgt Horace G.Murphy,  jr - Mitrailleur latéral droit            Mort
  • S/Sgt Marion E. Nuzum - Mitrailleur latéral gauche             Mort
  • S/Sgt Anthony F. Malavasic - Mitrailleur tourelle de queue        Prisonnier


Nous sommes très reconnaisant à la mairie de Montlieu-la-Garde et à Bernard Ballanger pour avoir partager des photos de la cérémonie du 31 décembre 2017 à la stèle de l’équipage du Lt Thomas McKee "monument des Américains"à Montlieu-la-Garde.














Cette année le MVCG AQUITAINE en partenariat avec l'association LIBERTY 44 et MVCG SUD-OUEST a participé a cette commemoration Photos : (lien)

Conférence : Bob Maloubier - héros de guerre et légende des services secrets

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Les AlliésÉvènement

Veuillez trouver ci-dessous une invitation du Conseil de la Fédération Nationale de Résistance Libre (FNLR) à la 6ème conférence annuelle sur le rôle des agents SOE en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le thème est: "Bob Maloubier - héros de guerre et légende des services secrets".

Bob Maloubier - Limoges 2012
Il aura lieu de 14hOO à 18hOO à l'Amphithéâtre de Bourcet, Ecole Militaire, Paris le vendredi 26 janvier 2O18; Il sera suivi d'un cocktail facultatif de 18hOO à 19hOO et d'un dîner informel à partir de 19hOO, tous deux dans le Club des Officiers de La 
Rotonde, au sein de l'Ecole Militaire.

Jacques Gautier, ancien Sénateur et ancien Vice-Président des Commissions du Sénat pour les Affaires étrangères, la Défense et les Forces armées, Maire de Garches, et le célèbre historien français François Kersaudy participeront à la conférence.

Ci-dessous un formulaire est afin que vous puissiez informer le FNLR si vous souhaitez participer (les réponses par e-mail sont préférables); le formulaire comprend les détails pour réserver des places et payer en anglais et en français. S'il vous plaît assurez-vous d'inclure:

1. Combien de personnes assisteront à la conférence et au cocktail par la suite.
2. Si vous souhaitez assister au dîner informel après (coût est de 4O € / 33 £ par personne).

Bien que l'invitation ci-dessous indique RSVP avant le 12 janvier 2O18, les réponses seront acceptées avant le 19 janvier 2O18. Veuillez inclure votre adresse postale.

Le formulaire permet également aux membres actuels du FNLR de payer leur cotisation annuelle. Le FNLR cherche activement à recruter de nouveaux membres et un formulaire de candidature peut être sollicité auprès de Willie BEAUCLERK, le vice-président à: bill.beauclerk@wanadoo.fr

Si vous avez de la famille ou des amis qui pourraient être intéressés à participer à la conférence, n'hésitez pas à leur envoyer une copie de l'invitation.

SÉCURITÉ:

L'invitation imprimée ci-dessous sera nécessaire pour pouvoir entrer le jour.

Sécurité accrue à l'Ecole Militaire - Le FNLR est tenu de fournir les noms de tous les invités 7 jours avant la conférence. Veuillez vous assurer d'inclure les informations suivantes avec votre réponse:

Le nom, la nationalité, la date et le lieu de naissance de chaque participant.

Note: Les voitures des clients ne sont plus autorisées sur les terrains de l'Ecole Militaire. Il y a un parking public à proximité à Place Joffre.





Bien que l'invitation ci-dessus indique RSVP avant le 12 janvier 2O18, les réponses seront acceptées avant le 19 janvier 2O18. Veuillez inclure votre adresse postale.
Viewing all 631 articles
Browse latest View live