Quantcast
Channel: La Resistance Francaise
Viewing all 631 articles
Browse latest View live

Aviateurs alliés à Angoulême - août / septembre 1944

$
0
0
Rédigé par Alan la rubrique Les AlliésAoût 1944 : Direction Angoulême

Le 13 août 1944, un quadrimoteur Lancaster de le 50th squadron R.A.F. décolle de Skellingthorpe, Angleterre. 
A bord :

Peter Lorimer, Australien, pilote
Peter Antwis, Gallois, Navigateur
Freddie Stearn, Anglais, radio
Bill Gray, Anglais, bombardier. 
Pat Hart, Anglais, Mécanicien
James Sanderson, Anglais, Mitrailleur
Gunnar Sandvik, Canadien, mitrailleur

Dans la soute, 6 tonnes de bombes. Objectif : la base allemande de sous-marins à Bordeaux. C'était leur première mission.


En 1944, ils étaient de jeunes aviateurs alliés
venus en France pour combattre l'ennemi
"Nous sommes arrivés sur notre objectif à 20h00, se souvient Peter Antwis. L'ennemi a aussitôt réagi, endommageant notre avion. Nous avions deux moteurs en feu" Peter Lorimer, le pilote, amorce alors un grand virage au-dessus de la Gironde.
Au-dessus du phare de la Coubre, le pilote donne l'ordre à l'équipage de sauter. "Les allemands, en bas, nous tiraient dessus, et j'ai été blessé à la cuisse. Je souffrais car j'avais déjà la poitrine brûlée par le feu qui s'était propagé des moteurs à la carlingue de l'appareil. Finalement, nous avons atterri sur la plage parsemée de mines, et aussitôt faits prisonniers."

Dernier resté a bord de l'appareil, Peter Lorimer saute au-dessus de la forêt de la Coubre, quelques instants seulement avant que l'avion explose. Récupéré, celui-ci est caché à Saujon près de Saintes, avant de reprendre un avion pour l'Angleterre mi-septembre 1944.

Peter Antwis, Freddie Stearn, Gunnar Sandvic, James Sanderson, Pat Hart et Bill Gray, sont envoyés à Cognac le 15 août, puis à Bordeaux le 16 où ils rejoignent 15 autres aviateurs alliés, prisonniers depuis juin. La chance pour ces prisonniers sera d'être confiés à la Luftwaffe basée à Merignac le 19 août où ils seront bien traités. Peter reconnaît, entre les aviateurs, on se comprend.




Le 22, ils sont menés à Angoulême, d'où un train les emmène vers l'Allemagne. En cours de route, le convoi est mitraillé par des chasseurs alliés et par des maquisards, atteignant finalement Châteauneuf. Là, tous les aviateurs feignent d'être malades, après avoir froté les orties sur leurs corps. Les Allemands pensent de rubéole ont les ramené à un hôpital à Angoulême, rue de Beaulieu, à quelques hectomètres de la cathédrale Saint-Pierre.


Dans le cours de l'hôpital : aviateurs alliés et quelques infirmières
De gauche à droite, agenouillés : Bob Genno (avec l'enfant), William Gray, Fred Stearn, Gunnar "Sandy" Sandvic

Page consacrée à la réception du 2 septembre 1944
de l'album de photos de la famille Fougère
Arrivés à Angoulême le 28 août les aviateurs ont été laissés à l’hôpital par les Allemands qui ont fait leur retraite vers le nord est de la France. Ils parviennent à y rester suffisamment longtemps et ils retrouvent la liberté lorsque les maquisards libèrent la ville le 1er septembre.
La vielle le 30 août en compagnie de Christiane Perrier, une infirmière angoumoisine, Peter Antwis partie par train à Paris pour récupérer de l'argent. La rencontre avec un officier de la Résistance, chargé d'organiser un voyage à Limoges pour les 21 prisonniers, Anglais, Américains, Canadiens, présents à Angoulême.

Au soir de la Libération d'Angoulême, Freddie Stearn et Peter Antwis étaient invités par le maire de l'époque à dîner dans la grande salle de la mairie.


Les infirmières de l'hôpital ont besoin d'aide pour soigner ces aviateurs donc ils ont demander à une famille à côté de la rue qui parle bien l'anglais. La famille Fougère étaient très heureuse d'aider et le 2 septembre a organisé une fête à la maison pour célèbre la Libération d'Angoulême.




Quelques aviateurs et la famille Fougère et des amis
Debout deuxième à gauche : Pierre Fougère
Assis et  agenouillés : Bob Genno, Fred Stearn, James Sanderson, Pat Hart, Sandy Sandvik




C'est en Limousin, sur un aérodrome à Feytiat juste récupéré par la résistance, que Peter Antwis et ses copains ont fini la guerre. Dans la nuit du 2 au 3 septembre 1944, leurs collègues de l'U.S. Air Force ont posé deux C-47 Dakotas par une nuit sans lune, pour livrer des armes aux maquisards et rembarquer ces prisonniers et des autre aviateurs alliés évadés depuis longtemps et hébergés par la Résistance en Charente et en Dordogne. Au total environ 40 hommes.

Au retour, bombardier de l'un des Dakotas Lt McKinley est allé dans la cabine du C-47 voir les aviateurs alliés, voici un extrait de son rapport :

Au bout de la piste, prèts à repartir, nous ouvrîmes la porte de l’appareil pour y laisser entrer vingt aviateurs évadés. Après avoir atteint la Manche, j’allai voir comment ils se débrouillaient. Serrés les uns contre les autres comme une bande de réfugiés affamés, ils avaient l’air misérable, transis de froid et mal à l’aise. Leurs vêtements n’étaient en majorité constitués que de pantalons d’été légers, de chemises en coton et de minces chandails. La plupart ne portaient pas de chaussettes et leurs chaussures étaient usées jusqu’à la corde.

Cinquante ans après.

Peter Lorimer, Peter Antwis et Freddie Stearn sont venus participer en avril 1995 aux cérémonies du 50ème anniversaire de la Libération de la Poche de Royan organisées par Philippe Lelaurain et Bernard Ballanger. Ils sont venus au Musée de la Poche de Royan et ces aviateurs du Bomber Command ont été reçu lors de ces cérémonies à la Mairie de Saujon. 


Saujon le 15 avril 1995
Peter Antwis, Fred Stearn et Peter Lorimer
Pendant leur sejour dans la région Peter Antwis, Freddie Stearn et Peter Lorimer ont retrouvé Christiane Perrier, devenue Mme Garnung, l'hôpital Beaulieu, et Phillipe Fougère le petit-fils de Jacques Fougère qui les avaient soigné à sa maison à côté de l'hôpital. Les pensionaires de Beaulieu, aujourd'hui maison de retraite, ont tenu à célébrer le courage des aviateurs anglais. Par une petite fête et des chansons. "J'en avais les larmes aux yeux, avoue Peter Antwis. Ils nous ont "merci", mais c'est nous qui disons merci aux Charentais."


Avril 1995 dans le jardin chez Fougère
La fille de Bill Gray et son epoux (derrière), Peter Antwis et sa fille, à droite Fred Stearn
Source : article publié dans le journal Charente Libre en avril 1995 (ci-dessous), témoignage de Peter Antwis, des renseignements et des photos fournis par Bernard Ballanger, Phillipe Fougère et Rosemary Antwis.




En juillet j'ai eu le plaisir de rendre visite la famille Fougère à leur domicile, une maison exceptionnelle de la XVIII siècle avec un vaste jardin. On se croirait en plein campagne, pourtant on est en plein ville.



A lire également : 

Allied airmen capture and evasion in South West France : August / September 1944 (lien/link)



Patrice Rolli en dédicace à Verteillac et St Paul Lizonne (24) : dimanche le 6 août 2017

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livreÉvènement

L'historien périgordin Patrice Rolli sera dimanche matin en dédicace de son nouvel ouvrage "Les années de guerre en Ribéracois et Verteillacois (1940-1944)"à la maison de la presse de Verteillac, 9 h à 12 H 30 (jour du grand vide grenier mensuel) puis à la Salle des Fêtes de Saint Paul Lizonne au 23ème marché de l'art de 14 H à 18 H.




Royan : stèle de la brigade Rac, square de la brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireBrigade Rac

L'année dernière lors des cérémonies de la Libération de Royan le 17 avril 2016 un nouveau panneau a été inauguré au square de la Brigade Rac pour commémorer le centenaire de la naissance de Rodolphe Cézard, dit Rac, fondateur de la brigade Rac, né à Hayange, petit bourg voisin de Metz (Moselle) le 3 janvier 1916.


Stèle de la brigade Rac, square de la brigade Rac



Tous nos remerciements à Michèle Cézard, la fille de Rodolphe Cézard dit "Rac" pour avoir eu la gentillesse de partager les photos ci-dessous de la cérémonie du 17 avril 2007. 

J'ai le plaisir de rencontrer Madame Cézard à la fin de juillet à Royan et elle m'a prêté quelques albums de photos plein de nombreuses photos de la brigade Rac et des cérémonies au fil des années. Ce mois-ci je posterai des articles avec plusieurs des photos.





Ci-dessous un article du Sud-Ouest du 17 avril 2017



Photo de Michèle Cézard et moi en juillet 2017 à la stèle de la brigade Rac

Ancien panneau du square Brigade Rac

Dessin de 1944 du Général de Gaulle par un soldat de la brigade Rac

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLe coin du collectionneur

Un portrait au crayon du Général de Gaulle, dessiné en 1944 par A. Muro, 2ème photographe de la brigade Rac.
Ce très beau portrait a été généreusement offert à mon espace mémoriel de la Résistance par Madame Cézard, la fille du colonel Rac. 



Espace mémoriel de la Résistance française dans un petit coin d'Angleterre (lien)

Mouchoir de 1946 pour commémorer l'appel de 18 juin 1940

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Le coin du collectionneur

Je viens de trouver ce petit mouchoir commémoratif à un vide-grenier à Laprade en Charente. Le mouchoir montre l'affiche « À tous les Français » ayant suivi l'appel du 18 juin et placardée sur les murs de Londres à partir du 3 août 1940.


La brigade Rac - la musique de Bourbon

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Voici quelques photos de la collection famille Cézard de la musique Rac de Bourbon.

Saint Loup sur Thouet

La musique Rac de Bourbon
Place de l'église à Saujon

Nancras - Remise du drapeau

Le 18 juin 1945 à Paris, sur les Champs-Elysées, la musique de Bourbon 
à la défilé de la victoire 

A l'arrière des photos, le tampon de l'Amicale de la Brigade Rac - 50e R.I.



Thiviers - Inauguration du Mémorial de la Brigade Rac le 28 août 1977

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

A Thiviers le 28 août 1977, il y a 40 ans ce mois-ci, plus d'un millier personnes ont participé à la cérémonie de l'inauguration du Mémorial de la Brigade Rac, élevé à la mémoire de ses 252 camarades.

Le monument se trouve en bordure de la RN21 et du Parc Theulier au rond-point Saint Roche.

(Photo Jacky Léonard, photographe de Thiviers)

Rassemblés place de la Libération, les participants à cette journée, formant un défilé impressionant, se sont rendus dans la cour de la gare pour déposer plusieurs gerbes devant la stèle des fusillés, puis au monument aux morts, Place de Marché. Dans les deux cas une minute de silence fut observée.
Puis le cortège prit la direction du mémorial drapé dans un immense drapeau tricolore et que dévoiler le colonel Rac et Mme Charlotte Serre. Dans ce solide rocher de granit est gravée une haute croix de Lorraine, symbole de la Résistance.
C'est là que devaient être prononcées les allocutions.

Article du Sud-Ouest de lundi 29 août 1977 :





Discours de Rodolphe Cézard :

Aujourd’hui, les mots ont repris toute leur signification, tout leur sens. Certains ont dit, d’autres diront peut‑être encore, qu’il est bien tard, trop tard, pour honorer ces volontaires qui ont été jusqu’au sacrifice suprême.

Nous n’avons cessé de le faire, moins bien peut‑être que souhaité, mieux probablement que beaucoup ne le feront jamais.

Et puis, est‑il besoin d’expliquer ? C’est si simple.

Nous les connaissions, ils étaient nos amis, nous les aimions. Nous leur avons élevé ce Mémorial qui marquera pour la postérité notre fidélité à l’esprit de la Résistance.

Vous avez eu l’extraordinaire chance d’échapper aux pièges, aux tromperies, aux trahisons, aux attaques sournoises de l’ennemi ; alors il n’est qu’une voie bien tracée : faire solennellement le serment de rester unis et de défendre, comme nous l’avons fait il y a plus de trente ans, la pierre et les idées, car il est juste d’affirmer que les vraies amitiés se nouent sur les bancs de l’école ou au combat.

Que ceux qui ont espéré notre naufrage, qui ont eu peur de nous épauler, qui plus tard se sont faits les artisans maladroits de la critique, méditent aujourd’hui notre comportement.Nous avons donné l’exemple, nous sommes prêts à continuer avec le même enthousiasme, la même flamme.

Nous ne voulons pas de déchirements, de revanches, de rancunes qu’emporteraient les mauvais vents. La réussite de cette journée, nous la devons à l’ardente foi, à la légendaire ténacité, à l’exemplaire courage de notre ami Jean Nicard, capitaine Tom. Merci, toi mon frère, d’avoir su mener à bien cette grande tâche.

Mais ce 28 août nous le dédions à deux de nos plus chers compagnons : Charles Serre et Georges Lautrette.Nous admirons ce qu’il y avait de beau et de grand en eux. Qu’ils nous pardonnent, ainsi que tous nos morts, de n’avoir pas toujours fait tout ce que nous aurions du faire, car on n’accomplit jamais plus que son devoir.

Ce sont ces sentiments profonds capables d’effacer toutes les divergences, qui ont fait la Résistance ; c’est avec eux que l’on écrit l’Histoire. Nous ne tirons aucune vanité de l’action que nous avons menée, nous n’en voulons aucune récompense.

La victoire a été chèrement acquise dans la grande bataille de tous les temps ; c’est pourquoi nous te demandons, passant, voyageur, de tourner ton regard vers cette croix qui te rappellera que le chemin de la Liberté a été long et dur.

Rodolphe Cézard dit Rac
prononçant son discours
Nous nous inclinons devant les familles de nos chers disparus, et nous saluons respectueusement Madame Charles Serre et Madame Nicolas, fille de Georges Lautrette. Qu’elles veuillent bien accepter l’hommage de tous leurs amis. Que tous ceux qui ont œuvré pour l’édification de ce Mémorial soient remerciés :

- la Ville de Thiviers, son maire et son conseil municipal,
- les administrations,
- le 5ième Régiment de chasseurs,
- le clergé,
- les entreprises : Granitières du Périgord, Fonderie de Riiclle, Papeteries de Guyenne,     Etablissements Vialle et Doumen,
- les services de sécurité, police et gendarmerie,
- le personnel municipal,
- les municipalités et les amis qui ont apporté leur aide généreuse,
- L’O.R.T.F., la presse écrite et parlée,
- notre maquettiste,
et les volontaires qui ne se font jamais remarquer que par leur modestie, et que nous aimons particulièrement.

Je n’oublierai pas les personnalités civiles et militaires qui ont bien voulu se joindre à nous en cette journée mémorable. Je n’oublierai certes pas nos amis alsaciens et lorrains et nos camarades qui n’ont pas hésité à effectuer de longs déplacements.

Nous associerons à notre hommage nos vaillants aînés de 14‑18 et nos cadets qui ont combattu outre‑mer. Vous me permettrez aussi d’adresser un mot de reconnaissance à l’équipe qui a écrit l’ouvrage « La brigade Rac », pour lequel la souscription est ouverte.

Souhaitons qu’à proximité de cette croix de Lorraine, Thiviers vive dans la quiétude et la sérénité d’une France toujours libre et indépendante.


Article de Le Populaire du Centre de lundi 29 août 1977 :


Photos du Mémorial prises en 2016 :



Photos de la commémoration de Javerlhac du 24 juillet 2017

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementDocument et livreSection Spéciale de Sabotage Brigade Rac 

Tous nos remerciements à Laurent Martinet pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos prises aux cérémonie du 24 juillet 1944 à Javerlhac.


Devant la maisonette de Biée à la stèle de Roger Dugas




A la stèle de Manuel Acébès, dit Manu



Marcel Belly et René Dupont de la 2ème Cie brigade Rac
avec deux gars de reconstitution



En face de la mairie de Javerlhac
                     Michèle Cézard, Marcel Belly, le Maire de Javerlhac Monsieur Jean-Pierre Porte, René Dupont






Album « Le parcours de trois réfractaires de Javerlhac-Marthon du Groupe Manu »

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacDocument et livre

Cet album photo édité par Laurent Martinet est composé de 32 pages, avec des photos d'époque du temps du maquis (Manuel Acébès, groupe Manu, défilé du 14 juillet 1944 et du 11 novembre 1944 à javerlhac, front Atlantique...), photos de la journée de commemoration organisée en décembre 2015 retraçant la bataille de Javerlhac du 24 juillet 1944 en présence de les trois survivants de la bataille de Javerlhac du 24 juillet 1944, Marcel BELLY, Henri JARDRIN et René DUPONT. Photos de l'exposition à Javerlhac, photos à ce jour de les trois « héros » avec leur vécu résumé en quelques lignes, photos de chaque stèle avec explication succinte et article retrospectif.

Javerlhacois, Laurent a voulu rendre hommage à Marcel BELLY, Henri JARDRIN et René DUPONT et faire découvrir à ses amis une page de l'histoire de son village. Également le but de cet album à la base était de remercier les trois « héros » et le maire de Javerlhac, en voulant laisser un petit hommage historique et non gagner de l'argent dessus.

Laurent Martinet est le petit-fils de Pierre Martinet « Loiseau », refractaire au STO, entré au maquis en mars 1943 en Dordogne, fait partie de l'AS Dordogne-Nord / Brigade Rac et participé à la prise de Nontron, à la libération de Périgueux, Angoulême, Royan et l'Île de l'Oléron.

Pour procurer l'album contacter Laurent Martinet :

Tèl : 06.87.65.28.62

Email : lmartinet@wanadoo.fr

Prix de vente 30€

Frais de port 3.20



Ci-dessous les dédicaces à Laurent Martinet de Henri JARDRINMarcel BELLY et René DUPONT


A lire également :

Manuel Acébès dit Manu chef de la 2ème Cie brigade Rac (lien)

Jommelières (24) : plaque commémorative du groupe Manu et de la 2ème Compagnie Brigade Rac (lien)


Pierre Martinet - A.S. Dordogne-Nord / Brigade RAC / 50e R.I.

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique PortraitBrigade Rac

Tous mes remerciements à Laurent Martinet, porte drapeau aux cérémonies du 24 juillet 1944 à Javerlhac pour avoir eu la gentillesse de partager l'histoire et des documents de son grand-père Pierre Martinet, ancien de la brigade Rac.

Pierre Martinet, né le 27 septembre 1920 à Lussas et Nontronnais, est parti en Chantier de Jeunesse en 1941.

A gauche - l'épouse de Pierre, Denise Martinet neé le 10 août 1923 à Labaurie près d'Eyzerac au sud de Thiviers. A droite - Pierre Martinet en 1941 en tenue des chantiers de jeunesse


Réfractaire au S.T.O. il entre au maquis de Saint-Martin-le-Pin (entre Nontron et Javerlhac) le 15 mars 1943. Il est ensuite passé au Maquis "Bastia" puis au Groupe Maquis no.2 de la brigade Rac.

Photo de l'A.S. Dordogne-Nord en mars 1944 - Groupe Bastia du Camp des Chadauds (près d'Augignac entre Piégut-pluviers et Nontron). Ils sont habillés avec des uniformes " piqués " en décembre 1943 à la D.A.T. de Nontron.


Pierre Martinet était artisan menuisier charpentier sur la commune de Javerlhac. Pierre et Manu Acébès, (ébéniste et résistant de Jommelières) se connaissaient bien, Manu venait au Moulin d'Ars, moulin tenu par le père de Pierre, pour rencontrer Raymond Boucharel, premier animateur de la résistance dans le Nontronnais. "Loiseau"étant le pseudonyme de Pierre et de son père au moulin.


Lettre de Raymond Boucharel sur le parcours de Pierre Martinet.
Raymond Boucharel dit Bastiat, RB4 et Rebecca a fondé un groupe du mouvement de Libération-Sud et différents maquis dans le Nontronnais. Il est devenu un chef opérationnel de l'A.S. Rac Dordogne-Nord


Depuis le 6 juin 1944 Pierre Martinet a participé à la prise de Nontron, à la libération de Périgueux le 19 août 1944, d'Angoulême le 1er septembre 1944, de Royan du 14 au 17 avril 1945 et de l'Île de l'Oléron le 30 avril 1945. Il est démobilisé le 31 octobre 1945.

Ci-dessous un extrait de l'ouvrage "Histoire Simple et Vraie de la 2eme Compagnie Brigade Rac" de Marcel Belly où il evoque la famille Martinet :



Ci-dessous trois photos de l'A.S. Dordogne-Nord en mars 1944 - Groupe Bastia du Camp des Chadauds :



Certificat de Libération - Chantiers de Jeunesse



Certificat Brigade Rac




Fiche démobilisation 50e R.I.


Certificat F.F.I.



Les cartes de combattant de 1962, 1976 et 1978 de Pierre Martinet



Carte d'identité de Denise Martinet (1944)


A lire également :

Raymond Boucheral (lien)
Manuel Acébès dit Manu (lien)







Fanion de l'A.S. Dordogne-Nord

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Tous nos remerciements à Pierre Yves Couturier, petit-fils de Pierre Couturier, ancien de la brigade Rac, pour avoir eu la gentillesse de partager cette belle photo du fanion de l'A.S. Dordogne-Nord.

Son grand-père le détenait et l'a toujours conservé après la guerre. Probablement le seul souvenir encore existant à ce jour du fameux PC de la Brigade qui était dans un camion caché dans la forêt.


Il est composé de trois morceaux de tissus cousus entre-eux et le texte a été écrit par Pierre Couturier "Pierrot" avec de l'encre de couleur bleue.

A lire également :
Le drapeau et fanion de la brigade Rac (lien)

Charlotte Serre - résistante et auteur de nombreux poèmes

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique PortraitBrigade RacDocument et livre

Michèle Cézard, la fille de Rodolphe Cézard "Rac", nous a prêté avec gentillesse quelques livres par Charlotte Serre, resistante de la première heure et auteur de nombreux poèmes
Ces livres ont été donné à son père par l'auteur, chaque livre avec une belle dédicasse.

Charlotte Serre née Tourenne, le 27 août 1914, à Saint-Jory-de-Chalais écrit d'abord des recueils de poèmes "Elans d'amour", "Des fleurs" en 1975, "A chaque pas" en 1976, "Florilège de la Dronne et Périgord Vert" en 1978, puis publie des livres-témoignages, "Rescapée de la nuit", "De Fresnes à Ravensbrück" en 1982.

Elle publie encore "Les Jusants de lumière" en 1985, "Mouvance du soir" en 1991 et "Saint-Jory-de-Chalais, pays de mon enfance" en 1995.

Charles et Charlotte Serre 
cinq mois après leur retour de captivité

Elle épouse le 10 mai 1933 à Charles Serre, notaire à Champagnac-de-Belair et grand patron de la Résistance du secteur Dordogne-Nord. Charles Serre est en liaison avec l'O.R.A. dont Rodolphe Cézard. Avec Camille Bedin, Raymond Boucharel et Jean Worms, il participe à la création du mouvement Libération en Périgord. En 1943, il structure son mouvement en Dordogne Nord, ainsi, le 15 juillet, il préside chez lui, une réunion dont sort, en filigrane, l'organigramme de la future brigade Rac. Rodolphe Cézard, son adjoint, est nommé, à l'unanimité, chef militaire de Dordogne Nord.

Pendant les années 1941 - 1942 - 1943, Charlotte Serre n'a pas arrêté un seul instant de travailler aux côtés de son mari pour lancer d'abord et soutenir ensuite la Résistance en Dordogne-Nord. Partir de Chavirat à vélo dès l'aurore, ne s'arrêter que pour parler à la nature et respirer ses parfums, écouter bruire les sources et chanter les oiseaux, composer quelques quatrains, voilà ses occupations ; ceux qui la rencontrent ne se doutent pas de ce qu'elle fait ni de ce qu'il y a de dissimulé dans le cadre de sa bicyclette, mais ceux qui la connaissent savent qu'elle est un courageux soldat sans uniforme et qu'elle est engagée à fond dans la lutte contre l'occupant.

A Paris le 22 janvier 1944 Charlotte Serre est arrêtée par la Sipo-SD en même temps que son mari, elle est internée à la prison de Fresnes, puis Romainville avant d'être déportée à Ravensbrück. Elle retrouve Thiviers le 14 avril 1945 et elle retrouva son époux, qui avait été envoyé à Dachau, dix jours plus tard, considérablement affaibli.

Charlotte Serre (1914 - 2000)

Officier de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre avec palmes
Médaille de la Résistance
Chevalier des Arts et des Lettres de France
Citoyenne d'honneur de la ville de Nontron
Coprésidente d'honneur de l'ANACR Dordogne











Les fleurs de mon jardin

O belles fleurs de mon jardin
Ouvrez-vous comme des ombrelles !...
Pour accueillir les hirondelles
Et le printemps né ce matin.

Vous qui brodez d'un beau dessin
Tous mes parterres en dentelles,
O belles fleurs de mon jardin
Ouvrez-vous comme des ombrelles !...

Car vous m'offrez dans un festin
Vos senteurs et vos couleurs telles,
Que vous charmez les coccinelles...
Et vous m'avez pris mon chagrin !

O belles fleurs de mon jardin.

                                             Charlotte Serre





Feuille d'automne

Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l'automne
Pourpres et ors
Qui vermillonnent
Tel un trésor.

Feuille dansante
Dans le vent fou
Qui, frissonnante
Tombe à genoux
En la supplique
Des feux mourants,
Mélancoliques
Dans leurs tourments.

Sème l'automne
Sur les étangs
Combien s'étonne
Le cygne blanc
Qui, sous les aunes
S'en va glissant.
L'air monotone
Va s'imprégnant.

Dans les vallées
Au cœur saignant
Taches rouillées
Feuilles de sang,
Les feuilles mortes,
Les souvenirs
Vont en cohorte
Semblant s'unir.

Ces fleurs du rêve
Tombent en pleurs
Avec la sève
D'anciens bonheurs.
Les feuilles mortes,
Leurs parfums lourds
Ferment la porte
De nos amours...

                                  Charlotte Serre


La faim

La faim, toujours la faim effroyable et tenace
La faim qui vous torture et le jour et la nuit
Quand elle vous tenaille et que le sommeil fuit
Elle préside à vos matins et vous menace.

Car la faim, c'est la mort qui rôde en vos chemins,
Dans le travail forcé elle vous suit, hurlante,
Et la faim dans le froid reine de la mort lente
Crie et scande son rythme en des affres sans fin.

Le pain, manne sacrée, a des pouvoirs étranges
L'être s'avilira ou se sublimera,
Les Déportés par elle attendent le trépas,
Cannibale et maudite, horrible dans sa fange.

L'Histoire pourra dire en des lettres de sang:
Qu'ils moururent de faim pour nous garder vivants.

                                                                                Charlotte Serre




Le nuage de lumière

Mes doux flocons d'ouate roses
Et gracieux nuages blancs
Que vous m'avez conté de choses,
Pendant les appels dans les camps...

Ne voulant voir la terre noire,
Mes yeux se perdaient dans le ciel,
Pour ignorer le crématoire
Et le bourreau démentiel.

Souvant tu reçus ma requête !
Que de messages tu portas !
Quand chaque jour la mort vous guette
Et la terreur à chaque pas.

Tu fus mon ange de lumière
Que j'invoquais comme témoin
Pour arrêter ces cris de guerre,
Ces coups de fouet, ces coups de poing...

Avec une âme de poète
Je contemplais ton paradis,
Je ne pouvais lever la tête
Qu'à l'appel aux rangs des maudits...

Mais dans ce bagne où ma douleur
Hurlait dans sa désespérance,
Nuage, tu fus ma lueur,
Dans ton ciel je voyais la France...


A lire également :

Thiviers : Baptême de l'école primaire - Charlotte Serre - 2015 (lien)


Mémorial de la Brigade Rac de Thiviers : maquette et plan de la commande d'origine

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

Ci-dessous quelques photos décrivant la maquette d'origine du Mémorial de la Brigade Rac de Thiviers. 
Nos remerciements au Maire de Thiviers Pierre Yves Couturier qui a eu la gentillesse de nous faire partager ces photos.


Le plan de la commande d'origine



La maquette d'origine du monument réalisée à l'époque.
Elle était en bois et à l'échelle 



Le chantier



Le monument recouvert avant l'inauguration



De gauche a droite :
Alfred Dutheillet de Lamothe "Capitaine Fred", Rodolphe Cézard "Rac", John Nicard "Tom"
à l'inauguration du Mémorial le 28 août 1977

A lire également :

Thiviers - Inauguration du Mémorial de la Brigade Rac le 28 août 1977 (lien)


Libération de Périgueux : commémoration du 19 août 1944

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireÉvènement

Commémoration du 73ème anniversaire de la Libération de Périgueux : 19 août 2017

10 h : Cérémonie au Monument de la Résistance et de la Déportation, place Michel Montaigne

10 h 45 : Cérémonie au Mur des Fusillés, rue du 5ème Régiment de chasseurs, dans le quartier Saint-Georges


Le Mur des Fusillés (photo - collège La Roche Beaulieu)

Nontron : photos des cérémonies du 5 août 1984

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLieu de mémoire

Photos de la collection famille Cézard des cérémonies du 5 août 1984 à Nontron.







Drapeaux de l'Amicale Rac Dordogne-Nord et de l'Amicale des Anciens Réfractaires 
et C.V.R. Marthon - Varaignes - Javerlhac


Monument aux morts de la guerre 1870-1871, place des Mobiles




Dépôt de gerbes au monument dédié aux F.F.I. et Déportés de l'arrondissement de Nontron,
square de la Résistance, avenue du Général-Leclerc.

La plaque de bronze porte les noms de 19 F.F.I. tombés au combat et de 6 déportés

F.F.I.

ACÉBÈS Manuel
DESCOMBES Gaston
DELARET Henri
DUTAIN Henri
DUGAS Roger
DUROUX André
FAUCONNET Pierre
FORESTIER Jean
HOUPERR Gaston
JOLY Jacques
LAGARDE Marcel
LAPEYRONNIE Roger
LAPOUGE Raymond
LAVIALLE Jean
MASFRAND André
MERCIER Ernest
PAULIAC André
ROUSSEAU Paulette
TAMISIER René

DEPORTÉS

ALLAFORT Georges
BROUILLET  Louis
GUINIER Henri
LAMOUREUX Olivier
MÉRIGUET Maurice
MOUSSEAU Albert



Drapeaux de la Brigade Rac et de la Section Spéciale de Sabotage 
du Capitaine Jacques Nancy





Monument aux morts de 1914-1918, Place Paul-Bert


Petite histoire de Nontron - juin 1944 :

Je reverrai toujours, dit Guy Lapeyronnie « Lapeup », alors que je montais la garde devant la Mairie, une femme d’une cinquantaine d’années arrivant à vélo, le déposant contre les marches et, venant à ma rencontre, me disant : « Ce matin, à Angoulême, le bruit a couru que les maquis occupaient la ville de Nontron. J’ai voulu m’en assurer. Maintenant que je vous ai vu, je pourrai dire que c’est vrai ». Elle m’embrasse et me dit : « Je repars à Angoulême car je ne connais personne à Nontron ». Cette femme avait fait ce jour‑là 100 km à vélo.



La famille Delage dans la Résistance Nontronnais et de Brantôme

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Portrait

Tous nos remerciements à Marc Delage et Frédéric et Patrick Lambert pour avoir eu la gentillesse de partager des photos et des renseignements sur le parcours de leur famille dans la Résistance en Dordogne.

Marc Delage est le fils de Paul Delage. Frédéric et Patrick Lambert sont les petit-fils de André Delage "Dédé". Paul, André et deux frères René et Georges étaient nés à Nontron. 

Georges Delage, dit "Zozo", fait partie de la Résistance de Nontron et de Saint-Saud-la-Coussière en Dordogne.

René Delage, dit "Bolide", appartenait à un groupe de renseignement contre le Nazisme chargé de faire des fausses cartes d' identité, et faux papiers pour les STO, et autres.

Photo du maquis de Saint-Pardoux-la-Rivière

Paul Delage est accroupi à gauche à coté du chien, 
Gabriel Dogneton, le quatrième est accroupi en partant de la gauche, 
Michel Laramé, le cinquième est accroupi en partant de la gauche, 
Maurice Monmoulinex, debout, deuxième en partant de la droite, (l'homme au béret), 
Lili Darfeuille, debout, quatrième en partant de la droite, 
Eugène Grandcoin, debout, sixième en partant de la droite


​Paul Delage, en haut, debout, à gauche deuxième du rang, le tien basané,  
derrière le chien.

Marc Delage nous a communiqué après enquête auprès des vieux du village de Saint-Pardoux, les noms de certains de L'AS : 

Léonce Gassou, Jean Gassou, (cousins), Georges Millet (docteur), Vieugeot, Mougniau, Jean Brachet, Boulanget, Jean Monmoulinex, fils de Maurice Monmoulinex, cité dans la légende de la photo dessus.

Des autres noms, (mais il ne pas à quel groupe ils appartenaient) : 

Louis Jean Combeau,  a participé a la bataille de Javerlhac, fut rapidement blessé au pied et mis hors de combat, (son fils, Maurice Combeau, est Maire de Saint-Pardoux actuellement), JeanDubuisson, Albert Dogneton, Maire de la commune en août 1945, frère de Gabriel Dogneton, cité dans la légende de la photo dessus, Puydoyeux, Hardy, Marcel Gauhtier, Jean L' Homme, Victor L'Homme.


André Delage est accroupi en bas à gauche.
Les hommes sont armés de Sten et on remarque un FM Bren au centre. 
Photo prise fin 1944 avant le départ pour la poche de l’atlantique


                                                         André Delage est  troisième en partant de la droite



André Delage est à l’extrême gauche de la photo.
Il est engagé dans le maquis après 15 ans d'armée à Angoulême


                            André Delage est accroupi au centre 

Il était militaire de carrière au grade de Maréchal des logis chef (sergent chef) au 405 RADCA (Régiment d’artillerie Anti Aérienne) au début de la guerre .

Il est entré dans la résistance alors qu’il habitait la ville de Brantôme. Après la guerre il est revenu habité Nontron, sa ville native et il à eu 5 filles dont la mére de Frédéric et Patrick Lambert

 Il à fini sa carrière en tant que facteur pour la poste à Nontron.


André Delage à La Rochelle en 1945
Au dos de la photo est l’inscription “ Papa à La Rochelle “ écrit par la mère de Frédéric et Patrick Lambert il y a longtemps.



La famille m'a dit qu'il semble y avoir un tampon “ VALMY “ sur la carte de l’amicale Nestor 

FFI Dordogne-Nord : Quelques rares documents

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacDocument et livre

Voici quelques photos de documents que Pierre Yves Couturier possède en originaux remis par son père, Jean-Pierre Couturier, fils de "Pierrot", son grand-père, opérateur radio de la brigade Rac / 50e R.I.


Un laisser passé délivré à son grand-père pour surveiller les voies-ferrées jour/nuits. En français et en allemand. Cette autorisation lui ayant permis de rencontrer de nuit Charles Serre (grand patron du secteur Dordogne-Nord) le long de la voie ferrée qui a pu lui remettre le poste émetteur.



Une note manuscrite de son grand-père "Pierrot" Couturier sur les zones de parachutages des alliés avec leurs localisations géographiques et surtout "les phrases codées" prévenant des parachutages à venir : Par exemple : "Le hareng est de couleur verte".


Note de service adressée à tous les chefs de secteur FFI Dordogne Nord pour l'organisation des parachutages.


Tous nos remerciements au Maire de Thiviers Pierre Yves Couturier qui a eu la gentillesse de nous faire partager ces photos de documents inestimables.

A lire également :

Photos du poste émetteur de Pierre Couturier "Pierrot" (lien)

P.C. de la brigade Rac à Saint Porchaire : Photos de l'inauguration d'une plaque commémorative

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacÉvènement

Photos prises septembre 1999 à l'inauguration d'une plaque apposée sur le mur de l'ancien PC de la brigade Rac à Saint-Porchaire, entre les villes de Saintes et de Rochefort. A l'époque, le grand hôtel Central, 76 Rue Nationale. A l'époque de l'inauguration, le restaurant la Champagne, ces jours-ci, le restaurant le Bruant.

Merci à Michèle Cézard, la fille du colonel Rac qui a eu la gentillesse de nous les faire partager.

Le P.C. a été installé à Saint Porchaire du 8 septembre 1944 au printemps 1945.








A droite et de dos, le lieutenant Colonel Rodolphe Cézard
Photo de septembre 1944 en face du PC de la brigade Rac à Saint Porchaire


Lieutenant Couturier "Pierrot", Lieutenant Colonel Rac, Capitaine Crété
Hiver 1944 / 45





La brigade Rac : des Lorrains au combat

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Nous vous présentons une coupure de presse de 1977 du journal "Republicain Lorrain"à l'occasion de l'édition du livre "La brigade Rac".

Après la guerre, Rodolphe Cézard "Rac" (né le 3 janvier 1916, à Hayange, Moselle) quitte l'Armée et revient en Lorraine où, pendant une trentaine d'années, il fut journaliste au journal à Metz.


L'insigne de la brigade Rac, F.F.I. Dordogne-Nord

$
0
0
Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

Le 24 septembre 1944, la brigade Rac inaugure son insigne. La marque de la brigade a été créée en août à Piégut-pluviers.

Elle est l'oeuvre de l'aspirant Sven Sainderichin, de l'état-major de la brigade et est d'abord reproduite - peinte sur un rond blanc - sur les portières des véhicules. Puis l'auteur dessine une maquette qui, confiée à la maison Arthus-Bertrand pour exécution, donne naissance à l'insigne livré en fin 1944 sur le front de Royan.


A l'intérieur d'un cercle d'argent émaillé bleu clair et se détachant sur le fond ajouré, un skye terrier d'émail noir, dressé prêt à bondir et à mordre, une patte antérieure prenant appui sur le nom "Rac" en lettres découpées d'argent dans le cercle, la devise "J'ATTAQUE" proposée par Mme Cézard qui s'occupait à la brigade du service social. En pointe, "F.F.I. DORDOGNE-NORD" indiquant l'origine et l'appartenance des hommes qui composent l'unité.

 A gauche, la version de 1944. A droite, la version de 1979 pour l'Amicale Rac






Programme souvenir d'une soirée artistique présentée par la brigade Rac 
le 19 décembre 1944 au Gallia de Saintes.





Royan : stèle de la brigade Rac
Viewing all 631 articles
Browse latest View live