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Chemin de la mémoire - Maquis de Durestal (Dordogne)

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire

Le chemin de la mémoire du camp de Résistance de Durestal (près de Cendrieux) a été réalisé par le Centre Départemental de la Mémoire de la Dordogne présidé par Jean-Paul Bedoin, en liason avec la Municipalité de Cendrieux et la Communauté de communes du pays vernois. Egalement, l'association ASPPI 24 a participé grandement à la réhabilitation du site.

Le camp se trouve près de la stèle élevée en 1990 dédié au maquis de Durestal fondé par Mojzesz Goldman, dit "Mirielle", premier chef départemental du maquis AS Dordogne en 1943. Près de 1000 hommes pouvaient séjourner dans ce lieu situé près d'une source, une veritable "ville dans les bois". Dénoncé par un traître, "Mirielle" a été arrêté par la Gestapo, le 30 octobre 1943 à Périgueux ; interrogé, torturé à Limoges puis Paris, il est déporté à Auschwitz.







Extrait de l'ouvrage de 2001 Mojzesz Goldman dit "Mireille" 
par Sylvain Le Bail :

Durestal. Ce nom résonne déjà presque comme un mythe créateur. Comme le commencement d'un monde irréel. Mais les traces de l'existence d'un camp sont bien réelles. Un camp retranché, une place forte, où les premiers chefs de la Résistance, en 1943, organisèrent la vie au maquis.

En 1943, ce fut le camp de repli pour des séjours plus ou moins longs, de bon nombre de groupes. La plupart des chefs de la Résistance y vinrent, Malraux y passa. Les groupes Ancel, Roland, Marcel, Rémi, Martial, René y sejournerent.
Grace à Pierre Larrue, qui, tout au long de la guerre assura avec quelques autres le ravitaillement des maquis, les combattants de l'ombre y trouvèrent la logistique qu'il leur était nécessaire. L'ennemi hésitait à s'engager vers Durestal. Dans cette forêt profonde où les yeux scrutaient tout mouvement, il était immédiatement repéré s'il tentait de s'approcher. Aux quatres points cardinaux, il y avait une possibilité de fuite, et le secteur vallonné difficile à quadriller rendait l'attaquant vulnérable. Plus tard, le 24 juin 1944, les Allemands, venus en force attaqueront les abords de Durestal au lance-flamme. Peine perdue, les maquisards étaient partis. En 1943, c'est ici que s'établirent les hommes du maquis des "Sangliers", le premier de Durestal.


Photos du camp :
Site du groupe de reconstitution MVCG Dordogne (lien)
Le camp de Durestal (lien)


Brie, commune de Medis le 30 avril 2017 - Cérémonie commémorative

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLieu de mémoireBrigade Rac

La cérémonie commémorative du 72ème Anniversaire de la Libération de la Presqu'île d'Arvert et de l'Ile d'Oléron se déroulera le Dimanche 30 Avril 2017 au village de "Brie" selon le programme ci-après :

 9h  : - Cérémonie et dépôt de gerbe à la Stèle de "Brie"à Médis.
          - Vin d'honneur offert par la Municipalité chez un habitant du village.



Stèle de Brie inaugurée le 18 juin 2012 rue du capitaine Edward Boykin

L'Humour Interdit - Conférence à Limoges le 26 avril 2017

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement

Conférence "L'Humour Interdit", mercredi 26 avril à 18 h 30 Espace CITE​, 2 rue de la Providence, Limoges  - Gratuit - Réservation souhaitée : musee_resistance@ville-limoges.fr ou 05.55.45.84.56.

En guise de clôture de l'exposition "L'Humour Interdit" au musée de la Résistance à Limoges, Monsieur Aguldo, Directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne tiendra une conférence sur "L'Humour Interdit", thème de l'exposition et sur les questionnements qu'elle aborde.


Musée de la Résistance - Limoges (lien)
Musée de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne (lien)


2017 : Royan - 72e anniversaire de la liberation de la ville

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireBrigade Rac

Le 17 avril 2017 pendant la cérémonie du souvenir, Marcel Belly, ancien combattant de la brigade Rac, a reçu la medaille de la ville de Royan. 

M. Marcel Belly
Voici un lien à un court métrage de la cérémonie avec reportage de Dominique Laveau, Patrick Mesner et Carine Grivet (lien)


1er mai 2017 - Cérémonies de la Libération de l'Île d'Oléron

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLibération

Lundi 1er mai 2017 : Commémoration du 72e anniversaire de la libération de l'île d'Oléron 30 avril - 1er mai 1945 - opération "Jupiter"

09 h 00 - Dolus d'Oléron - Stèle Normandin à La R
émigeasse

C'est à La Rémigeasse qu'au cours d'un ultime accrochage, Marcel Normandin originaire de Bourcefranc, fut tué. Il appartenait à la 7e compagnie du 50e R.I. Brigade Rac

Déroulement de la cérémonie de La Br
ée les Bains

09 h 35 - Rassemblement au Monument aux morts


- Enfants des Écoles

- Conseil Municipal
- Délégations : Anciens combattants, Prisonniers de guerre, déportés, médailles militaires
- Population
- Porte-Drapeaux
- Détachement militaire

09 h 45 - Cérémonie


- Garde à vous - sonnerie

- Montée des Couleurs - sonnerie - refrain de la Marseillaise
- Dépôt de gerbes et de fleurs
- Aux morts - sonnerie
- Minute de silence
- Marseillaise
- Lecture de message
- Repos
- Allocution du Maire
- Lecture par les enfants des écoles
- Remerciements aux porte-drapeaux

Vin d'honneur offert par la municipalité

10 h 00 - Stèle Jean Moulin - Saint-Denis d'Oléron

Déroulement des cérémonies organisées à Saint-Pierre d'Oléron

10 h 45 Dépôt de gerbe à Bellevue à Boyardville - Monument Corps Franc Marine

10 h 50 Dépôt de gerbe à la stèle de l’Adjudant Rubet, Boyardville

11 h 30 Dépôt de gerbe à la stèle du Général de Gaulle à la mairie de St-Pierre d’Oléron

12 h 15 Dépôt de gerbe à la stèle des Marins péris en mer à La Cotinière

12 h 30 Dépôt de gerbe à la plaque du Capitaine Leclerc à La Cotinière

12 h 45 Vin d’honneur offert par la municipalité salle de l’ancienne criée de La Cotinière

16 h 30 Inauguration de la plaque du chemin de la mémoire site ostréicole de Fort Royer




30 avril 2017 - Cérémonies de la Libération de la Presqu'île et de l'île d'Oléron

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLibération

72è anniversaire de la libération de la Presqu'île et de l'île d'Oléron

Dimanche 30 avril 2017

09 h 00 - Brie à Medis - Stèle de la Brigade Rac - dépôt de gerbe
              - Vin d'honneur offert par la Municipalité chez un habitant du village.
09 h 30 - Chaillevette - Pont de la Mer
10 h 30 - Etaules - Monument aux Morts, Place de Verdun
11 h 00 - Avert - Stèle Marin Volontaire Lacombe
11 h 30 - La Tremblade - Stèle Lecetre
12 h 00 - La Tremblade - Mus du Loup
15 h 00 - Marennes - La Cayenne
17 h 30 - Le grand village Plage - Stèle Fusiliers Marins
18 h 00 - Le grand village Plage - La plage Stèle - 50e R.I. Brigade Rac
18 h 30 - Saint Trojan les Bains - Gatseau Stèle Débarquement


Commémoration du 73° anniversaire des fusillés des Merles le 28 avril 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLieu de mémoire

Tous nos remerciements à Christian Demarly de l'association UDSOR 24/19 pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos prises à la commémoration du 73° anniversaire des fusillés des Merles le 28 avril 1944. Commemoration en hommage d'une tragique journée où six civils et quatre résistants sont morts.
  • P. Boulanger       52 ans
  • L. Billat        21 ans
  • M. Combeau       22 ans
  • F. Cholet        30 ans
  • M. Martin        20 ans
  • G. Moreau       19 ans
  • P. Magnés       30 ans
  • M. Ruffino      20 ans 
  • R. Tremoulinas      19 ans
  • A. Videau      20 ans
Ont été martyrisés et lâchement fusillés par les Allemands et les Miliciens de Darnaud.

rémonie en présence de 38 portes-drapeaux, des enfants des écoles et environ 200 personnes devant le Monument aux Morts du village des Merles sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas, Dordogne.






Cérémonie à la Rémigeasse - Stèle Normandin - le 1er mai 2017

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireBrigade Rac
Un grand merci à Jérôme Clée pour ces photos prises à la cérémonie qui s'est tenue le 1er mai 2017 à la Rémigeasse devant la stèle Normandin.
On y aperçoit notamment le maire de Dolus, le maire de Royan, Michele Cézard la fille du Lt Col Rodolphe Cézard "Rac" et Elisabeth Clée, la fille de Roland Clée.

Texte du discours prononcé a la cérémonie :
Le 1er mai 1945 vers 11h30, ici-même, Marcel Normandin donnait sa vie pour la libération de son pays, pour la libération de sa terre. Originaire de Bourcefranc, il n’avait pas hésité, en effet, à rejoindre ces maquisards venus de tous les départements du Sud-ouest pour participer aux combats du front de l’Atlantique.
La veille, deux de ses camarades du bataillon, l’adjudant de gendarmerie Gaston Houpert et le soldat de 2e classe Sylvain Cassou tombaient dans les premières minutes du débarquement pour la libération de l’île d’Oléron.
Marcel Normandin, ancien matelot devenu fantassin, fut ainsi le dernier soldat du bataillon Roland à tomber au combat. Il fut aussi le dernier mort pour la France de l’opération Jupiter.
A travers sa mémoire, je voudrais rendre hommage à ses camarades de combat, Gaston Houpert et Sylvain Cassou bien entendu, mais également à son commandant de bataillon, dont le nom est inscrit sur ce monument : Roland.
***
Roland Clée, de son vrai nom, était en 1941 un jeune saint-cyrien de la promotion Charles de Foucauld. L’école de Saint-Cyr est alors repliée à Aix-en-Provence. Sa formation d’officier est interrompue en novembre 1942 lorsque les Allemands franchissent la ligne de démarcation. Le choc est brutal. L’humiliation est complète.
Roland décide aussitôt de rejoindre les rangs de la Résistance. Il est à peine âgé de 22 ans. Rapidement, son audace, son sens tactique et sa baraka lui permettent de s’imposer à la tête d’un corps franc en Dordogne, sa nouvelle terre d’accueil. Il effectue alors avec succès plus de 80 coups de main, échappe à mille dangers et se taille une solide réputation de chef et de combattant.
La libération du Périgord effectuée, l’état-major des Forces Françaises de l’Intérieur confie à Roland le commandement d’un bataillon. Ce bataillon rejoint par la suite la brigade Rac du lieutenant-colonel Rodolphe Cézard et devient le 2e bataillon du 50e régiment d’infanterie. Il est engagé à Marennes, où il participe au blocus de Royan, puis dans les combats du fort Louvois sur la pointe du Chapus.
Enfin le bataillon Roland participe aux combats pour la libération de l’île d’Oléron, en liaison étroite avec les résistants du capitaine Lucien Leclerc et de Pierre Joguet.
***
A travers ces quelques lignes, et à l’heure où les derniers acteurs de la Résistance et de la Libération nous quittent, il me semble important de rappeler que nous avons toujours le devoir d’entretenir la mémoire de ces officiers, ainsi que celle de leurs hommes : soldats, matelots, gendarmes, mais aussi pêcheurs, artisans, ouvriers, paysans…
A l’appel du général de Gaulle, ils ont largement contribué à la libération du territoire national et à celle de l’île d’Oléron en particulier, en le payant parfois de leur vie, comme Marcel Normandin.
Ils ont, par leur courage et leur sacrifice, permis de sauver l’honneur de la France.
  Ne les oublions pas.




2017 - Cérémonie de la Libération de Royan : discours de Michèle Cézard

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireBrigade Rac

Discours prononcé par Madame CEZARD, la fille du colonel RAC à la commémoration de la Libération de Royan le 17 avril 2017 à la stèle de la Brigade RAC.


LA BRIGADE RAC
DES MAQUIS A L’ARME FRANCAISE


En ce 72 ème anniversaire de la libération de Royan, il me semble utile de rappeler ce qu'était la Brigade RAC venue du nord de la Dordogne, du sud ouest de la Haute-Vienne et sud est de la Charente.
- Comment s'était elle constituée?
- Quels étaient ses hommes?
- Quels étaient ses chefs?

Pour autant, il n'est pas utile de réécrire une nouvelle version édulcorée de notre histoire, mais simplement de reprendre des extraits d'un mémoire écrit par
Philippe Tenant de La Tour, dit Lieutenant Marie-Antoinette,
Chef du Service de Renseignement et de Liaison du Bataillon Violette.

Après la dissolution de l’Armée d’Armistice, des unités de résistance se sont constituées autour de quelques officiers et sous officiers des bataillons qui stationnaient en zone libre.

Dès 1940 des organisations de résistance se sont ainsi créées:
Combat, Libération, sont parmi les plus importantes,
Elles accepteront, de se réunir dans une organisation dite "Mouvements Unis de la Résistance" ou «M.U.R», dépendant du Conseil National de la Résistance.

Il y eut beaucoup d’autres mouvements créés pour des tâches particulières:
Un des plus célèbre fut la «Résistance Fer».
Localement, dans les villes et campagnes, touchant plus particulièrement la jeunesse:
- les «Francs Tireurs et Partisans Français» dépendant du Parti Communiste, dits F.T.P.F ou F.T.P.
- l’Armée Secrète ou A.S. et l'Organisation de la Résistance de l’Armée ou l’O.R.A.
Dans notre région du Sud-Ouest de la Haute Vienne de Dordogne Nord et d'une frange de la Charente touchant l’arrondissement de Nontron, les dirigeants de l'A.S. seront principalement des civils.
l’O.R.A. se constituera autour des cadres du bataillon du 411ème d’infanterie, à Saint Yrieix La Perche et du 26ème R.I. autour de Brantôme, restés sur place.

Jusqu'en fin 1942 il n'est pas question de maquis, mais trois événements vont bouleverser la jeunesse, surtout en zone libre et plus tard en zone occupée.

- Le premier fait suite à l’attaque de l'URSS par l'Allemagne Nazie.
Les contingents militaires allemands fondent comme neige au soleil et le commandement allemand est donc obligé de puiser dans le personnel des usines qui doivent impérativement continuer à tourner à plein régime pour l’effort de guerre.
Les Allemands ont donc proposé au gouvernement de Vichy de libérer un prisonnier contre trois puis cinq volontaires pour aller travailler en Allemagne. C’est ce qu’on a appelé «La Relève» qui fut instituée en août 1942. Mais l’enthousiasme ne fut pas à la hauteur de l’offre. Au total 135.000 volontaires seulement partiront.
- Le second, est l’occupation totale de la France le 11 novembre 1942, et donc une pression allemande de plus en plus forte. Elle fut suivie par la création, en janvier 1943, d'une force supplétive dite de soutien et défense du Maréchal,  «la Milice», qui acceptera des engagés à partir de l'âge de 16 ans! et devra aider les forces de l’ordre françaises pour pourchasser les résistants et leurs organisations.
- Enfin, le 17 février 1943 est institué le «Service Obligatoire du Travail» ou «S.T.O.». Le premier contingent touchera environ 70.000 jeunes.

Ces structures ainsi définies, revenons aux jeunes appelés au STO. Dès le début mars 1943, au premier appel, certains jeunes ne voudront pas partir en Allemagne. On les a appelé les «Réfractaires». Ce sera leur nom jusqu’au début de 1944 où, à la suite de la prolifération des maquis, on leur substituera peu à peu le nom de «Maquisards».
Vers la fin de l’été 1943 le STO va appeler trois classes, plus de 450.000 jeunes sont concernés. Les dirigeants des mouvements de résistance doivent chercher une solution pour accueillir les réfractaires. Il faudra regrouper ces jeunes dans des lieux assez déserts puis les acheminés de manière aléatoire, soit dans des maquis A.S. soit dans des maquis F.T.P., en fonction de la structure A.S. ou F.T.P. locale.
C’est alors que va intervenir, la structure Spécial Opération Service ou «S.O.E.», créée par Winston Churchill le premier juillet 1940. L’armée anglaise va entraîner dans des camps spéciaux, des cadres spécialisés et des volontaires triés sur le volet. Certains seront destinés au sabotages, d’autres pour l’instruction autour des armes individuelles et collectives, enfin des moniteurs rompus aux combats rapprochés et spécialistes des coups de mains. Y seront adjoints des opérateurs radio et leur appareil. Ainsi, des petites unités constituées des divers spécialistes, seront parachutées dans les pays sous occupation ennemie, pour frapper et désorganiser les lignes allemandes. Ils réussiront très vite à prendre contact avec les organisations des maquis, grâce aux réseaux de renseignements en place. Après avoir dispensé leurs connaissances, ils évalueront la bonne efficacité qu’aura acquise telle ou telle formation qui recevra des parachutages d'armes seulement si ces formations sont réellement aptes à combattre.

Pour la Brigade Rac, ce ne sera pas le S.O.E qui était auprès d’elle, c’est une mission américaine, la Mission Alexander, constituée du capitaine Stewart Aslop instructeur et de son radio le sergent Norman Franklin. Ils sont accompagnés du capitaine français Richard de La Touche dit Touville, envoyé par le "Bureau Central de Renseignement et d'Action" ou "BCRA" dépendant du général De Gaulle.

Les maquis prennent donc une allure de plus en plus militaire. Ils se défendront dans notre région avec assez de succès, contre les incursions allemandes ou de la Milice.
Le commandement allié, suit les progrès de l’instruction et de fiabilité de ces maquis. A l’approche du débarquement, un gros problème se pose : comment réunir dans une structure commune tous ces petits maquis dispersés. Le général de Gaulle, le 1er février 1944 va tenter encore une fois, avec succès, de fédérer dans une même structure les trois mouvements F.T.P., A.S. et O.R.A . Il crée les Forces Françaises de l’Intérieur, ou F.F.I., et va leur donner un chef prestigieux, le héros de Bir Hakeim, le général Koenig.

Dans le cadre de cette nouvelle organisation, averti de l’imminence du débarquement, Charles Serre, notaire à Brantôme, responsable de l’A.S. de Dordogne Nord a réuni le 5 juin tous les chefs des maquis A.S. de la région dans le but de les fédérer sous l’autorité d’un seul chef militaire qui soit incontesté. Il n’était que temps, pour rendre vraiment efficaces tous ces maquis dans les actions militaires prévisibles, à la suite du débarquement. Ceci a posé l’urgence d’organiser en une seule unité valable les 4.500 jeunes et moins jeunes qui formaient les maquis A.S. de cette région et leur encadrement.
Il y eut dix sept chefs présents. Parmi eux, Rodolf Cézard, dit RAC, jeune réfugié Lorrain à Thiviers et lieutenant d’active d’artillerie, fut du consentement unanime et donc nommé chef de l'ensemble des «A.S. Dordogne Nord».
Cette nouvelle A.S. est donc présentée dans son ensemble le 13 août 1944 à la population de Thiviers (petite ville du Nord de la Dordogne) sous le nom de «La Brigade Rac» avec plus de 5000 hommes répartis en 3 bataillons sous les ordres de:
- Rodolphe Cezard dit RAC, officier d'active, lieutenant colonel F.F.I.. Comandant la Brigade.
- Jean Dupuis, officier d'active, commandant le 1er Bataillon.
- Roger Vieugeot, officier d'active, commandant le 2ème Bataillon.
- René Tallet dit Violette, officier de réserve, commandant le renommé 3ème Bataillon dit Bataillon Violette.

les succès s'enchaînent alors avec les libérations de Périgueux, Angoulême, Cognac, Saintes, Marennes, Rochefort, Saujon...
Afin d'éviter des frictions inutiles, le colonel Adeline décida de donner des secteurs différents aux F.T.P. qui furent dirigés vers La Rochelle, et à l'A.S. vers Royan. La libération de Charente et Charente Maritime, fut achevée le 13 septembre jusqu’au contours du périmètre de défense allemand constitué autour de Royan et La Rochelle.

Fin septembre les F.F.I. furent incorporés comme troupes supplétives à l’Armée Française. Les éléments des unités durent signer vers le 20 octobre 1944 un engagement pour la durée de la guerre. A la suite de cette obligation, certaines unités virent fondre leurs effectifs au point de ne plus pouvoir former un régiment et furent versés dans d’autres unités, perdant leur personnalité. L’A.S. Dordogne Nord qui comptait 6.000 hommes en octobre se retrouva 3.600, mais restait le régiment F.F.I. le plus nombreux, tout au moins des régiments du Détachement d’Armée de l'Atlantique.
Le 30 novembre, certaines unités F.F.I. furent autorisées à reconstituer des régiments de l’Armée Française.
Le 1er décembre l’AS Dordogne Nord qui avait pris officiellement en septembre le nom de Brigade RAC, était autorisé à reconstituer le 50ème régiment d’infanterie de Périgueux.
C’était le plus nombreux, le mieux armé, il avait une artillerie de 26 canons, tous les services y compris un journal, une aumônerie et une musique de 100 exécutants.
Pour la petite histoire, ce régiment fut créé le 28 février 1651, il y a près de 4 siècles, par le Duc César de Vendôme à la demande du Roi Louis XIV.

Ainsi, Les unités F.F.I., issues des maquis qui ont continué la lutte jusqu’à la victoire, furent accueillies dans le grand défilé de la victoire à Paris le 18 juin 1945. Deux musiques ouvrirent le défilé sur les Champs Elysées, l’une à droite et l’autre à gauche, marchant sur le même front, et jouant alternativement: celle de la deuxième D.B., pour les unités venues d’Angleterre ou d’Afrique du nord, et celle de Dordogne Nord - 50ème R.I. - pour les troupes issues des Forces Françaises de l’Intérieur. Beau point d’orgue, et belle reconnaissance pour ces jeunes gars qui, pour certains depuis fin 1942, ont d’abord refusé de servir l’Allemagne, puis se sont préparés pour porter à l’occupant les coups désorganisant leurs services, retardant les renforts vers le front de Normandie, mais surtout aidant ainsi les troupes débarquées à s’accrocher victorieusement sur les rivages conquis, et d’autre part participer les armes à la main soit avec la première Armée de de Lattre sur le front de l’est, soit sur les poches de l’Atlantique de Brest à Royan et la Pointe de Grave sous le commandement du général de Larminat.


Deux gerbes à la stèle de la brigade RAC 
Les trois bouquets bleu (R), blanc (A) et rouge (C) déposés par les arrières-petits-enfants 
du Col RAC, Camille, Mila et Théo

8 mai 2017 - Royan : 72e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementLieu de mémoire

72e ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE DU 8 MAI 1945

ROYAN - LUNDI 8 MAI 2017 :

14h00 : Inauguration du panneau descriptif commemorant la voie d'entrée sur Royan de la 2ème DB. Rendezvous au rond-point Rhin et Danube, avenue Louis Bouchet.

14h45 : Rassemblement au Palais des Congrès pour l'inauguration du site internet mémoriel sonore de la guerre et du parcours de mémoire.

15h40 : Rassemblement sur l'Esplanade du Palais des Congrès, face à la mer, pour l'immersion d'une gerbe en mer.

16h00 : Dépôt de gerbes à la stèle de la 2ème DB, square du 8 mai 1945.

16h30 : Cérémonie au Monument aux Morts, place Foch. Défilé des sapeurs pompiers.


Cérémonie en hommage aux Fusillés de la Braconne - le 13 mai 2017

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireÉvènement

Le 5 mai 1943 dans une clairière de la forêt de la Braconne, un peloton d'exécution allemand composé de soldats SS, en transit au camp militaire, exécutait six résistants du groupe de Saint-Michel. Ils avaient été condamnéà mort le 30 avril 1943 par un tribunal militaire.
  • Jean Barrière        36 ans      employé de marie
  • Jean Gallois          33 ans     ouvrier poudrier
  • Marc Néproux        22 ans     forgeron
  • Marcel Néproux    20 ans      menuisier
  • Paul Bernard        45 ans      ouvrier poudrier
  • René Michel          32 ans      technicien de l'aéronautique

Cérémonie dans la clairière organisée par l’ASFB : samedi 13 mai 2017 à 11 heures


Le monument des fusillés se trouve au plein cœur de la forêt de la Braconne dans une clairiere de chênes, situé sur la commune de Brie à 10 kms du nord-est d'Angoulême.
On y accède par un chemin forestier et il est proche du camp militaire du 515 RT.


On peut télécharger la lettre du souvenir du site de l'A.S.F.B. qui paraîtra 3 fois par an : (lien)

A lire également :

Extrait du journal de la Section Spéciale de Sabotage "Nous les Terroristes"écrit par Marc Leproux et imprimé en 1947 : Les fusillades de la Braconne : Le sacrifice (lien)

Monument aux fusillés de la Braconne (lien)

Fusillés de la Braconne en Charente (in English) (link)

Fontaury (16) - Photos de la cérémonie en mémoire de l'aviateur anglais Sergent Donald Hoddinott

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoireLes Alliés

Le 6 avril 1944 sergent Donald Hoddinott était à bord d'un avion « Halifax » en provenance d'Angleterre, au cours d'une mission au profit de la Résistance. Touché par les tirs ennemis vers 3h du matin, le Halifax perdait de l'altitude et l'équipage comprenait six hommes sauterent à l'hauteur de « chez-Guignard » et furent recueillis par les maquisards avant de regagner le sud de la France. Mais le parachute du sergent-aviateur Hoddinott ne s'ouvre pas et il s'écrasa sur le piton rocheux surplombant la vallée de « Fontaury ».


A lieu-dit « Fontaury », en bordure de la D84 (Châteauneuf - N10 au nord de Barbezieux) il y a une stèle érigé honorant la mémoire du Sergent Hoddinott.

Le monument est composé de deux plaques. En avril 2010, pendant la cérémonie franco-britannique du 66e anniversaire, une photo du sergent Donald Hoddinott en porcelaine a été ajoutée. 



Members of the RAF Association Sud-Ouest France Branch once again, in the early spring on 15 April 2017, joined with about 60 local French people to attend a ceremony amongst the Cognac vineyards to remember the tragic death of FS Donald Hoddinnot a member of 644 Squadron.  On 5/6 April 1944, his Halifax left Tarrant Rushton in Dorset to complete a drop of arms to the Maquis under SOE control in South West France.  Unfortunately the Halifax was hit by flak and Donald, being the rear gunner, was forced to parachute out of the stricken aircraft. Sadly, the Halifax was too low to enable his parachute to open successfully.  Thus he died at the roadside in the commune of Fontaury near Châteauneuf in the Charente Region of France. The rest of the crew survived. (Their story : link)


Photos below show the Sud-Ouest France Branch Chairman, Beryl Dennett Stannard saying a few words to the assembled dignitaries and people in front of Donald’s memorial and all the wreaths that were laid on the day.

FS Hoddinnot will not be forgotten by French and British alike.




We are very grateful to Terry and Beryl from the RAF Association for sharing these photos with us.


Espace mémoriel de la Résistance française dans un petit coin d'Angleterre

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Rédigé par Alan dans la rubrique  Le coin du collectionneurBrigade Rac

Depuis longtemps j'ai voulu présenter ma collection d'objets de la Résistance et de la Libération. Maintenant avec une chambre dans le grenier mon rêve est devenu réalité !


Soldat FFI et alsacienne (lien)



Charente Libre - La délivrance (lien)



Rodolphe Cézard dit "Rac" (lien)



Ici Radio Londres (lien)
France Forever (lien)


Tableau de Winston Churchill par mon père (lien




 Forces Françaises - Hebdomadaire de la brigade Rac (lien)
Georges Lautrette (lien)





Lettre d'un soldat de la brigade Rac (lien)


Casque Adrien FFI (lien)








Diplome du souvenir de Robert Pruvot du réseau “Evasion” (lien)
Bulletin de l'Amicale S.S.S. de Jacques Nancy (lien)
Programme souvenir de la soirée du 19 décembre 1944 à Saintes (lien)
Mémoriel de la Résistance à Chasseneuil (lien)


Photos de la brigade Rac AS Dordogne-Nord dans les bois (lien)
Andrée Duruisseau (lien)
René Chabasse (lien)
Brigade Rac - Thiviers juin 1944 (lien)
Le bombardement d’Angoulême le 15 juin 1944 (lien)
Les six aviateurs Américains dans le maquis de Jacques Nancy (lien)
Libération d’Angoulême (lien)
Général de Gaulle à Cognac le 18 septembre 1944 (lien)


A tous les Français (lien)



La ferme de la famille Duruisseau: haut lieux de la Résistance en Charente

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Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage

La ferme des Duruisseau, « les Forêts », sur la commune de Bouëx, au coeur de la Charente, à quelques kilomètres d'Angoulême se trouvait en zone occupée à quelques lieues de la ligne de démarcation. 

En 1940, Bouëx est un petit village où tout le monde se connaît. A la fin de la guerre, les Forêts symbolise un haut lieux de la Résistance en Charente.



Alcide et Augustine Duruisseau montrant l'ancienne cache d'armes aux Forêts dans leur bois, pour camoufler les containers parachutés.



Photo de la fosse prise pendant l'un de nos visites à la ferme des Duruisseau en 2016 et les vestiges d'un vieux container.

A l'epoque profondeur 2,50m, longueur 4m, largeur 1,80m. Des tonnes d'armes, des munitions, d'explosifs, ont transité par cet endroit entre leur réception et leur distribution.

A lire également :

Petit musée de la Résistance : Ferme Duruisseau (lien)

Royan-Médis 2017 - Cérémonie de l'appel du 18 juin 1940

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement

Le 17 juin 1940, refusant la défaite et l'armistice, les 5 premiers aviateurs français a rejoindre l'Angleterre pour continuer la lutte jusqu'à la victoire se sont envolés de l'aérodrome de Royan-Médis à bord de 3 Simoun.

Yves Ezanno
Robert Moizan
Henri Gaillet
Albert Preziosi
Jacques Soufflet

Ils on été suivis le 18 juin 1940 par 3 mécaniciens qui ont utilisé un 4ème Simoun.

Marcel Bausardo
Michel Roche
Pierre Bideau

Ces huit hommes qui ont signé leur engagement dans les forces aériennes de la France Libre ont connu plus tard des fortunes diverses.

Cérémonie du 18 juin 2017

9 h 00 : Aérodrome de Royan-Médis - cérémonie à la stèle à la mémoire des cinq pilotes et des trois mécaniciens

9 h 45 : Cérémonie de l'appel du 18 juin au monument aux morts Place Foch


C'est à bord d'un monomoteur Caudron "Simoun" que cinq aviateurs et trois mécaniciens ont décollé de l'aérodrome de Royan-Médis




Octobre 1944 : La brigade Rac rencontre des officiers américains à Thiviers

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLes Alliés

Tous nos remerciements à Michèle Cézard, la fille de Rodolphe Cézard dit "Rac" pour avoir eu la gentillesse de partager ces photos prises on croit par son père.

Les photos sont d'une réunion entre des officiers américains et des chefs de la Brigade Rac et leur épousesCette réunion s'est produite dans le restaurant de l'hôtel Terminus de Thiviers. Les propriétaires à cette époque étaient les beaux-parents de John Nicard "Tom", l'adjoint de Rac, s'appelaient Madame et Monsieur Moulinier. La réunion s'est déroulée en octobre 1944.

Merci également à Christian Méli pour quelques précisions concernant les photos.
Son beau-père, François Lapeyre "Toto", né à Javerlhac, a appartenu à la Brigade Rac et il a été sous les ordres du capitaine Jean-Guy Frichet "Le Friche" dont il a été le chauffeur.
François connaissait toutes les routes de la régions, petites et grandes, dans le triangle Angoulême, Périgueux, Limoges. De plus il connaissait la mécanique, et savait se procurer de l'essence quand celle-ci manquait.


Troisième à droite Madeleine Frichet, cinquième à droite Madame Cézard


A droite Madame Cézard


Madame Cézard avec une casque américaine



Le troisième debout à partir de la gauche on voit le commandant André Gaucher "Martial" chef FFI Dordogne et cinquième de la gauche Jean-Guy Frichet.
Assise quatrième de la gauche Madame Cézard avec à sa droite Madeleine Frichet, l'épouse de Jean-Guy Frichet.


Un officier américain et Jean-Guy Frichet.
Sur la table on peut voir une exemplaire de l'hebdomadaire de la Brigade Rac, numéro 7 publiée à la fin de septembre 1944. La voir ci-dessous.


The above photos have been kindly sent to us by Michèle Cézard, daughter of Lt Col Cézard "Rac", head of the A.S. Dordogne-Nord / Brigade Rac and later the 50 R.I. 
It is believed that Rac took the photos.

The photos are of a meeting between American Officers and the heads of the Brigade Rac and their wives including Madame Marthe Cézard "Raquette". The meeting took place in October 1944 in a back room of the restaurant at the Hotel Terminus at Thiviers in the Dordogne. The hotel at the time had been owned by the Moulinier family, parents-in-law of Jean Nicard "Tom", Rac's second in command.

We are also grateful to Christian Méli, son-in-law of François Lapeyre for additional information on some of the people in the photos. François Lapeyre "Toto" was born in Javerlhac in the Dordogne, joined the maquis in Nontron early in 1944 and as part of the Brigade Rac took part in the liberation of Perigueux, Angouleme, Cognac and Saintes and was also chauffeur to Captain Jean-Guy Frichet "La Friche" chef d'état major of the Brigade Rac who figures in many of the photos.

Thiviers : Photos des soldats américains et la brigade Rac - octobre 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacLes Alliés

Photos prises dans les rues de Thiviers en octobre 1944 à l'occasion d'une réunion entre des officiers américains et la brigade Rac et leur familles.


Pierre Couturier "Pierrot" avec des soldats américains et des soldats de la brigade Rac


Des soldats américains et des Thibériens




Commandant André Gaucher "Martial" chef FFI Dordogne et derrière lui, avec le pipe, capitaine Jean-Guy Frichet "Le Friche" chef d'état-major de la brigade Rac





A gauche Madame Cézard, l'épouse du colonel Rac et à droite Madame Frichet, l'épouse de Jean-Guy Frichet



A droite Madame Cézard

Patrice Rolli - Les Années de Guerre en Ribéracois et Verteillacois (1940-1944)

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Rédigé par Patrice Rolli dans la rubrique Document et livre

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon ouvrage "les années de guerre en Ribéracois et Verteillacois (1940-1944)" dans lequel vous découvrirez de nombreux documents originaux et complétements inédits à ce jour. En particulier l'arrivée des troupes allemandes à Ribérac, la relève de la garde (photo de couverture), la Kommandantur (Caisse d'Epargne), des postes de contrôle allemands et français de la ligne de démarcation etc. Ces documents sont d'autant plus exceptionnels que Ribérac ne fut occupé que 10 jours en juillet 1940. 

Mon ouvrage est en souscription à tarif préférentiel de 22 euros au lieu de 25 jusqu'au 10 juillet et la livraison est gratuite dans les cantons de Ribérac et Verteillac voire un peu plus loin (dans ce cas me demander au préalable).

Patrice Rolli

Hommage à Jacques Nancy le 10 juillet 2017 - cérémonie au Mémorial de Chasseneuil

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Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de SabotageÉvènement

Chaque année, depuis le décès du Capitaine Jacques Nancy le 10 juillet 1987, la Section Spéciale de Sabotage organisait une cérémonie au Mémorial de la Résistance de Chasseneuil. Depuis le décès, la presque totalité des membres de l'Amicale et en tant que la Vice-Présidente de l'Amicale, Madame Andrée Gros-Duruisseau tient à continuer à rendre hommage à la Mémoire de ce grand homme de la Résistance.

Une très simple cérémonie aura donc lieu le 10 juillet à 17 h au Mémorial de Chasseneuil.


Capitaine Jacques Nancy "Sape"
Créateur de la Section Spéciale de Sabotage de la région B
devenue 2e Compagnie de la brigade Rac

A lire également :

Jacques Nancy (lien)
Mémorial de la Résistance de Chasseneuil (lien)
Andrée Gros-Duruisseau (lien)

2017 : Cérémonie de Javerlhac

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Rédigé par Alan dans la rubrique ÉvènementDocument et livreSection Spéciale de Sabotage Brigade Rac 

Commémoration de la bataille de Javerlhac

Lundi 24 juillet de 10h à 12h.

Comme chaque année la cérémonie est organisée par l'Amicale des Anciens Réfractaires et Combattants Volantaires de la Résistance Javerlhac-Marthon et débutera à la maisonette de Biée (en bordure de la D4/D75), commune de Souffrignac (16).

Départ en bus gratuit à 9h30, devant la mairie ou rendez-vous à la maisonette de Biée.

La cérémonie se clôturer au Monument aux Morts de Javerlhac.

Repas traditionnel prévu. Inscription au 06 72 40 44 46 ou 05 45 23 01 44.

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