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10 - 11 août - les journées du maquis à Saint Étienne de Puycorbier (24)

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement

Pour le 75e anniversaire des événements survenus en 1944 sur notre territoire et particulièrement l’attaque du maquis de Virolle le 6 août par les Allemands, la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord, la commune de Saint Étienne de Puycorbier, le mémorial de la Résistance et le musée André Voulgre organisent les journées du maquis à Saint Étienne de Puycorbier.

A proximité du mémorial, le campement d’un maquis Francs-tireurs et Partisans Français sera reconstitué et animé par le groupe périgourdin « La mémoire de nos Pères » les samedi 1O et dimanche 11 août toute la journée. Il sera possible de venir visiter un campement de maquisards FTPF : poste de sentinelles, cuisine, armurerie et parachutage, marabouts, atelier de fabrication de faux papiers, véhicule, etc.

Les visiteurs sont invités à venir ravitailler le maquis à 19h (sur le principe de l’auberge espagnole) et de venir partager la soupe du maquis dans les bois !

La soirée serait l'occasion de proposer un bal comme il pouvait y en avoir à l'époque, sur le principe des bals clandestins durant la Seconde Guerre mondiale, animé par l’accordéoniste de Mussidan Nicolas Peuch. Buvette sur place en partenariat avec l’association Las Belutas dau Canto de Mussidan.

Déroulement des journées du maquis :

Samedi 1Oh-19h : visite du campement

19h : ravitaillement et soupe du maquis
2Oh3O : bal clandestin

Dimanche 1Oh-17h visite du campement

Animation et soupe du maquis gratuites




Périgueux - Commémoration du 75ème anniversaire de la Libération de la ville - lundi 19 août 2019

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Évènement

COMMÉMORATION DU 75ème ANNIVERSAIRE
DE LA LIBÉRATION DE PÉRIGUEUX

Lundi 19 août 2O19

Cérémonie au Mur des Fusillés

1Oh2O Mise en place terminée des personnalités et des délégations

1Oh3O Arrivée de Madame la préfète (ou son représentant) et du commandant d’Armes

Accueil par Monsieur le Maire de Périgueux
Montée des couleurs
La Marseillaise (refrain)
Le chant des Marais
Évocation historique (par le Maire de Périgueux)
Appel des noms des fusillés et participation du public qui répond « Mort pour la France »
Chant des partisans
Dépôt de gerbes
Minute de silence
La Marseillaise (refrain)

Les portes drapeaux se dirigent vers le lieu exact d’exécution des victimes suivis des familles des fusillés et des autorités (sur l’Adagio d’Albinoni)
Dépôt d’une gerbe par les familles des fusillés
Instant de recueillement
Chant des partisans (version instrumentale)
Les autorités saluent les porte-drapeaux, les familles et les personnalités

Fin de la cérémonie, suivie d’un cocktail offert par M. le Maire de Périgueux


Le Mur des Fusillés est dans le quartier Saint Georges, rue du 5ème régiment de chasseurs, Périgueux, en bordant la voie ferrée


Photo prise à la cérémonie du 19 août 2O18


Article de 2O18 avec vidéo (SudOuest) (lien)

Saint Paul Lizonne - Dimanche 4 août 2019 - Dédicace par Patrice Rolli

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Rédigé par Alan dans la rubrique Document et livreÉvènement

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Patrice Rolli dédicacera demain dimanche et toute la journée son dernier ouvrage La liesse et la fureur - Un maquis du Périgord dans la Seconde Guerre mondiale au marché des arts de Saint-Paul Lizonne.


Patrice Rolli - La liesse et la fureur - Un Maquis du Périgord dans la Seconde Guerre mondiale (lien)

Georges Lautrette - héros de la Résistance - mort pour la France le 18 août 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique  Brigade Rac

Pour commémorer la vie de Georges Lautrette, mort pour la France il y a 75 ans le 18 août 1944, j'ai transcrit l'hommage rendu par l'hebdomadaire Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord (parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944).


Au mémorial de l'Armée Secrète

Georges Lautrette 

un magnifique héros de la Résistance, qui fut l'un des fondateurs du Secteur-Nord de la Dordogne.

Le 3O octobre 1944 avaient lieu à Thiviers, les obsèques solennelles du Lieutenant Georges Lautrette, mort pour la France. Toute la ville assistait à l'enterrement de celui qui fut l'une des plus pures figures de la Résistance en Dordogne et, conduits par le Commandant Rac - son frère d'armes, son camarade et son chef - de nombreux officiers de la Brigade accompagnèrent ce héros à sa dernière demeure.

Georges Lautrette « Eric »
Georges Lautrette était né le 4 février 1913, à Thiviers. Il exerçait la profession de garagiste dans sa ville natale.  Dès le début de 1943, sollicité par M. Savignac, il est acquis à la Résistance et commence un travail effectif avec le Commandant Rac, en août 1944.
Son métier le désigne pour prendre la responsabilité de toutes les questions concernant les véhicules. Avec un merveilleux courage, un oubli total de soi-même, une infatigable ardeur, il camoufle les voitures, récupère les camions et les autos cachés 
par l'Armée et les remet en état.
Son garage ne travaille dès lors que pour le maquis : peu lui importe ses affaires personnelles, il s'est donné tout entier à la libération du pays.

Avec de faux papiers, sans autorisation officielle, malgré la présence des Allemands et des Miliciens dans la région, il circule jours et nuits pour aider a monter les maquis de la Dordogne-Nord - aussi bien ceux de l'A.S., dont il fait partie, que ceux des F.T.P. Il est de tous les coups durs de la période clandestine, sans exception. En février 1944, malgré des risques énormes, il traverse toute la Dordogne en voiture à essence pour faire un coup de main. C'est lui qui accomplit les liaisons dangereuses à Paris, où il échappe de justesse à la Gestapo, au moment où l'un des fondateurs du Sector-Nord est arrêté.
Résistant complet, il mène de front les opérations les plus diverses et les plus délicates : mise hors d'état des batteuses et des scieries, camouflage de blessés et d'armes à son domicile, participation aux parachutages, coupures et sabotages de voies ferrées, arrestations...
Sa maison est une boîte à lettres, un relais, ou quatre mois avant le débarquement, il reçoit déjà dix personnes par jour. Le Commandant Rac et sa famille y trouvent asile, ainsi que des aviateurs américains de passage.


Impeccable, en ordre parfait,
c'est la Musique de la Brigade Rac qui défile.
Il sacrifie tout à la Résistance : son foyer, son métier, son repos. Et, en avril 1944, inquiété une fois de plus par la Gestapo, il est obligé à son tour, de prendre la maquis et de « camoufler » sa famille. Cela ne l'empêche pas d'arrêter à lui seul en pleine ville, trois agents de la Gestapo, et de poursuivre son inlassable action. A Thiviers, il connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait et l'estimait : les gendarmes n'étaient-ils pas venus, un jour  lui emprunter une mitraillette. 


A partir du 6 juin, il prend le commandement du parc-autos du Secteur-Nord. Il rassemble ses voitures, les fait tirer en convoi de quinze par le même camion, les met en marche. C'est un travail énorme, c'est un travail accablant. Il en vient à bout, veillant au moindre détail, commandant et exécutant, réparant et ordonnant. Il suit le P.C. partout s'occupe à la fois des voitures, de l'essence, des pièces de rechange et de l’outillage. Et il continue d'être volontaire pour toutes les missions dangereuses.


Le 16 août, il participe à une première opération sur Angoulême qui réussit. Mais deux jours plus tard, retournant à Angoulême le 18 août, il est tué par l'ennemi.

Dans les faubourgs d'Angoulême, avec trois autre combattants de la Brigade Rac, il avait arrêté un camion allemand sous le prétexte de venir remorquer sa propre voiture en panne. L'Allemand fait quelques difficultés, mais finit par accepter. Les quatre F.F.I. - qui sont naturellement en civil, montent sur le camion.


Les obsèques solennelles
 de Georges Lautrette
à l'église de Thiviers
Tout à coup, l'Allemand se ravise. Georges Lautrette sort son revolver et fait traduire ses intentions par l'un de ses camarades qui connait l'allemand.
Le camion poursuit sa route. Mais, passant a proximité de la voie ferrée, devant un convoi d'Hindous, l'Allemand crie au secours. Il est aussitôt abattu par Georges Lautrette. Le camion s'en va à la dérive et stoppe dans une haie, sous une giclée d'armes automatiques.
Le volontaire Chabaneix est tué. Et Georges Lautrette est tué à son tour en descendant du camion, tandis que les deux autres - dont l'un est blessé - réussissent miraculeusement à s'échapper.


Georges Lautrette a donné sa vie à la France. Il avait déjà tout sacrifié à la Résistance : il était prêt au sacrifice suprême. Au mémorial de la Résistance, au mémorial de la patrie, son nom ne s'effacera jamais. A notre frère d'armes, à notre camarade, nous disons ici un dernier adieu. Et notre hommage ultime, c'est de relire, une fois encore, la magnifique citation a l'ordre de l'Armée, qui lui a été décernée.
« Résistant de la première heure, a contribué à la constitution des maquis du Secteur - Nord, participant aux opérations délicates qui ont précédé le débarquement. Depuis le 6 juin, a pris part à tous les combats. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. A trouvé une mort héroïque alors qu'il menait, le 18 août 1944, à Angoulême une opération particulièrement dangereuses ».


Forces Françaises édité par la Brigade Rac A.S. Dordogne-Nord 
(parution numéro 15 : 22 au 29 Nov. 1944)


Tous nos remerciements à Marie-Andrée Nicolas, la petite-fille de Georges Lautrette, pour avoir eu la gentillesse de partager quelques photos des obsèques solennelles du 3O octobre 1944 du Lieutenant Georges Lautrette. Egalement une belle photo de Georges et son épouse Andrée, née Cruveilhier.










Sur la route de Bordeaux vers le centre ville d'Angoulême, vous trouverez sur votre gauche (après La Maison Funéraire) une stèle à la mémoire de Georges Lautrette « Eric » responsable du parc automobile de la brigade Rac et de Jean Chabaneix adjudant du 9e Cie de la brigade Rac S.S.S. tuéà l'ennemi à Angoulême le 18 août 1944.




Square Georges Lautrette à côté du Mémorial
 de la brigade Rac à Thiviers

Le 28 août 1977 à l'inauguration du mémorial de la Brigade Rac à Thiviers
De gauche à droite : Lt Col Rac, Mme Nicolas (la fille de Georges Lautrette), 
Mme Charlotte Serre, Jean Nicard « Tom »

A lire également :

Jean Chabaneix - 9ème Cie de la Brigade Rac (lien)

Saint Julien de l'Escap (17) le 1er septembre - cérémonie de la libération de la village

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement,  Maquis Bir Hacheim

Le dimanche 1er septembre 2O19 à partir de 1OhOO, la municipalité de Saint Julien de l'Escap organise une cérémonie - place Aristide Briand, à l'occasion du 75ème anniversaire de la Libération de la village par le Maquis Bir Hacheim.



Sainte Catherine (16) - 75ème anniversaire des combats du 25 août 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique : Brigade Rac, Août 1944 : Direction AngoulêmeLieu de mémoire

Stèle à la mémoire de deux combattants de la 3ème compagnie de la Brigade Rac, Jacques Joly et Mathieu Grolhier ainsi qu'un habitant de Sainte-Catherine Jean Duconge tués sur le bord de la route de Périgueux le 25 août 1944.





Jacques Joly, 16 ans, tué à Sainte Catherine le 25 août 1944

2O19 : Photos de la cérémonie du 75ème anniversaire des combats de Ste Catherine (lien)

Jean-Pierre Cucuel, ancien de la brigade Rac - Libération d'Angoulême il y a 75 ans

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacSection Spéciale de Sabotage

Un grand merci de Pierre P. Héroux pour cette histoire de son ami Monsieur Jean-Pierre Cucuel, décédé le 22 décembre 2O15 à l’âge de 92 ans. Surtout ce jour du 75e anniversaire de la Libération d’Angoulême où Jean-Pierre Cucuel le 31 août 1944 à Angoulême, sur l’Hôtel de Ville en face du Café de la Paix a remis à sa place le Drapeau Français.

Jean-Pierre, Charles Cucuel
(nom de Maquis : JIM)

Combattant de la Résistance

En 1942, participation au réseau secret de liaison et de renseignements de la Région Centre-Sud-Ouest (Vendée, Dordogne, Charentes). Âgé de 19 ans.

Engagé volontaire le 15 mars 1943 dans les Forces Françaises de l’Intérieur, Armée Secrète No.5, Maquis de Dordogne Nord, Brigade RAC, Compagnie Plassard, Section Spéciale de Sabotage du Capitaine Jacques Nancy (RAC deviendra par la suite 5Oème RI de l’Armée Française). Au début, agent de liaison et éclaireur motocycliste. Nombreuses missions de combat et de sabotage dans tout le secteur de Dordogne Nord. Participé activement aux combats de Périgueux, Brantôme, Javerlhac, Nontron, puis aux combats de libération de Torsac, Soyaux, Le Quéroy, Puymoyen, Angoulême, Cognac, Saintes (incluant combats de harcèlement contre les divisions blindées « Das Reich » et « Herman Goering »). Puis à la progression vers l’Atlantique, au siège et à la libération de Royan et de La Rochelle. Détenteur d’une «carte rouge», ordre permanent de mission spéciale, assurant l’aide des autorités civiles.

À la fin des opérations sur le front de l’Atlantique, attaché au Service Photo/Cinéma, État Major du Général Edgar De Larminat, à Cognac, puis membre de l’équipe du journal Forces Françaises, organe des FFI, devenu par la suite organe de l’Armée Française.

Homologué au grade de Sergent Chef et démobilisé le 14 octobre 1945, après 32 mois et 16 jours de service officiel, sans compter le service dans la clandestinité en 1941 et 1942.

Jean-Pierre Cucuel, décédé le 22 décembre 2O15 à l’âge de 92 ans, venu vivre au Canada en 1951, il est né à Aurillac dans le Massif Central, et est décédé à Pincourt dans la région de Montréal où il vivait depuis 1974.


Photos des cérémonies du 75ème anniversaire de la Libération d'Angoulême (lien)

Aviateurs alliés rapatrié de Feytiat près de Limoges le 3 septembre 1944

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Rédigé par Alan dans la rubrique Les Alliés

C'est en Limousin, sur un aérodrome à Feytiat juste récupéré par la résistance, que trente neuf aviateurs alliés et un marin anglais ont fini la guerre. Dans la nuit du 2 au 3 septembre 1944, leurs collègues de l'U.S. Air Force ont posé deux C-47 Dakotas par une nuit sans lune, pour livrer des armes aux maquisards et rembarquer ces prisonniers, récupérés dans les prisons d'Angoulême et des autre aviateurs alliés évadés depuis longtemps et hébergés par la Résistance en Charente et en Dordogne. Au total environ 4O hommes.

Au retour en Angleterre, bombardier de l'un des Dakotas Lt McKinley est allé dans la cabine du C-47 voir les aviateurs alliés, voici un extrait de son rapport :

Au bout de la piste, prêts à repartir, nous ouvrîmes la porte de l’appareil pour y laisser entrer vingt aviateurs évadés. Après avoir atteint la Manche, j’allai voir comment ils se débrouillaient. Serrés les uns contre les autres comme une bande de réfugiés affamés, ils avaient l’air misérable, transis de froid et mal à l’aise. Leurs vêtements n’étaient en majorité constitués que de pantalons d’été légers, de chemises en coton et de minces chandails. La plupart ne portaient pas de chaussettes et leurs chaussures étaient usées jusqu’à la corde.



L'aérodrome de Feytiat à l'époque


Avec l'aide de Bernard Ballanger, voici une liste des 4O aviateurs évadés et des liens pour plus d'informations.


2ème lt Bernard "Barney" Koller (américain) - 8ème USAAF navigateur (lien)

S/sgt Norman "Norm" C. Benson (américain) - 448ème BG 8ème USAAF

Sgt Joseph "Joe" P. Gonet (américain) - 8ème USAAF

Sgt Jack M. Garrett (américain) - 448ème BG 8ème USAAF

2ème lt Herbert Brill (américain) - 92ème BG 8ème USAAF navigateur (lien)

Sgt William Weber (américain) - 92ème BG 8ème USAAF mécanicien / mitrailleur

Michael "Mitchell" McPartland (anglais) - marin dans la marine marchande (lien)

F/Sgt Frank Chew (anglais) - 235ème Sqn RAF – (pilote Mosquito)

F/Sgt Stephen Webb (anglais) - 235ème Sqn RAF

F/Sgt Stephen Boullus (anglais) - RAF

S/sgt K.P. Dornil (américain) - 8ème USAAF

Sqn Ldr Lorne Maxwell (canadien) - 4O1er Sqn RCAF

W/O Bob Genno (anglais) - 248ème Sqn RAF pilote Mosquito (lien)

F/Sgt Denis Ernest Goodman - 248ème Sqn RAF navigateur Mosquito

Lt P.S Wilson - First Special Services Brigade

1st Lt Cordell Summers (américain) - 357ème FG / 364ème FS -pilote  P-51

S/Sgt Eddie J. Guidry (américain) - 448ème BG / 715ème BS

Sgt G. Sandvik (canadien) - RCAF - 5Oème sqn RAF mitrailleur

Sgt Fred Stearn RAF (anglais) - 5Oème sqn RAF radio (lien)

S/sgt John Edward Schaffer (américain) - 8ème USAAF

B J Lemki (américain) - 8ème USAAF

Ed Tracey (américain) - 8ème USAAF

P K Courtad (américain) - 8ème USAAF

Bill Trimble (américain) 8ème USAAF

S/sgt W.A Bud Armstrong (américain) - 8ème USAAF

S/sgt Joseph Acker (américain) 8ème USAAF

Sgt J.P. "Pat" Hart (anglais) mécanicien RAF (lien)

Jack Mackey (américain) - 8ème USAAF

James W. Sanderson (anglais) - 5Oème sqn RAF mitrailleur

Peter Antwis (gallois) - 5Oème sqn RAF navigateur (lien)

Bill Gray (anglais) - 5Oème sqn RAF bombardier

Peter Lorimer (australien) - 5Oème sqn RAF pilote

2nd Lt William E. Massey (américain) - 8ème USAAF pilote (lien)

2nd Lt Lewis V. Stelljes (américain) - 8ème USAAF bombardier (lien)

S/Sgt Francis J. Berard Jr (américain) - 4O1 BG 8ème USAAF

Jack Oller

Joseph H. Collette "Carlos"

Deux anglais RAF (noms inconnus) caché pendant trois mois à Angoulême et trouvé par Bob Maloubier officier SOE à la libération de la ville

Officier SAS (anglais) - nom inconnu et en France depuis le jour J. D'après le témoignage du lt Mckinley, bombardier de l'un des Dakotas


Cérémonie du 75ème anniversaire de la Libération de Saintes - le 4 septembre 2019

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade RacÉvènement

Cérémonie du 75ème anniversaire de la Libération de Saintes 
où cinq jeunes résistants de Dordogne-Nord et un Saintais y perdirent la vie.

Mercredi 4 septembre 2O19

Programme

9h3O : Place Bassompierre

Rassemblement des Personnalités Civiles, des Drapeaux, des Associations d'Anciens Combattants, du Souvenir Français, des véhicules d'époque.

9h4O : défilé de la place Bassompierre jusqu'au square Foch


1O heures : Square Foch

Dépôt de gerbe
Minute de silence
Refrain de la Marseillaise
Le Chant des Partisans chanté par Ludovic Proust
Les autorités vont saluer les drapeaux
Fin de la cérémonie

Rendez-vous au Monument de la Libération cours Paul Doumer

11 heures : Cérémonie cour Paul Doumer au monument de la libération

Arrivée des Autorités
Sonnerie du « Garde à vous »
Dépôt de gerbes
Sonnerie aux « Morts »
Minute de silence
Refrain de la Marseillaise
Le Chant des Partisans chanté par Ludovic Proust
Lecture des différents messages
Les autorités vont saluer les drapeaux
Fin de la cérémonie

12 heures :

Verre de l'amitié offert par la municipalité, salle du conseil municipal

Durestal - Samedi 21 et Dimanche 22 septembre 2019 - Chemin de la Mémoire

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Rédigé par Alan dans la rubrique Évènement


36e Journées Européennes du Patrimoine 

21-22 septembre 2O19 - 1O à 19 heures

Chemin de la Mémoire du maquis de Durestal
(près de Cendrieux) en Dordogne

Le chemin de la mémoire du camp de Résistance de Durestal (près de Cendrieux) a été réalisé par le Centre Départemental de la Mémoire de la Dordogne présidé par Jean-Paul Bedoin, en liason avec la Municipalité de Cendrieux et la Communauté de communes du pays vernois. Egalement, l'association ASPPI 24 a participé grandement à la réhabilitation du site.

Le camp se trouve près de la stèle élevée en 199O dédié au maquis de Durestal fondé par Mojzesz Goldman, dit « Mireille », premier chef départemental du maquis AS Dordogne en 1943. Près de 1OOO hommes pouvaient séjourner dans ce lieu situé près d'une source, une veritable "ville dans les bois".




Extrait de l'ouvrage de 2OO1 Mojzesz Goldman dit "Mireille" 
par Sylvain Le Bail :

Durestal. Ce nom résonne déjà presque comme un mythe créateur. Comme le commencement d'un monde irréel. Mais les traces de l'existence d'un camp sont bien réelles. Un camp retranché, une place forte, où les premiers chefs de la Résistance, en 1943, organisèrent la vie au maquis.

En 1943, ce fut le camp de repli pour des séjours plus ou moins longs, de bon nombre de groupes. La plupart des chefs de la Résistance y vinrent, Malraux y passa. Les groupes Ancel, Roland, Marcel, Rémi, Martial, René y sejournerent.
Grace à Pierre Larrue, qui, tout au long de la guerre assura avec quelques autres le ravitaillement des maquis, les combattants de l'ombre y trouvèrent la logistique qu'il leur était nécessaire. L'ennemi hésitait à s'engager vers Durestal. Dans cette forêt profonde où les yeux scrutaient tout mouvement, il était immédiatement repéré s'il tentait de s'approcher. Aux quatre points cardinaux, il y avait une possibilité de fuite, et le secteur vallonné difficile à quadriller rendait l'attaquant vulnérable. Plus tard, le 24 juin 1944, les Allemands, venus en force attaqueront les abords de Durestal au lance-flamme. Peine perdue, les maquisards étaient partis. En 1943, c'est ici que s'établirent les hommes du maquis des "Sangliers", le premier de Durestal.

Hommage à Rodolphe Cézard, le colonel Rac, qui nous a quitter il y a 35 ans

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Rédigé par Alan dans la rubrique Brigade Rac

C'est le dimanche 23 septembre 1984, dans les premières heures de la matinée, que tombait cette triste nouvelle. Le colonel Rac venait de nous quitter.

Dans les jours qui ont suivi, beaucoup d'hommages à ce grand homme sont apparus dans les journaux de France.

Rodolphe Cézard
Chevalier de la Légion d'honneur
Médaillé de la Résistance
Croix de Guerre 1939 - 1945
Etroitement lié à la libération de Périgueux, Angoulême, Saintes, 
Rochefort, Saujon, Marennes, Royan et de l'Île d'Oléron


« L'âme de la Résistance française en Dordogne-Nord » 
(Charles de Gaulle)

Né le 3 janvier 1916, à Hayange (Moselle), le jeune Rodolphe Cézard fit de brillantes études en Lorraine et décrochait son 2e bac à 17 ans. Après le peloton de préparation des E.O.R. et l'Ecole d'Application de Fontainebleau ; son rêve est réalisé : il est officier d'artillerie. La déclaration de guerre le trouve au 163e R.A.P. à Bockange, a 4O km de Metz.

Fait prisonnier, avec les 25 OOO hommes de la ligne Maginot, il est interné à l'oflag XB à Nieubourg. Libéré en sa qualité de Lorrain en février 1941, il rejoint sa famille qu'il fait passer aussitôt en zone libre.

Après bien des péripéties Rodolphe Cézard échoué à Thiviers, en décembre 1942 et adhère immédiatement à l'armée secrète sous la pseudonyme de Collet. Remarque par Charles Serre, il devient son suppléant et prend le nom de Christian.

Au cours d'une réunion de tous les principaux résistants du secteur, le 15 juillet 1943 il est désigné à l'unanimité comme chef militaire de Dordogne nord.

Cette responsabilité il va l'assumer pleinement et sans défaillance. Avec obstination, après l'arrestation de Charles et Charlotte Serre, le 22 janvier 1944, il va redoubler d'efforts pour créer partout des maquis, organiser les compagnies et les bataillons. Au total il aura jusqu'à 6 OOO hommes sous ses ordres lors de la création de la brigade RAC, brigade qui portera son nom et qui aura vu 252, des siens tomber lors des différentes combats qui l'ont opposé aux troupes d'occupation depuis le pont Lasveyras jusqu'à l'Île d'Oléron.

Après la guerre, il quitte l'armée et revient en Lorraine où pendant une trentaine d'années, il fut journaliste au « républicain Lorraine » à Metz. C'est dans cette ville qu'il se retira de la vie active, mais sa retraite fut hélas de courte durée. Atteint d'un mal implacable, il lutta avec toute son énergie et un courage admirable. Malheureusement ce dernier combat devait prendre fin en le debut d'automne 1984.

Une délégation de ses anciens maquisards était venue lui rendre un dernier hommage à l'église de l'Immaculée-Conception de Metz-Queuleu le 26 Septembre, mais tous ne pouvaient être présents. Ainsi le bureau central des amicales RAC et du 5Oe RI a fait dire une messe en sa mémoire le jeudi 18 octobre à l'église Notre-Dame de Thiviers. L'office a été célébré par les anciens aumoniers de la brigade, les abbés Dupin de Saint-Cyr et Delpech et l'abbé Miane, curé de la paroisse.

Très aimé de ses anciens soldats dont il avait su conquérir l'estime par son sens de l'organisation, de la justice, sa sollicitude et sa bienveillance et qu'il avait regroupés dans une Amicale qu'il a animée jusqu'au bout.


Le 18 septembre 1944 à l'aérodrome de Cognac.
Le Général de Gaulle serre la main de Rac


A lire également :

Thiviers le 8 mai 2O19 - Discours et photos des cérémonies de la victoire 1945 et l'inauguration de l'Espace Rodolphe Charles Cézard (lien)

Camp du maquis de Durestal - Photos du 21 au 22 septembre 2019 - Partie 4 - L'histoire du camp

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Évènement

Le chemin de la mémoire du camp de Résistance de Durestal (près de Cendrieux) a été réalisé par le Centre Départemental de la Mémoire de la Dordogne présidé par Jean-Paul Bedoin, en liason avec la Municipalité de Cendrieux et la Communauté de communes du pays vernois. Egalement, l'association ASPPI 24 a participé grandement à la réhabilitation du site.

Le camp se trouve près de la stèle élevée en 199O dédié au maquis de Durestal fondé par Mojzesz Goldman, dit « Mireille », premier chef départemental du maquis AS Dordogne en 1943. Près de 1OOO hommes pouvaient séjourner dans ce lieu situé près d'une source, une veritable "ville dans les bois".








Le chemin au camp pendant la guerre



Livre association 1O euros

Lien à l'album photos du 21 septembre du page Facebook de l'association La Mémoire de Nos Pères au camp de Durestal (lien)

Photos du 21 septembre réalisées par Jade Chabreyrou (lien)



Mon tableau du pré à côté des bois de Durestal

Camp du maquis de Durestal - Photos du 21 au 22 septembre 2019 - Partie 3 - Le bureau du camp

Camp du maquis de Durestal - Photos du 21 au 22 septembre 2019 - Partie 2 - Le garage

Camp du maquis de Durestal - Photos du 21 au 22 septembre 2019 - Partie 1 - La cantine

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Évènement

Le week-end du 21 et 22 septembre 2O19 à Durestal était présent l'association la mémoire de nos pères pour la reconstitution d'un camp de maquisard. Cet évènement faisait partie du 36e Journées Européennes du Patrimoine.

Ce fut un immense honneur de participer à ce week-end et un grand merci à tous les gars de l'association pour leur chaleureux accueil !















Photos du garage du camp (lien)

Mensignac (24) - Lundi 11 novembre 2019 - Cérémonie Commémorative de l'Armistice du 11 novembre 1918

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Rédigé par Alan dans la rubrique Lieu de mémoire,  Évènement


Cérémonie Commémorative de l'Armistice du 11 novembre 1918

Mensignac (24)

Lundi 11 novembre 2O19

Rassemblement Place du Général de Gaulle à 11 h OO

Cérémonie au Monument aux Morts, dépôts de gerbes
Lecture du message du Ministre des Anciens Combattants
Lecture du message du Président de l'Union Française des Anciens Combattants

Appel aux Morts

Avec la présence de l’association « La Mémoire de nos pères »

Vin d'honneur offert par la Municipalité


Enfance et résistance : Danilo BITTENTE

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Texte tiré d'un travail fait par des collégiens (ROUSSELOT Simon et CHAMBON Alexis) pour le concours national de la résistance et de la déportation.
Tout d'abord un grand merci à Simon ROUSSELOT pour son aimable autorisation de publier cet article.


Nous allons vous raconter les aventures de Danilo Bittente. Il a 1O ans à la déclaration de guerre et tout ce qu'il va réaliser d'extraordinaire il le fera avec l'insouciance de la jeunesse.

Danilo Bittente est né dans le Nord en 1929, fils d'émigrés italiens : giuseppe Bittente, son père, travaille dans une briqueterie, Marina Palmira Brochetto sa mère, dans une filature. A la suite de la fermeture de la briqueterie, la famille vient s'installer en 1935 à Péruzet, village situé au nord de La Rochefoucauld sur la route de Limoges et construit autour des grandes tuileries où le père de danilo a retrouvé un travail.

1939

Danilo et les autres enfants du village vont à l'école à La Rochefoucauld. La rentrée 1939 est perturbée. Il ne reste que trois maîtres pour cinq classes et les effectifs commencent à augmenter avec les premiers réfugiés. Petits parisiens envoyés chez leurs grands-parents dans premier temps, puis réfugiés des départements du front, mosellans...

JUIN 194O

Dès la première semaine de juin, l'entrée des troupes ennemies dans Paris, le 14, et le franchissement de la Loire, c'est le flot continu de réfugiés qui arrive par la nationale 141 et traverse le village de Péruzet. il n'y a plus d'école et Danilo et ses camarades assistent à cet étrange défilé. La guerre est-elle perdue ? tous espèrent que l'armistice dont on parle arrêtera l'avance allemande (17 juin).
Mais au matin du 22 juin, on frappe à la porte de Madame Moreau, une voisine de Danilo. Elle ouvre et se trouve face à deux allemands en uniforme. La pauvre femme est tétanisée par la peur et ne comprend rien à leur verbiage. Les allemands voient la casserole de lait sur le feu. Joignant le geste à la parole, il lui font comprendre que c'est ce qu'ils veulent. Ils boivent le lait, offrent de payer et s'en vont. Ouf ! Mais ils sont bien là.
Dans les deux à trois jours suivants, une charrette est placée en travers de la N141 à la hauteur  du rond point actuel de la rue de la Paix. Gardée par une sentinelle allemande, elle marque la limite entre la zone occupée (La Rochefoucauld) et la zone libre (Péruzet/Taponnat). C'est ce qu'on appellera désormais la ligne de démarcation. Quelques jours plus tard, le barrage est déplacé 5OO mètres plus loin en direction de Péruzet, caissons déposés en chicane, barrière levable, barraquement...

Les allemands fêtent l'événement. Les enfants retrouvent des bouteilles de champagne vides. Les autorités françaises installent leur poste frontière dans le village même de Péruzet qui se retrouve ainsi le "No man's land". Les allemands photographient les français qui montent leur barrage. Il s'agit d'ne frontière qu'il est interdit de franchir en dehors des postes ouverts sur les grandes routes. Il faut présenter un laisser-passer (Ausweiss) et une carte d'identité. La ligne est surveillée. Une mitrailleuse est installée sur la voie ferrée de décauville (chemin de fer à voie réduite) en direction de la Logeaude. 

Les enfants de Péruzet, pour se rendre à l'école à La Rochefoucauld, ont dès la rentrée 194O un laisser-passer, mention "Shulbesuch-La Rochefoucauld" (scolarisation-La Rochefoucauld), renouvelable tous les trois mois à la Kommandantur de La Rochefoucauld.

Les allemands au poste connaissent les enfants de la ligne et le plus souvent, ils les laissent passer sans contrôle. C'est ainsi que Danilo va commancer le passage clandestin du courrier d'une zone à l'autre, car la correspondance officielle entre les deux zones était soumise à la censure.

Danilo est dans la classe de M.Beillard (qui jouera plus tard un rôle prépondérant dans le maquis Bir Hacheim). Pour son maître et pour M. Pinaud, autre instituteur, il passe régulièrement du courrier dans ses livres. Jamais il ne sera fouillé. Il ramène le courrier chez lui où le facteur de Taponnat le récupère.
Toujours pour rendre service à son instituteur, Danilo passe à plusieurs reprises le laisser-passer de ce dernier. Voici comment : 
M.Beillard a un laisser-passer pour se rendre chez ses parents à Chasseneuil en zone libre, mais pas sa femme. Après le passage de la ligne, il dépose le laisser-passer à Danilo, qui repasse la ligne avec et le porte à Mme Baillard. Celle-ci change la photo (on suppose que le prénom était mixte) et avec sa carte d'identité, passe à son tour la ligne. Au retour, Mme Beillard passe la première, Danilo descend à La Rochefoucauld récupérer le laisser-passer, repasse la ligne et attend chez lui M.Beillard qui le falsifie à son tour.
Les jours de fouille, il fallait attendre le renouvellement de la garde. Ce petit trafic n'était possible qu'avec l'autorisation des parents de Danilo.
Il l'a fait simplement pour rendre service, sans se poser de questions. Mais surtout sans en parler...

ETE 1942

A La Rochefoucauld, il était possible de prendre contact avec des passeurs qui vous faisaient franchir la ligne de nuit, et, au petit matin, les candidats à la liberté se retrouvaient à la gare de Taponnat.

Gaston Lavaud avait alors seize ans, et était apprenti boulanger à La Rochefoucauld. Il a fait passer la ligne de démarcation à de nombreuses personnes. Il récupérait les clients dans un petit café, rue Porte de Marillac, et les conduisait par le chemin des vignes et la ferme de la Paix en bordure de voie ferrée, après avoir attendu le passage de la patrouille qui allait de la gare en direction du pont de la route de Vitrac. Ils suivaient la voie ferrée en longeant les haies et les bosquets. Il conduisait ses clients jusqu'à la gare de Taponnat. 
Les familles étaient séparées pour limiter les risques en cas d'arrestation. C'est ainsi que Danilo est un jour contacté par Gaston Lavaud pour accompagner deux enfants juifs en zone libre. Danilo n'avait pas connaissance des rafles et autres persécutions sur les juifs et, spontanément, il accepte de les aider.  Ils ont 6 ans et 11 ans, sont mal habillés. Danilo ne connaît même pas leurs prénoms. Ils se parleront peu. Il décide de les passer par le poste allemand comme il le fait tous les jours avec ses copains d'école. Les allemands, habitués au passage des enfants, ne réagiront pas. Les garçonnets furent récupérés chez les parents de Danilo. Il ne saura jamais ce qu'ils sont devenus. Il n'a été sollicité qu'une seule fois.

Chos extraordinaire, ce n'est pas ce jour là que Danilo a eu le plus peur, mais le jour où, avec l'appareil photo de M.Babin, il s'est avancé le long du fossé, caché derrière les arbres bordant la route nationale, et a photographié le barrage allemand lorsque le douanier est rentré dans le baraquement.

Danilo n'était qu'un enfant, et sa seule motivation était de rendre service, d'aider les autres. Son engagement fut spontané, sans toutefois qu'il eût conscience des risques encourus, des menaces éventuelles pesant sur ses proches. C'est ce qui rend son histoire unique parmi les enfants de la ligne. Et ce n'est que récemment, à la demande des nouvelles générations, à cette envie de savoir ce qu'il s'est passé, ce qui lui est arrivé, qu'il a répondu avec joie aux questions que nous avons posées.


Vous pouvez retrouver ce texte issu du travail collectif pour le concours national de la résistance et de la déportation avec quelques photographies sur le lien suivant : 

 https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5326d13014721.pdf


Samedi 16 novembre - Journée organisée par l'Association Périgord Mémoire Histoire

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Samedi 16 novembre: journée PMH

L'Association Périgord Mémoire Histoire, présidée par Norbert Pilmé, organise une journée: 

"18 juin 194O: l'appel à la Résistance du Général De Gaulle"
au Centre départemental de la communication
2, cours Saint-Georges à Périgueux

9H3O - 1OH3O - 13H3O  Exposition inédite commentée

15HOO Conférence de Fabrice Grenard et Fabrice Bourrée de la Fondation de la Résistance

"44/47, de la Résistance à la République"

18HOO Théatre par la Cie "Le Saut de l'Ange"
"de tant d'horreurs mon coeur devint immense"

Royan - Frankton Souvenir le mardi 03 décembre 2019

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FRANKTON SOUVENIR
le mardi O3 décembre 2O19

11h : dépôt de gerbes à la stèle Frankton
Point du Chay - chemin piétonnier de la corniche du Chay
Royan

Un vin d'Honneur sera servi à l'issue de la cérémonie


Chemins de mémoire de l’opération Frankton (lien)


Naissance de la Section Spéciale de Sabotage de Jacques Nancy

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Rédigé par Alan dans la rubrique Section Spéciale de Sabotage
D'après les récits du Capitaine Jacques et de Guy Berger. Témoignages d'Edmond et d'Alcide Duruisseau du livre Nous, les Terroristes par Marc Leproux (1947) :

« Avec Blaireau (René Rispard) et le Petit René nous revenons à Feuillade où habite le propriétaire de l'Essarta ; nous essaierons de nous faire passer pour des évacués de la Rochelle (ça prendra-t-il ?). Il, paraît que ce n'est pas un mauvais bougre, ce M. du Long Bois, chef de service dans un quelconque Ministère à Vichy. En dernier ressort on pourra dire que nous sommes des réfractaires ; il peut vouloir prendre une assurance pour plus tard, quand nous serons les plus forts !... Nous nous présentons donc au château de Feuillade : la discussion est laborieuse, chacun veut rester sur ses gardes, se méfie de l'autre et nous nous quittons sans être plus avancés.
Nous retrouvons le reste du groupe chez Duruisseau (aux Forêts-de-Bouex à l'est d'Angoulême) où nous passons la nuit dans une maison voisine et inoccupée. L'arrestation de Dany Chaumet rend la reprise des contacts avec Londres assez problématique. Traqué de tous côtés, Jacques décide donc, pour continuer son travail, de monter un groupe de sabotage peu nombreux, jugeant que c'est la meilleure formule pour l'époque.

Au camp de Bioussac (Charente) : du 23 avril au 30 avril 1944
René Rispard    Jacques Nancy    Charles Franc    Denis Olivain
Edmond Duruisseau    Guy Berger


Le 26 février, l'équipe est donc constituée. Elle comprendra : le « Petit René », René Rispard dit « Blaireau », Guy Berger dit « le Pasteur / Antoine », Edmond Duruisseau dit « le Batteur / Séraphin », Charles Franc dit « le Pointu / Clovis » puis Roger Papineau dit « Grand Sifflet / Ghandi », et Denis Olivain dit « René » qui deviendra le Second. 

« Pendant plusieurs jours, dit Jacques, nous avons cherché un emplacement et rassemblé notre matériel ; le plus urgent est le sauvetage des dépôts d'armes. Chaque nuit nous y sommes aidés par un homme admirable, M. Duruisseau Alcide, père d'un de mes hommes. Nous arrivons, grâce à la famille Duruisseau : le père, la mère (Augustine), la fille (Andrée), la belle-fille (Denise), à sauver plusieurs tonnes d'armes et d'explosifs. »


Une famille de Résistants : les Duruisseau devant leur maison aux Forêts de Bouex après la guerre.
De gauche à droite : Denise, Édith, Alcide, Augustine, Andrée, Edmond.
Les enfants d'Édith et Fernand : Roland et Monique
Plaque apposée sur la ferme des Forêts, inaugurée le 21 mai 1967,
jour où Jacques Nancy a remis la Légion d'Honneur 
à Andrée Gros-Duruisseau
(photo Tony P)



Capitaine Jacques Nancy

Très rare exemplaire de « Nous, les Terroristes » par Marc Leproux (Le Tonton dans le Maquis). L'un de tous premiers ouvrages sur la Résistance.Livre premier : De la débâcle au Débarquement (Edité en 1947)Livre deuxième : Du Débarquement au Victoire (Édité le 21 février 1948 jour anniversaire de la mort de René Chabasse.)(Collection de Pierre Cournac)

Une série de dédicaces dont celle de Jacques Nancy 
 et Herb et Millicent Brill (les dédicaces en anglais)
sur une exemplaire du livre « Nous, les Terroristes »

Extrait du chapitre La merveilleuse histoire des S.S.S. de Jacques Nancy du livre La brigade Rac par capitaine Fred (1977) :

Recherché et traqué, le 11 février 1944, deux jours après la mort de Claude Bonnier, Jacques est à nouveau chez Charles Franc (à Ronfleville, commune de Malaville). 
Qui dira le courage tranquille de Clovis dans cette affaire. Désintéressé, calme, dynamique, il a fait don tant de sa personne que de ses biens à la Résistance. Sa maison est la plaque tournante des opérations aériennes ; elle est un centre très important de Résistance, lieu de réunions de chefs de réseaux ou d'agents parachutés, lieu d'attente pour les aviateurs alliés abattus (sa maison sera dynamitée le 9 mai 1944 par l'occupant).  

Clovis, qui participe à tous les sabotages, est grièvement blessé le 5 juillet ; il sera l'un des nombreux miraculés de Clairvivre qui doivent la vie au professeur Fontaine.   
Le soir même, le petit groupe quitte l'accueillante maison de Malaville et, par mesure de précaution, campe dans la luzerne. 

Le 15 février, Jacques arrive « aux Forêts-de-Bouex », à l'est d'Angoulême, dans la ferme de l'admirable famille Duruisseau, qui, malgré les dangers de l'heure, n'hésite pas à se mettre tout entière à la disposition de Jacques qui, pour elle, est un dieu. Je n'aurais rien fait sans des gens comme les Duruisseau, dira-t-il.   

Il y a d'abord Edmond Duruisseau, le fils de la maison, dit le Batteur; puis Séraphin, réfractaire au S. T. O. ; il a dû quitter son emploi à la Fonderie de Ruelle et bricole de-ci de-là, faisant de la propagande pour empêcher le départ des requis en Allemagne, camouflant des réfractaires (il y en a un chez lui) et recherchant les caches pour les armes.   
Et puis tous les amis : René Rispard, dit Blaireau ; il a eu maille à partir avec la Gestapo qui s'essouffle à le suivre à la trace. Sa profession de secrétaire de mairie le spécialise rapidement dans la confection de faux papiers et dans les problèmes d'intendance, tels que la « récolte » des cartes d'alimentation fausses ou vraies.   


Photo de René Rispard « Blaireau »
(Collection de Pierre Cournac)


Au camp des Forêts, de Bouex : du 3O avril au 9 mai 1944
Blaireau     Jacques     Clovis     René
Antoine    Séraphin    Marc

Guy Berger, jeune blondinet aux yeux bleus et rieurs, humoriste à froid, détendu et apparemment sans grands soucis. Il en aura de très gros, lors de l'arrestation de ses parents par la Gestapo qui venait de le manquer le 21 février lors de la mort de René Chabasse. Employé de Préfecture, pour éviter le départ au S.T.O., il est étudiant en droit, préparant « en amateur » une capacité en droit. Circulant un peu partout dans les bureaux, il use sans vergogne des cachets officiels, imite les signatures, « emprunte » des imprimés de carte grise, permis de conduire et carte d'identité. Avec la complicité de son père, chef de service de l'alimentation de Prisunic, il troque d'innombrables tickets d'alimentation parachutés (les Anglais pensent à tout).   

II est d'abord Pasteur, il sera ensuite Antoine comme le célèbre lieutenant de Jules César. II sera chef de groupe de sabotage. Après la guerre, resté dans l'armée, il fera campagne en Indochine comme officier parachutiste.   
Petit à petit, se constitueront des équipes de sabotage. Jacques les recrutera un à un; ce sont d'abord, Albert Gin (Bébert), Marc Marquet (Marcou), Robert Delage (Grand Robert), Henri Nivelle (le F. M.), Robert Aimont (Décamètre), Gilbert Glangetas (le Mousse), Georges Giet, (le Pompier). Viendront ensuite Roger Papineau (Grand Sifflet / Ghandi), Pierre Chabasse (le Grand Pierrot) (frère de René qui sera tué à l'attaque de Royan), Justin Crouzaud, (Julot), Lucien Maurice (le Boxeur), René Tournier (Pierrot).   

Ce sont ensuite Robert Aiment alias Décamètre, Pierre Dugleux alias le Potard, Elie Dodart alias Emile, le Président, le Pompier, le Mousse, Henri le F. M., Jean le Cuistot, Lulu, le Ministre, Boby (qui transforma en écumoire un camion d'Allemands à Javerlhac le 24 juillet 1944), le Chtimi, l'Arbi, Bacchus, Bamboula, le Chouan, la Chèvre, la Science, la Mule (Toto), Cigare et puisqu'il fallait un général, l'Adjudant est venu en compensation. Mais pas de réflexions à faire en présence de Ghandi, l'Oeil de Moscou, Pas Fini, le Javanais, le Vicomte et Simplet, sans omettre le Chat, etc.   

Les effectifs grossiront surtout après le débarquement pour aboutir à une compagnie complète d'infanterie, la 2e du 1er Bataillon Rac puis du 5Oe R.I.   
Le prestige de Jacques lui permettait certainement de recruter une bien plus grande unité, mais ayant fait le choix, en ce premier semestre 1944, d'une troupe légère, à la solidarité exemplaire, le Chef ne tenait pas à majorer ses effectifs au-delà de ce qui était nécessaire, tant sur le plan de la sécurité que de la pleine efficacité pour les missions particulières de sabotage. Etre admis dans ce groupe était un honneur que l'impétrant ressentait profondément car il avait été jugé par des yeux pénétrants.   

A l'image de leur chef, les S.S.S. sont modestes, leur réputation les dispensant d'avoir à raconter des coups fumants. Pour ne pas à y revenir, citons quelques-uns de ceux qui viendront parfaire l'encadrement : François Guy et l'Aspi, alias Trousset, Roger Frontin, Daniel Guyot (ancien de 14-18), Gilbert Audry, Robert Pradier, Guy Charrier, Roy Armand, Joseph Wagner sans omettre le Groupe de commandement avec Jacky, alias Dussart Jacques et Jacques Dodard le Toubib.   

La sécurité étant nous l'avons dit le souci constant de Jacques, elle sera, en grande partie garantie par de rapides et fréquents changements de camps. Il y en aura vingt-trois avant « les Chadeaux » d'Augignac et de Puycharnaud. 

Le 21 février 1944, René Chabasse, alias Jean-Louis ou le Parrain, est abattu à Angoulême, vers 17 h 3O, alors qu'il se rendait chez Pasteur absent. Celui-ci évite de peu l'arrestation et se rend aux Forêts-de-Bouex. Ses parents sont arrêtés.   

Autour de Jacques se retrouvent les anciens du B.O.A. Charles Franc, Edmond Duruisseau, Guy Berger, René Rispard. Une surveillance est assurée autour de la maison. I1 ne peut être question d'y rester. La présence de personnes suspectes peut attirer de graves ennuis à la famille Duruisseau.   

Andrée Duruisseau
Il est nécessaire de trouver un refuge. Une reconnaissance est faite aux Essartas, près de Feuillade, dans une région isolée. Les bâtiments sont abandonnés depuis longtemps, il n'y a pas de puits. Un seul affreux chemin dessert l'endroit, dominé de partout. Jacques s'y installe, mais le 5 mars, il ira au Mas-de-Vouzan dans une maison abandonnée appartenant au frère de M. Duruisseau.   

Le 15 mars, la Gestapo fait une descente chez les Duruisseau et arrête leur fille (Andrée). Elle sera déportée à Ravensbruck, suivi du Kommando de Buchenwald pour ne retourner à Angoulême que le 1er juin 1945.


Affiche de recrutement
(Collection de Pierre Cournac)



A lire également :


Charles Franc - Châteauneuf honore un héros (lien)

René Chabasse (1921 - 1944) résistant jusqu'au bout (lien)

René Chabasse : 1946 - Inauguration de la plaque commémorative à Angoulême (lien)

Château de Puycharnaud - photos des anciens de la S.S.S. de Jacques Nancy en 1996 et en 2OO5 (lien)

Angoulême février 1944 : L'arrestation de la famille Berger (lien)

L'arrestation d'Andrée Duruisseau le 15 mars 1944 (lien)

Une belle famille de la Résistance : Les Duruisseau (lien) (en anglais)

Monument près de Vouzan (lien)

Ci-dessous, une page dédié à la S.S.S. de la hebdomadaire de l'A.S. Dordogne-Nord / Brigade Rac Forces Françaises (Septembre 1944) et le Bulletin de l'Amicale S.S.S. numero 3 : novembre 1946.




Jacques Nancy (à droite) et un ancien de la S.S.S.
Photo prise après la guerre

La ferme Duruisseaud : Février 1944 - l'arrivée de Jacques Nancy


Un tableau de moi d'une photo prise à la ferme Duruisseaud de l'équipe du tournage du film Les Saboteurs et de l'Ombre et de la Lumière réalisé par Marie Nancy-Lasserre en 2O14. Après le tournage toute l'équipe de tournage a sympathiquement dégusté autour de la vielle table de ferme où s'est tourné la scène, la vraie soupe de légumes qu'Odette Charannac, compagne de Gérard Duruisseaud (le fils d'Edmond "Séraphin"), avait concoctée dans une des vielles marmites de la cheminée pour les comédiens.
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